Les Crises économiques

Chapitre 8 : les crises économiques.

Le terme de crise évoque une situation pathologique, les conséquences et les causes de la crise qui sont mêlées sont généralement l’inflation, le chômage et de la même manière la récession.

I- Théorie et histoire des crises économiques.

La crise va être une réduction de la croissance. La théorie des crises économiques commence par une réflexion des sousbrossou de la croissance (=ralentissement) et on voit que la notion de crise est reliée à la notion de croissance. La théorie des cycles dans la croissance va permettre d’expliquer l’occurrence des grandes crises de 1929 et de 1973.

A. Croissance et crise : la théorie des cycles.

Dans cette pensée, on considère que la croissance économique est régulièrement ponctuée de crises, c’est-à-dire de ralentissement voir de diminution de la production. De ce point de vue les manifestations de la crise vont être la baisse de l’emploie et donc l’augmentation du chômage mais aussi de baisse de salaire. La baisse de salaire de même que la baisse de profits est un signe de la crise. Il y a plusieurs explications de la crise avancée par les théoriciens : elle peut être considérée comme un phénomène cyclique, d’autre vont dire qu’il s’agit d’un phénomène exogène (par exemple la crise u pétrole serait dut à la baisse des ressources naturelles), on peut aussi avoir des explications qui disent que la crise est considérée comme un phénomène endogène (la crise est liée à la structure même du système capitaliste.

1. La théorie des cycles.

Plusieurs auteurs dont Joseph Schumpeter qui a remarqué que le 19ème et le 20ème siècle connaissent une tendance générale de croissance économique mais cette tendance n’est pas régulière : elle est marquée par des cycles économique -> ce sont des périodes de récession suivies de périodes d’expansion qui semblent se reproduire avec une certaine régularité.

On a plusieurs types de cycles :

• Les cycles de Wheeler qui sont des cycles d’origines climatiques de 100, 500 et 1000 ans selon lesquels il existerait des climats plus favorables au développement des civilisations.

• Les cycles longs ou « cycles Kondratieff » : ces cycles seraient d’une durée de 40 à 60 ans composés de deux phases : une phase d’expansion durant laquelle les prix et la production augmentent et une phase de récession durant laquelle les prix et la production diminuent ou augmentent faiblement et pendant cette phase on a aussi une augmentation du chômage. Selon Kondratieff, de 1790 à 1940 il y aurait eut trois cycles Kondratieff. Pour lui un quatrième cycle avait commencé en 1940 avec la fin des 30 glorieuses puis une redescente jusqu’aux années 2000. Kondratieff pense que les phases d’expansion sont liées ou sont expliquées par des révolutions industrielles et technologiques. 1ère révolution autour du chemin de fer, on a eut aussi une évolution technologique fondamentale : l’électricité, mais aussi l’électronique, l’information ect..

• Les cycles Hansen-Isard qu’on appelle les « hyper cycles » ou « cycles des bâtiments et des transports » qui aurait une durée de 18 à 22 ans et serait spécifique à la GB et aux Etats-Unis.

• Cycle Juglar ou « cycles des affaires » ou « cycles majeurs » qui auraient une durée moyenne de 6 à dix ans. Il serait composé de deux phases et deux retournement : la première phase est l’expansion : dans cette situation la demande importante permet l’augmentation de tous les indicateurs économiques c’est-à-dire les prix, la production, les profits, les investissements et bien sur l’emploie. On arrive à un premier retournement : la crise et selon Juglar la cause de la dépression serait la trop grande prospérité ce qu’on appelle la surchauffe de l’économie. La seconde phase c’est la dépression : pendant cette période, l’offre est supérieure à la demande ce qui entraine la baisse de tous les indicateurs économiques et donc cette dépression en favorisant la baisse des prix et des salaires et permettrait un assainissement de l’économie. Tout cela annonce la reprise. Le second retournement serait un renversement de tendance qui annonce une nouvelle expansion et un nouveau cycle.

On voit que l’économie dans la théorie des cycles est toujours en déséquilibre lorsque la demande est supérieure à l’offre on est dans une phase d’expansion, la production augmente mais l’équilibre n’est pas atteins puisque la situation s’inverse brutalement et l’offre devient supérieure à la demande ce qui se traduit par une baisse des prix et une baisse de la production, l’économie passe donc d’un déséquilibre à un autre.

• Le cycle Klitchi ou

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