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Contexte Psychopathologique De L'échec

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Par   •  18 Janvier 2014  •  1 035 Mots (5 Pages)  •  741 Vues

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Contexte psychopathologique de l’échec

Section : articles, Catégorie : psychologie du developpement

Proposé par Yoann, le 14-01-2008

L'échec et la phobie de l'échec en étude peuvent dépendre notablement du contexte psychopathologique de

l'individu. Plusieurs cliniciens dont Freud ont essayé de déterminer l'étiologie possible du sentiment

d'insécurité et de l'angoisse provoquée par la peur de l'échec, ainsi que les compensations utilisées.

Suite de : Les études et l'Echec : Introduction

3. Contexte psychopathologique de l’échec

3.1. Les modifications de l’humeur

Les troubles minimes de l’humeur s’observent de façon très banale dans les névroses d’échec.

Réac tion dépressive : Après la concentration soutenue souvent pendant plusieurs années, la brusque chute de

l’effort, la détente brutale entraînent une impression d’insécurité qui lorsque le succès n’est pas aussitôt suivit d’un

dépaysement, d’un départ en vacances, peut parfois s’organiser sur un mode anxieux et dépressif.

Lorsqu’il s’agit d’une véritable réaction d’échec l’état dépressif profond durable affirme une symptomatologie

banale marquée par les thèmes particuliers liés aux circonstances d’apparition. Comme dans les réactions minimes mais sur

un mode très amplifié et vécu intensément, on retrouvera un sentiment de vide, de désarroi mais en même temps dégoût et

désintérêt, en particulier à l’égard de ce qui passionnait jusqu'à la réussite.

3.2. Les conduites d’échec chez le psychotique et chez le paranoïaque

Le psychotique : Les réactions des malades psychotiques présentant une composante hystérique fondamentale sont

spectaculaires.

Le paranoïaque : L’échec apparaît comme secondaire dans l’ensemble du tableau clinique mais un travail psychothérapique,

discret et superficiel, peut être amorcé en prenant appui sur les conséquences de l’échec dans le but de tenter d’établir

une relation supportable avec le malade.

4. Clinique psychanalytique : l’inconscient à l’œuvre

4.1. L’échec pathologique

La névrose d’échec est un exemple frappant de la dimension de l’inconscient. Elle démontre l’opposition entre le

désir conscient, ici la réussite, et le désir inconscient où se noue l’interdit.

Tout conflit entre un désir conscient et son antagoniste inconscient peut se résoudre par un insuccès, et toute la clinique

psychanalytique pourrait être envisagée sous cet angle.

L’échec résout un conflit mais cette résolution entraîne une satisfaction d’où une raison supplémentaire de renouveler

l’expérience, l’échec se trouve érotisé. D’autre part, les conséquences de l’échec organisées en bénéfices secondaires de

toutes sortes représentent un facteur supplémentaire pour la poursuite des échecs.

4.2. Le succès et l’impacte de la réalité extérieure

La réalité extérieure semble réaliser non le désir conscient, licite mais bien le fantasme inconscient coupable et

dangereux. Si le succès réalise les désirs dangereux et coupables de l’inconscient il s’ensuit un bouleversement de

l’économie psychique ; la réalité extérieure ne joue plus son rôle d’interdit de contrepoids par rapport aux pulsions et

fantasmes inconscients qui l’investissent.

L’échec a pour premier rôle de rétablir l’équilibre conflictuel, il sauvegarde les fantasmes inconscients et apporte une

satisfaction substitutive du succès.

4.3. L’échec la culpabilité et la castration de l’autre

Parmi les nombreuses fonctions agressives que l’échec autorise il en est une essentielle qui se retrouve presque

toujours, c’est son rôle culpabilisant. L’échec doit accabler l’autre, le responsable sous la culpabilité.

4.3.1. Le rapport au père

L’échec

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