Réforme Des Retraites

La réforme

des

retraites

Introduction

En vingt ans nous avons connus pas moins de cinq réformes des retraites (1993, 2003, 2008 et 2010). La dernière réforme de 2010 prévoyait un recul de l'âge légal de départ (2018 => 62ans), un recul de l'âge de départ à taux plein (65ans => progressivement à 67ans), une hausse de la durée de cotisation (2013 => 41,5 ans ; 2035 => 45ans), un alignement des cotisations retraites ( le public cotisera autant que le privé), une hausse des impôts pour les hauts revenus (de 40% à 41%), des compensations (pénibilité, longue carrière...)...

Le 18 septembre 2013, Marisol Touraine à présenté son projet de réforme des retraites en Conseil des ministres. Le projet de loi a été examiné le 30 septembre par la Commission des Affaires sociales et adopté le 2 octobre. Il a ensuite été présenté à l'Assemblée Nationale le 7octobre. Le mardi 15 octobre, l'Assemblée à été favorable à se projet (270 voix pour et 249 voix contre) après 1 semaine de débat. Le texte est transmis depuis le 28 octobre au Sénat pour être débattu. Il devrait être voté de manière définitive et entrer en vigueur avant la fin de l'année 2013.

Sans cette réforme, le déficit passerait de -19 milliards d'euros en 2014 à près de -24 milliards d'euros en 2040. Avec la réforme : déficit passera de -19 milliards d'€ en 2014 à -0,4 milliards en 2020 et se stabilisera à 0 à partir de 2040.

La réforme est-elle nécessaire ? Dans un premier temps nous allons voir pourquoi le gouvernement y est favorable. Dans un second temps, pourquoi l'opposition ne souhaite pas cette réforme.

Problématique : La réforme est-elle nécessaire?

I) Oui, le point de vue du gouvernement.

II) Non, le point de vue de l'opposition.

I) Oui, le point de vue du gouvernement.

Depuis 2005 le système des retraites est en fort déficit. Celui ci s’accroît d'année en années. Sans réforme, il atteindrait les 20,9 Milliards d'euros à l'horizon 2040. Cette nouvelle réforme doit permettre de dégager environs 7Milliards d'euros d'ici 2040 ; année pour laquelle on estime que le régime s'auto-équilibrera.

A l'heure actuelle le système est en total déséquilibre, il y a plus de retraités que de cotisant. Le gouvernement souhaite des résultats rapides et durables. L'objectif est de réduire le déficit mais surtout de redonner confiance aux jeunes qui sont déjà touchés par le chômage et se sentent pénalisé par ce système inéquitable.

La nouvelle réforme; dans la continuité de celle de 2010se veut plus juste et plus simple. Elle augmenterait le montant des cotisations et reculerait l'age de départ à la retraite à 67 ans.

Il faudra donc cotiser 43 ans. Pour une réforme plus juste, le système prendra en compte de nouveau critères : Les salariés à faible rémunération et ceux à temps partiel seront aidés pour la validation de leurs trimestres. Amélioration aussi du coté des agriculteurs, qui toucherons dorénavant une pension d'un minimum de 75% du smic.

Un compte pénibilité sera ouvert avec un quotas de points qui permettrons soit de changer de filière (avec formation prise en charge), soit d’accéder à une retraites anticipée. Autre nouveauté de cette réforme : les années d'études et d'apprentissage seront prise en compte dans la validation des trimestres.

II) Non, le point de vue de l'opposition.

- Article tiré du FIGARO : « Retraites : une réforme qui manque de courage selon l'UMP. »

Les responsables de l'UMP pensent que la réforme des retraites proposée pour 2014 comporte de multiples inconvénients. Le député de la Drôme dit qu'il y a une injustice concernant les droits familiaux. La nouvelle réforme viserais à augmenter la CGS, or le député de la Drôme n 'adopte pas ce point de vue puisqu'il trouve que l'augmentation des impôts, aujourd'hui en France, est bien assez élevé et juge cela insupportable pour les ménages.

Les solutions, selon certains politiciens, seraient de cotiser plus longtemps, de reporter l'âge légal de départ et de supprimer les régimes spéciaux. C'est ce que voulait mettre au point François Fillon. Il proposait de développer la retraite par capitalisation pour que le régime de répartition soit sécurisé. Bruno Le Maire estime que le but de Jean Marc Ayrault serait de faire en sorte que les français aient une certaines confiance sur cette réforme en leur promettant que leur système sera sauvé, mais celui-ci trouve des « solutions » peu adaptées, qui ne garantissent aucune résolution.

- Article tiré du Figaro : Raymond Soubie : « Cette réforme vise à la prudence, bien plus qu'à l 'éfficacité. »

Raymond Soubie, qui est l'ancien conseiller social de Nicolas Sarkozy, pense que cette réforme est inefficace car celle-ci n'apporterai qu'un tiers du besoin de financement, ce qui ne serait pas suffisant pour combler le déficit de l'État, par exemple, car la hausse des impôts ou la baisse des dépenses ne sont pas des solutions adaptées.

De plus, elle ne prendrai pas en compte les cotisations ainsi que l'âge ce qui est jugé comme essentiel pour les partis de droite. L'âge des retraites est un des critères les plus importants pour réformer celle-ci.

Cotés salariat

Le coprésident du Parti de gauche (PG), Jean-Luc Mélenchon, a estimé mardi soir que la réforme des retraites, qui prévoit la hausse et l’allongement des cotisations, constituera une «série de ponctions» au détriment des salariés. «Au-delà de tout, qu’est-ce qui va commencer tout de suite ? Une baisse des salaires, c’est ça qui commence (...) sur la feuille de paie le salaire baisse», a affirmé l’ancien candidat à la présidentielle au JT de France 2.

La hausse

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