Prise de décision à la maison blanche
Compte Rendu : Prise de décision à la maison blanche. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar sofisha • 6 Mars 2015 • 534 Mots (3 Pages) • 1 083 Vues
Ce texte aborde la prise de décision à la maison blanche. Selon l’auteur, la personnalité du président influence la prise de décision. En effet, la personnalité du président est aussi importante que son autorité. D’ailleurs, son autorité dépend de son pouvoir à persuader les citoyens plutôt que ses pouvoirs constitutionnelles. De plus, selon James D. Barber, il y a trois éléments fonda-mentaux qui forme le caractère présidentiel: le caractère individuel, la vision du monde et le style politique. Celui-ci croit que la personnalité présidentielle est créée d’après les expériences per-sonnelles. Ensuite, on apprend qu’il y a quatre types de personnalité : l’active-positive, l’active-négative, la passive-positive et la passive-négative. L’appartenance à un de ces types de personna-lité se définit grâce à l’énergie investie dans le travail et le niveau de satisfaction que ressent le président face au travail accompli. Selon l’auteur, peu importe le type de personnalité, il est es-sentiel qu’il ait 6 habilités précises. Il doit être bon communicateur, qu’il puisse se développer avec l’expérience, qu’il soit capable d’organiser une bonne équipe autour de lui en tirant avantages de celle-ci, qu’il soit capable d’user de ses pouvoirs en vue de gagner le soutien des citoyens, qu’il ait un esprit visionnaire et qu’il soit capable de traiter l’information pour trouver une solution dans un délai raisonnable. Le plus important est que le président possède une intelligence émotionnelle stable. Par ailleurs, l’auteur nous parle de trois modèles de gestion décisionnelle. Tout d’abord, il y a le modèle hiérarchique. Celui-ci est présent sous forme pyramidale, le président étant en haut de la pyramide donne des ordres qui voyagent de haut en bas, en passant par chaque échelon. Ce modèle ne laisse pas place aux conflits, mais n’est pas adapté aux situations d’urgences puisqu’il est lent. Ensuite, il y a le modèle compétitif, celui-ci peut être conflictuel puisque le président attribut les tâches à chacun. Ces conflits peuvent être nocifs pour le processus décisionnel. Pour finir, il y a le modèle collégial. Celui-ci évite les conflits puisqu’il y a beaucoup de conseiller qui y siège avec un bon esprit de collaboration entre le président et ceux-ci. Son désavantage est l’augmentation de pensée de groupe. Selon William Newman, il y a trois raisons expliquant l’évolution des modes de gestions. L’économie de temps et d’énergie, la pression politique et l’apprentissage. D’ailleurs, il y a quatre types de leadership présidentiel. Premièrement, le navigateur, celui-ci est le plus alerte, ses conseillers sont très impliqués ce qui rend le processus décisionnel lent. Deuxièmement, on retrouve la sentinelle, celle-ci est axée sur la prise de décisions préconçue. Troisièmement, l’observateur, celui-ci élabore les idées préconçues pour arriver à une décision. Il est dépendent de ses conseillers, puisqu’il n’a pas beaucoup de connaissance politique. Toutes ces caractéristiques permettent de mieux comprendre la structure décisionnelle. En effet, la personnalité du président et la structure adoptée sont incontournables pour la structure décisionnelle. Cependant, le président reste seul décideur à la maison blanche.
Bibliographie.
1. Jean-Frédéric Légaré-Tremblay
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