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Développement Psycho-affectif Selon Freud

Note de Recherches : Développement Psycho-affectif Selon Freud. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  9 Mai 2013  •  1 625 Mots (7 Pages)  •  2 168 Vues

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Il est difficile d’aborder ce domaine sans commencer par S. Freud dont les apports théoriques ont été considérables et restent une référence dans la compréhension du fonctionnement psychique. Freud décrit 3 éléments fondamentaux dans la description des faits psychiques :

- Point de vue dynamique : Freud met l’accent sur la notion de conflit. Pour lui, toute conduite est le résultat d’un conflit, d’une opposition ou d’une interaction de forces en présence ; conflit entre l’individu et le milieu extérieur mais aussi conflit à l’intérieur du sujet lui-même (conflit intra-psychique) (ex : grandir).

- Point de vue topique : permet de repérer dans l’appareil psychique des zones différentes caractérisées par un fonctionnement propre. La description d’une vie inconsciente, intervenant dans la détermination des conduites, est une des données fondamentales de la psychanalyse. Freud a évolué et a substitué l’opposition initiale syst. Inconscient- syst. Préconscient-conscient à la distinction de 3 systèmes (1920) : Importance de 3 instances : le Ça (réservoir des pulsions, syst. inconscient, instance qui prédomine au début de la vie et qui obéit au principe de plaisir), , le Moi (pilier de la personnalité, instance dérivé du ça confronté aux principes de réalité, partie consciente du psychisme, lieu de compromis entre le ça et le Surmoi, qui lutte contre l’angoisse liée aux conflits par certaines opérations psychiques inconscientes, défensives appelées mécanisme de défense contre l’angoisse) et le Surmoi (instance interdictrice interne inconsciente, qui correspond à l’intériorisation des interdits parentaux).

- Le point de vue économique permet d’évaluer le devenir de l’énergie psychique qui se répartit entre la réalisation des pulsions « processus dynamiques consistant en une poussée qui fait tendre l’organisme vers un but » (Laplanche et Pontalis) et les opérations défensives s’opposant à la réalisation d’une satisfaction pulsionnelle trop directe car alors source d’angoisse. Elle permet d’évaluer la part de plaisir authentique et de déplaisir ou d’angoisse.

Il est important d’évoquer de façon plus détaillée le développement pulsionnel décrit par Freud qui, selon lui, oriente toutes nos conduites, y compris les plus précoces. Les pulsions sont l’expression concrète et psychologique des intérêts profonds du sujet. Chaque pulsion a sa source dans une excitation corporelle créant un état de tension, elle tend à la réalisation d’un but qui lui est spécifique et qui supprime l’état de tension, elle cherche sa satisfaction dans un type particulier d ‘objet. Ainsi on peut identifier la pulsion par son objet (ce par quoi est satisfaite la pulsion) et par son but (la libido représente l’E de la pulsion sexuelle par ex.). La théorie freudienne des pulsions a connu plusieurs remaniements. Il a d’abord opposé les pulsions sexuelles aux pulsions d’auto-conservation ou pulsions du Moi puis dans un second temps, il oppose pulsions de vie comprenant les pulsions sexuelles et les pulsions du moi aux pulsions de mort dont l’agressivité est une manifestation.

Les pulsions sexuelles représentent, pour Freud, le moteur de bien des conduites de l’adulte mais aussi de l’enfant. En effet, « la sexualité ne désigne pas seulement les activités et le plaisir qui dépendent du fonctionnement de l’appareil génital, mais toute une série d’excitations et d’activités présentes dès l’enfance, qui procurent un plaisir irréductible à l’assouvissement d’un besoin physiologique fondamental (respiration, faim, fonction d’excrétion, etc.) et qui se retrouvent à titre de composantes dans la forme dite normale de l’amour sexuel » (Laplanche et Pontalis). Ainsi la libido se manifeste différemment tout au long du développement et investit dans l’enfance des zones du corps privilégié dites érogènes (orales, anales, phalliques) avant de se centrer sur le domaine de la sexualité génitale adulte.

La notion de refoulement

C’est un concept fondamental à la conception freudienne de la vie psychique. Il s’agit d’une « opération par laquelle le sujet cherche à repousser ou à maintenir dans l’inconscient des représentations (images, pensées, souvenirs) liées à une pulsion ». Le refoulement apparaît donc comme un mécanisme de défense contre l’angoisse tout à fait essentiel. D’un point de vue général, le refoulement peut être considéré comme « un processus psychique universel en tant qu’il serait à l’origine de la constitution de l’inconscient comme domaine séparé du reste du psychisme. » (Laplanche et Pontalis).

Sexualité infantile

Freud a mis en avant que la sexualité ne se réduit pas à la sexualité génitale adulte mais se développe en deux temps : infantile et post-pubertaire, séparés par une phase de latence. La sexualité infantile se développe en plusieurs phases, d’abord caractérisée par des pulsions partielles, composantes de la pulsion sexuelle, rattachées à des sources d’excitations corporelles déterminées –les zones érogènes – et se manifestent à travers des conduites isolées entraînant un plaisir spécifique. Fonctionnant de façon plus ou moins indépendante au départ, les pulsions partielles s’unifient et s’organisent sous le primat de la zone génitale entre 3 et 6 ans et définitivement lors de la puberté. Les stades de l’évolution libidinale sont caractérisés par une zone érogène prévalente (orale, anale, phallique) et par un mode de relation d’objet calqué sur l’activité de la zone érogène. Les différentes périodes

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