Approche Ethnologique de l'Enfant
Fiche : Approche Ethnologique de l'Enfant. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Fraren • 24 Mars 2021 • Fiche • 1 061 Mots (5 Pages) • 611 Vues
QUESTION N° 1 : Qu’est-ce qui vous paraît intéressant dans l’approche éthologique de l’enfant ?
Selon Charles Darwin (1809-1882), l’ethnologie est l’étude comportementale, environnementale et évolutive de l’être humain. Entre sciences et psychologie, l’ethnologie permet d’aborder les sujets de la reproduction, du corps, de l’alimentation, du comportement social, du comportement territorial, de la génétique et de la communication. De même que l’éthologie, mais qui se concentre sur les espèces animales.
Si “L’Origine des Espèces” paru en 1859, est un ouvrage devenu un des plus solides piliers des sciences humaines, Darwin théorise également sur l’ethnologie de l’enfant, qu’il établit en observant sa propre progéniture : « L’Esquisse biographique d’un petit enfant » paru en 1877, fut gratifié d’origine de la psychologie génétique en offrant à l’enfant un statut psychique fort et une prise de conscience générale. Dans son livre, Darwin se montre très précis concernant les anecdotes de son premier fils, âgé de seulement quatre mois en 1850. Darwin relate :
« Le 114e jour, il glissa sa main le long de mon doigt de manière à pouvoir prendre l'extrémité de celui-ci dans sa bouche. Cela se produisit plusieurs fois : à l'évidence, il ne s'agissait pas d'un hasard, mais d'un acte rationnel. Les mouvements volontaires des mains et des bras étaient donc fort en avance par rapport à ceux du corps et des jambes. »
Darwin va mettre un point d’honneur à l’étude des expressions faciales de son fils. Il tente même quelques expériences en produisant volontairement des bruits forts et désagréables, afin de s’interroger sur ses réactions. C’est d’ailleurs cela qui lui inspirera cette question :
« Ne pouvons-nous pas soupçonner que les peurs des enfants, vagues mais bien réelles et tout à fait indépendantes de l'expérience, sont les effets hérités des dangers réels et des superstitions grossières des époques sauvages les plus reculées ? »
Ce que Darwin veut dire par là, c’est que selon ses propres hypothèses, les sentiments primaires comme la peur ou la colère, viendraient de l’évolution humaine, lorsque nous étions encore aux temps préhistoriques, et peut-être même, bien avant d’entrer dans le statut d’humain.
C’est ce point de vue en particulier que je partage. Ces émotions, certes simples mais puissantes, sont approuvé par beaucoup, comme provenant de toute l’animalité des premiers hommes, ainsi que de l’environnement dans lequel ils ont évolués. Dans un milieu hostile, l’homme a façonné et développé son instinct de survie, qu’il soit environnemental ou psychique. Cela, apparaissant déjà chez le fœtus in utero, qui voit son rythme cardiaque s’accélérer et sa position se mettre sur la défensive, lorsque sa mère réagit suite à évènement soudain, agressif ou terrifiant. Le fœtus à tendance à se recroqueviller sur soi, ou à s'agiter, trahissant ses propres émotions, malgré son état globalement végétatif durant toute la durée de la grossesse ainsi que les semaines qui suivront.
Dix jours après sa naissance, le bébé se sensibilise et s’émeut. Il réagit plus ou moins nerveusement (pleurs, frémissements et autres) s'il ressent une douleur, une tension, ou l’absence. Il développe petit à petit ses mouvements,
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