Quels sont les effets des modes de scrutin sur la vie politique ?

La représentation de la diversité des opinions politiques à toujours été importante et est rattaché aux valeurs de la démocratie. Il existe aujourd’hui de multiples façon d’élire, de choisir les représentants du peuple. Pourtant, il existe depuis plusieurs années un débat autour du mode de scrutin, c’est-à-dire les règles qui organisent les élections afin de définir comment les voies des électeurs sont transformées en siège. Ce débat à d’ailleurs resurgit au lendemain des dernières élections législatives qui ont portés la gauche vers la majorité à l’Assemblée Nationale. On se demande à la suite de ce débat quels sont les différents modes de scrutin proposée et leurs conséquences sur la vie politique ? Nous verrons dans un premiers temps que certain mode de scrutin privilégie la mise en place d’une majorité cohérente et dans un deuxième temps que d’autres modes de scrutin ont pour objectif une représentation plus juste des différentes opinions.

D’abord, certain mode de scrutin privilégie la mise en place d’une majorité cohérente. Ces modes de scrutin on pour avantage d’organiser la vie politique plus facilement et faire correspondre les couleurs politiques du pouvoir législatifs avec celles du pouvoir exécutif pour permettre une véritable coopération entre les deux. Ainsi, le pays est plus enclin à avancer dans le sens du parti élu et de ses idées. Il y a donc un véritable avantage à ce mode de scrutin qui favorise la prise de décision. C’est le cas du scrutin majoritaire. En effet, celui-ci est aujourd’hui utilisé au législative en France où il est uninominale et à deux tours. Il attribue au gagnant une part plus importante des sièges que ce qu’il a obtenue afin d’obtenir une majorité claire. Si on prend le cas présent, François Hollande, élu le 6 mai 2012, a besoin d’une majorité de son parti, c’est-à-dire le parti socialiste, au Parlement. Peu avant son élection, le Sénat est passé à gauche pour la première fois dans l’histoire de la cinquième république et, lors des élections législatives, il a obtenus une majorité à l’Assemblée Nationale. Dans cette situation, le président ainsi que le premier ministre et son gouvernement auront plus de facilités à faire passés des lois, des réformes au Parlement que le président élu à promis. On retrouve donc une coopération entre le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif mais aussi une cohérence entre les deux. Néanmoins, le scrutin majoritaire possède un inconvénient important : il ne donne pas une représentation des autres parties et efface la diversité des opinions politiques. Cela se constate par exemple lors des élections législatives britanniques aillant eu lieu deux ans avant l’élection de François Hollande. Le scrutin majoritaire concernait une douzaine de partis au total et quelques divers courants ou opinions politiques. Ces élections ont alors aboutis par une victoire du parti conservateur dans la Chambre des communes suivis du parti travailliste. Ce premier est d’ailleurs le parti de l’actuel Premier ministre, David Cameron. Le parti conservateur a obtenus 36.1% des voix exprimés tandis que le parti travailliste a obtenus 29.0% de celle-ci. Ils ont tout les deux respectivement obtenus 47.1% et 39.1% de la part des sièges à la Chambre des communes selon la Fondation Robert Schuman, soit 306 sièges et 258 sièges sur 650. L’objectif du scrutin majoritaire est ici rempli car il constitue une majorité. Le problème est que le troisième parti de ces élections, celui des Libéraux-Démocrates, est arrivé troisième avec 23% des voix exprimés et pourtant, ils n’ont obtenus que 8.8% des sièges, soit 57 sièges. C’est un peu plus de 5 fois moins que les conservateurs. Les autres parties combinées n’ont obtenus que 27 sièges à la chambre des Communes. Les deux partis principaux écrasent donc les autres partis qui représentent malgré tout un courant de l’opinion. Donc, certains mode de scrutin vont

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