Analyse de pratique professionnelle en service d'oncologie médicale
Compte rendu : Analyse de pratique professionnelle en service d'oncologie médicale. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ELZHYR • 27 Décembre 2020 • Compte rendu • 865 Mots (4 Pages) • 3 580 Vues
[pic 1] | Institut de Formation en Soins Infirmiers du CHRU De Tours 2 rue Mansart – CHAMBRAY LES TOURS | [pic 2] |
ANALYSE DE PRATIQUE PROFESSIONNELLE
Contexte
Étudiant infirmier en deuxième année, j’effectue mon stage en service d’oncologie médicale en hospitalisation complète/hospitalisation de semaine dans la région Centre-Val-De-Loire.
Dans ce service il y à 22 chambres. 10 d’hospitalisation complètes et 12 d’hospitalisation de semaine.
Je suis de nuit, mes horaires sont 21h-7h du matin. L’équipe dans mon unité est comprise d’un infirmier, d’une aide-soignante et d’un interne, lui étant chargé du pôle cancérologie.
Situation
Nous sommes le samedi matin, pendant le tour de 4heure du matin. Pendant ce tour nous posons les perfusions prescrites, prenons les constantes des patients si ils ont une surveillance particulière ou si ils sont réveillés. Nous vérifions le bon débit des perfusions, les urines afin de surveiller la fonction rénale, et vérifions le point de ponction des patients, soit des chambres implantable où des cathéters périphériques.
L’un des patients d’hospitalisation complète avait de la température, 38,6, une situation d’hyperthermie bien qu’un traitement de Paracétamol ai été mit en place par intra-veineuse à deux heures du matin. Une surveillance à été mise en place par l’interne de garde tout les deux heures avec une prescription de bilan sanguin et d’hémocultures si hyperthermie.
Je vais avec l’infirmier et une autre infirmière du service d’hématologie afin de réaliser la prise de sang dans les règles de bonne pratique, je réalise la prise de sang et l’infirmière me fait relever le fait que mon aiguille n’était pas assez inclinée pour atteindre une veine, élément que je corrige mais qui n’a pas rassuré le patient étant donné qu’il à ouvert les yeux directement et à suivi le soin que je lui prodiguais A ce moment son visage était crispé, cela était surement due au fait qu’il avait chuté la veille dans la nuit et qu’il avais une fracture à l ‘épaule gauche, donc du coté opposé ou je piquais. Bien que je lui ai stipulé le fait qu’il n’avait pas besoin de bouger, il s’est mobilisé ce qui à été douloureux pour lui.
Le patient concerné était en fin de vie et était considéré comme « réa moins » ce qui signifie que en cas de crise l’acharnement thérapeutique n’est pas de vigueur. Le patient était très amaigri, après lui avoir fait la prise de sang, les infirmiers qui m’accompagnaient vérifiaient l’état du patient, qui semblait fatigué et algique au vue de son faciès. ( évaluation Algo+) Le patient présentait des signes de jaunisse, caractérisée par un jaunissement de la peau, du blanc des yeux traduit par une accumulation de bilirubine, elle démontre un trouble physiologique et n’est pas une maladie au sens propre.
Les infirmiers du service et moi-même sommes restés dans la chambre quelques temps à discuter du service, du personnel, des patients, et du patient concerné sans prendre en compte le contexte. Soit le fait que nous sommes dans la chambre d’un patient, somnolent et algique à 4heure30 du matin que nous avons réveillé tout les deux heures depuis 22h.
Les discussions étaient très centrées sur l’aspect médical des patients de l’unité, leurs nom cités, ainsi que leurs numéro de chambre et certains traitement de chimiothérapie ainsi que les potentiels patients problématiques « Oui, Monsieur X qui fais que de cracher du sang depuis 3 heure, il fais que nous appeler, j’en peux plus… » ou encore « la dame chambre 12 j’ai sa pompe à morphine qui fais que de sonner pour obstruction, ça fais 6 fois que j’y vais ».
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