Freud sur la religion
Fiche de lecture : Freud sur la religion. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mathou.00 • 31 Octobre 2024 • Fiche de lecture • 1 398 Mots (6 Pages) • 46 Vues
Le chapitre 1 commence par une critique et analyse de Freud quant à la société. En effet, il critique le fait que les humains convoitent et admirent dans la vie le pouvoir, le succès et la richesse. Selon Freud, cela ne fonde pas de vraies valeurs dans la vie humaine. Il mentionne que certaines personnes, des « grands hommes », sont admirées pour d’autres critères que ceux évoqués précédemment (richesse, succès ou bien statut social). Ils incarneraient donc des valeurs plus profondes et significatives, c’est pourquoi il dit dans un premier temps que ces « grands hommes » ne sont reconnus que par une minorité (car ils ne répondent pas aux critères des « buts et idéaux communs ») et délaissés par une majorité. Puis il revient rapidement sur ces propos en disant qu’il ne peut affirmer cela, car il s’agit d’une vision trop simpliste : l’homme est compliqué et laisse percevoir une différence entre ce qu’il pense et ce qu’il fait.
Cette courte introduction lui permet alors de créer une parfaite transition en mentionnant qu’un de ses amis est un de ces « grands hommes » qu'il évoquait auparavant.
Partie 1 : Découverte du Sentiment Océanique et son lien avec la Religiosité
Freud évoque une correspondance avec un ami qui partage son point de vue sur la religion. Mais cet ami lui fait part, selon lui, de ce qu’est la source de la religiosité. Il explique alors qu’elle viendrait d’un sentiment qui est une « sensation de l’éternité » et qui serait partagé par de nombreuses personne. L’ami de Freud souligne que ce sentiment, qu'il décriit comme « océanique » (c’est-à-dire le fait d’être, quoi qu’il advienne, lié à ce monde), est tout à fait subjectif et non lié à des croyances religieuses. Mais malgré tout, il serait utilisé par les systèmes religieux, car ils permettraient de le canaliser ; c’est pourquoi un individu, même sans foi, peut s’identifier comme religieux. L'auteur se montre sceptique face à cette idée, admettant ne pas ressentir lui-même ce sentiment. Ce sentiment est pour lui plutôt d’ordre intellectuel, mais non dépourvu d’une tonalité sentimentale. Il n’est pas non plus convaincu par la nature primaire de ce sentiment. Il pense que ce sentiment ne peut être inné, car complexe et dû a d’autres expériences psychologiques. Freud tient une position ouverte, car il reconnaît la présence de ce sentiment chez d’autres. Il se pose alors la question de savoir si ce sentiment est bien interprété et s’il est réellement la source des besoins religieux. Pour cela, il suggère qu'il serait utile d’analyser les expériences et les mécanismes psychiques qui pourraient contribué à la formation de ce sentiment océanique
Partie 2 : Le Moi et ses Frontières
Dans cette partie, l’auteur analyse la formation du Moi. Il dit dans un premier temps que la formation du Moi est souvent perçue comme quelque chose de solide, d’indépendant du monde extérieur. Mais pour Freud, cette perception est trompeuse. L’auteur évoque tout d’abord le fait que le Moi s’étende vers l’inconscient (le ça). Il illustre également son propos en nous faisant part de l’exemple de l’état amoureux où l’individu ressent une unité avec l’autre, menant alors à la pseudo-disparition des frontières du Moi avec l’extérieur. Il aborde aussi le cas des pathologies où le Moi est également sujet à des perturbations et où les frontières avec le monde extérieur sont affectées. Freud affirme que le sentiment du Moi évolue au cours du développement et n’est pas inné. Il donne alors l’exemple du nourrisson qui ne différencie pas encore son Moi du monde extérieur. Cette distinction se fait avec le temps : une des distinctions qu’un bébé fait est par exemple, le désir du sein maternel. En effet, pour accéder à ce désir, il faut une « action particulière » ; dans ce cas précis, il s’agit du cri de réclamation. C’est alors que le bébé se rend compte qu’il y a bien le « moi » et, à l’extérieur, un objet (le sein maternel). L’extérieur peut être à la fois source de plaisir et de déplaisir. Il en est de même pour le Moi : en effet, parfois certaines douleurs ou tourments peuvent sembler externes mais sont en réalité causés par le Moi lui même. Avec l’expérience, l’individu réussit à développer un procédé qui distingue ce qui est interne/externe. Vient alors le besoin du Moi de se détacher,d’éviter toutes sensation désagréable. Le Moi apprend donc à réagir face aux sensations négatives pour limiter les sensations de déplaisir. Mais Freud prévient que si le Moi réagit de la même manière pour gérer des déplaisirs internes et externes, alors cela pose problème et peut mener à des « troubles morbides » (par exemple, le fait de refouler/ d’éviter ses émotions de la même manière qu’on évite une douleur physique pose problème : cela peut mener à l’hystérie selon Freud).
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