Le besoin de libre choix pour l'éleveur de sa méthode d'identification
Commentaire de texte : Le besoin de libre choix pour l'éleveur de sa méthode d'identification. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lululolo • 16 Mars 2015 • Commentaire de texte • 326 Mots (2 Pages) • 734 Vues
: • tout détenteur possédant au moins un animal (ovin ou caprin), qu’il soit éleveur professionnel ou particulier possédant quelques animaux pour l’entretien de l’espace, l’agrément ou la consommation personnelle, est tenu de se faire enregistrer auprès de l’Etablissement de l’Elevage de sa circonscription (EdE). Cet enregistrement est gratuit et obligatoire.
Toute la journée, la Confédération paysanne était mobilisée, à Privas (07), Vitré (35) et Cahors (46) pour réclamer la levée de l'obligation de bouclage électronique des petits ruminants, et le libre-choix des éleveurs de leur manière d'identifier leur troupeau. Le blocage de la production de puces électroniques à Vitré, l'occupation de la DDT à Privas et la mobilisation à Cahors ont permis d'obtenir enfin des avancées sur ce dossier crucial, symbolique de l'industrialisation de l'agriculture.
Dès 2015, il suffira de faire la preuve d'une traçabilité (par exemple avec des boucles classiques) pour que les animaux d'un troupeau soient comptabilisés. Les éleveurs n'auront donc plus à subir la perte de leurs aides européennes liées à leur chargement animal (ICHN*, MAE*, aide bio), qui s'ajoutait à la perte de l'aide ovine/caprine. Cette décision implique donc de reconsidérer le cas des éleveurs sanctionnés cette année. Ce sera chose faite.
Sur le volet sanitaire, en Ardèche, où la DDCSPP faisait du zèle, le préfet s'est engagé à ne plus prononcer d'interdiction de mouvement ou de vente de fromage, dans la mesure où cela ne se fait pas ailleurs. La première semaine de janvier, un rendez-vous au ministère doit permettre de faire de cet engagement une position nationale pour rompre définitivement le lien entre identification électronique et sanctions sanitaires.
Après des années de lutte sur le terrain, la mobilisation a enfin payé ! Ces décisions démontrent clairement que le ministère a pris conscience que l'obligation de bouclage électronique des petits ruminants est entièrement déconnectée de la réalité des éleveurs. Il faut donc désormais passer le dernier pas, qui se joue au niveau européen : laisser le libre choix à l'éleveur de son mode d'identification !
...