Vie politique française

Séance 4

TD Vie politique française

L’élite des colonies, vont retenir le message et vont le retourner contre les colonisateur, le concept de nation est à la fois conservateur et progressiste puisque les idéaux émancipateur qui avais été véhiculer par les lumières vont être repris par les élites coloniales qui vont dire que eux aussi ont le droit d’avoir une nation et c’est ce qu’il va jouer un rôle important dans la décolonisation

Document 3

Le document est un extrait du livre de l’historien Français spécialiste du colonialisme Gilles Manceron nommé Histoire des gauches en France sorti en 2005. Dans son livre, il retrace l’histoire et la formations du parti de la gauche française sous différent regard tel que politique, sociale, économique ou encore culturelle. Dans cet extrait, l’auteur analyse les différentes relations qu’a la gauche avec le colonialisme au 19ème siècle.

Gilles Manceron commence par défendre l’idée que « la colonisation ne fait pas l’objet d’un clivage entre gauche et droite au début de la IIIe république ». En effet, c’est du coté des républicain que l’on retrouve les plus grosses oppositions. Nous avons d’un coté les partisans du colonialisme et de l’autre ceux qui s’y oppose. C’est notamment en 1885 à la Chambre des députés que se déroule un grand nombre de débat parlementaire et de discours. Du coté du « parti colonial » on retrouve Léon Gambetta qui a toujours était favorable au colonialisme et il le fait savoir à travers son journal La république française. Il est soutenu par Eugène Étienne et Jules Ferry qui seront également de grand partisan du colonialisme. On retrouve néanmoins une très forte opposition, en effet, les opposants au colonialismes se référent aux pensée des Lumières qui sont totalement contraire au colonialisme et surtout, contraires aux droits de l’homme. Les opposants accusent cette politique de « détourner la France de la revanche sur l’Allemagne » ou encore que les colonies ne sont pas rentables financièrement. De plus, cette politique est pour eux immorale, et c’est la thèse que défend Georges Périn, député radical de Limoge, qui voulais l’évacuation du Tonkin. Lors du débat du 25 juillet, Jules Ferry présente sa thèse sur le « droit des races supérieurs vis-à-vis des races inférieurs ». Nombreux sont ceux qui décline ses arguments, comme les député Camille Pelletan, Jules Maigne ou Frédéric Passy qui est partisan d’un droit international. Également Georges Clemenceau qui se réclame d’une pensée anti coloniale, révoque la thèse de Ferry en prenant l’exemple des Allemands qui avais déjà employé ces thermes de races inférieurs et supérieurs. Suite à la victoire de Ferry le 30 juillet 1885, il y a une division des républicains mais le débat refait surface quelque mois plus tard lors des élections d’octobre. Passy, Pelletan et Clemenceau plaident à nouveau en faveur de l’évacuation. Cependant le président du Conseil, Henri Brisson défend l’idée selon laquelle « l’abandon » ou « la désertion » serait impossible sous peine du déclin de la France. Le gouvernement obtient finalement de justesse un vote favorable pour la poursuite des projets coloniaux et Clemenceau souligne que c’est la première fois qu’est approuvée par le vote d’une assemblé républicaine, « que les droits de l’homme ne s’appliquent pas à tout les êtres humains ». On parle de la transformation des droits de l’homme« droits de l’homme blanc ».

Document 5

Le document est un extrait du livre de l’historien et Universitaire Jean Garrigues, Banania, histoire d’une passion Française publié en 1991. Dans son livre il retrace l’histoire de la célèbre boisson chocolaté Banania. La marque nait en 1912 et c’est Pierre-François Lardet, un banquier et journaliste qui en est le créateur. C’est un voyageur et c’est lors de son passage dans un village indien au bord du lac Managua en 1910 qu’il découvre le breuvage, crée par des femmes indiennes. C’est une boisson composé de farine de banane, de céréales pilées, de cacao et de sucre. Il va mettre 2 ans à concrétiser son idée et le Banania vois le jour en 1912. La fabrication démarre doucement avec seulement quelque ouvrier et la marque met en avant les propriété nutritive de la boisson à une époque ou se dresse l’avènement de l’enfant Roi.

La population souffre de carence notamment en vitamine A et C, en lait et en viande. Le mythe de la France d’outre mer bat son plein et c’est la marque qui va en être bénéficiaire, Lardet vois

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