Analyse de pratique professionnelle en service d'oncologie médicale
Compte rendu : Analyse de pratique professionnelle en service d'oncologie médicale. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar issou345 • 27 Décembre 2020 • Compte rendu • 1 684 Mots (7 Pages) • 821 Vues
Rhinocéros : Résumé et analyse
Acte 1 :
Sur une place publique, dans un petit village se déroule le premier acte de la pièce, on nous présente alors Béranger, un alcoolique semi-dépressif et plutôt naïf ; ainsi que son ami Jean, un homme propre sur lui, travailleur, et cultivé. Les deux amis discutent de leurs différences mais au fur et à mesure de cet échange, on s’aperçoit du fossé qui sépare les deux personnages, Jean critiquant de plus en plus son ami (sa tenue vestimentaire, son comportement, ses problèmes d’alcool, de cœur, ou encore son manque de culture). Durant leur discussion, le spectateur suit en parallèle le dialogue de deux autres personnages, un vieux monsieur et un logicien, les répliques des deux duos se ressemblent de plus en plus jusqu’à devenir les mêmes à la fin de la discussion.
On assiste alors à la première apparition d’un rhinocéros, traversant la place dans un sens puis dans l’autre. Ce dernier passage cause la mort du chat d’une ménagère en le piétinant avant de repartir. S’ensuit une discussion au sujet de la nationalité du rhinocéros : asiatique ou africain ? Pui se pose la question suivante : Etait-ce le même rhinocéros lors des deux passages ou était-ce deux rhinocéros passant par le même endroit ? Le Logisticien, plutôt que de répondre à ces questions, explique qu’elles ne sont pas les bonnes questions et entreprend une ré-explication et une exposition du contexte de ces questions.
Juste avant la fermeture du rideau, on voit Béranger boire un cognac pour se consoler du tort qu’il a causé à Jean, en confrontant sans cesse lors de leur discussion leurs avis divergents sur le nombre de cornes des rhinocéros asiatiques et africains. Jean état parti à la suite de cette rixe, nul ne reproche à Béranger son alcoolisme, ce qui lui convient d’ailleurs fort bien. La ménagère et le reste des acteurs entament alors une procession, accompagnant la triste dame jusque dans les coulisses, et laissant Béranger seul à sa table jusqu’à la fermeture du rideau.
Acte 2, (premier tableau) :
A l’étage et dans le bureau d’une administration quelconque, les personnages discutent de la vraisemblance du rhinocéros de l’acte premier. Voici les hypothèses de chacun d’entre eux :
Béranger : L’ayant vu de ses propres yeux, il affirme la vraisemblance de ce pachyderme.
Daisy : Tout comme Béranger, elle affirme elle aussi l’existence de ce rhinocéros.
Dudard (un collègue) : Malgré qu’il n’ait pas assisté en personne aux évènements, il fait preuve de logique et, s’appuyant sur son journal, (rubrique des chats écrasés) précise que s’il y a eu un chat écrasé et qu’aucune autres contre-hypothèses à celle du rhinocéros n’est proposée, alors il faut privilégier cette dernière.
Botard : Lui, (qui n’était d’ailleurs pas sur place non plus) penche en faveur de l’hallucination collective de ses collègues et trouve complètement invraisemblable qu’un rhinocéros se balade en ville.
M. Papillon (le patron) : Trouve quant à lui la discussion stérile et pense que ses employés feraient mieux de travailler plutôt que de se répandre en propos futiles et improductifs.
La discussion s’éternise et, avant qu’elle ne vire à la joute verbale, M. Papillon l’interromps en menaçant ses employés de retenir ce temps perdu de leurs payes, ces derniers se remettent donc au travail. M. Papillon remarque ensuite le retard d’un de ses employés, M. Bœuf, c’est alors que la femme de l’intéressé surgit depuis la cage d’escalier dans la pièce, visiblement à bout de forces et épuisée par une course éprouvante. Elle explique ensuite avoir été poursuivie par un rhinocéros jusqu’au bureau, c’est alors que l’on entend un premier barrissement. Les personnages ont alors à peine le temps de l’apercevoir que le rhinocéros détruit les escaliers. Mme. Bœuf se rend alors compte que ce rhinocéros n’est autre que son mari sous forme animale. Les autres personnages, eux, débattent sur la vieillerie de ces escaliers en bois vermoulu et exposent le fait qu’ils auraient dû être changés depuis longtemps. Ils débattent aussi de la nationalité du rhinocéros (asiatique, africain ?). Mme, Bœuf, décide de rejoindre son mari et saute sur son dos, les deux partent alors au galop. Daisy entreprend quant à elle une action sensée et décide d’appeler les pompiers, ces derniers lui explique qu’ils mettront du temps à arriver du fait d’un grand nombre (dix-sept officiellement mais bientôt trente-deux !) de rhinocéros répandus partout dans la ville. M. Papillon insiste alors sur le fait que le temps de travail perdu à cause de ce rhinocéros devra être rattrapé. M. Botard explique son idée selon laquelle ce rhinocéros serait qu’un faux-mystère, un canular en quelque sorte, il se met donc en tête de consulter les autorités compétentes pour élucide ce mystère, un peu à la manière d’un détective. Les pompiers arrivent ensuite et, malgré les enfantillages des personnages effrayés par la hauteur de la grande échelle, ils sortent un à un.
Acte 2, (second tableau) :
L’action se déroule dans la maison de Jean, sa chambre, sa salle de bain et son salon plus précisément. Béranger lui rend visite pour s’excuser de l’avoir fâché.
Durant leur discussion, Jean, qui a de plus en plus chaud multiplie les allers-retours entre son lit et la salle de bain, sa toux se fait de plus en plus rauque et forte (ressemblant à un barrissement), son mal de tête grandit aussi, laissant apercevoir au début sur son nez une bosse, puis ensuite une corne, sa peau se fait quant à elle verdâtre. Le spectateur devine donc l’accélération de la transformation en rhinocéros que vit Jean. Au rythme de sa transformation, ce dernier devient de plus en plus désagréable avec son ami. Il exprime au long de leur discussion vouloir « du changement » ; « retourner à l’intégrité primordiale » ; ou encore remplacer la loi de la morale par celle de la nature.
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