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Le Leadership De L'onu

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Par   •  31 Janvier 2012  •  2 090 Mots (9 Pages)  •  1 781 Vues

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Le leadership de l’ONU : qui assure le véritable leadership à l’intérieur de l’ONU ?

Depuis sa création au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, l’ONU s’est affirmée

Comme l’un des piliers de la nouvelle gouvernance mondiale de l’après guerre. On peut

Même dire que sur le plan institutionnel, l’Organisation des Nations Unies constitue le

pilier de la gouvernance mondiale puisque aucune autre organisation internationale ne

rivalise tant au niveau de la taille, qu’à celui de la légitimité et des ambitions. Malgré qu’elle soit aujourd’hui incontestablement un phénomène important dans la vie de la communauté internationale de par les liens permanents qu’elle tisse entre les Etats , elle n’est pas pour autant, au même titre que les Etats, un acteur international au sens plein du terme. Se pose en effet la question de son degré d’autonomie dans l’action. Le Leadership , un terme emprunté à l'anglais, définit la capacité d'un individu à mener ou conduire d'autres individus ou organisations dans le but d'atteindre certains objectifs. On dira alors qu'un leader est quelqu'un qui est capable de guider, d'influencer et d'inspirer. Parmi les compétences (ou qualités) que l'on retrouve chez les leaders, on peut également citer : la vision, la stratégie, la persuasion, la communication, la confiance et l'éthique. A cet égard, il découle de l’Onu un leadership qui est difficile d’identifier du fait de la complexité de son fonctionnement et de sa structure.

Il semble bien que ceux-ci soient deux facteurs à l’origine de la gouvernance de l’Onu et qu’ils en constituent aussi sa faiblesse.

Pour analyser ce point, il convient de revenir sur les fondations de l’Onu et d’en distinguer les acteurs qui détiennent le leadership puis de revenir sur ses faiblesses : un pouvoir d’initiative et ses moyens d’actions.

Au regard de la complexité structurelle de l’Onu, il important de rappeler le rôle de la Charte qui la constitue et de définir les organes détenant le pouvoir qui permet d’influencer le devenir de l’organisation.

Un État qui devient Membre de l’ONU accepte les obligations imposées par la Charte des Nations Unies, traité international qui énonce les principes de base des relations entre pays. En vertu de la Charte, les buts de l’ONU sont au nombre de quatre : maintenir la paix et la sécurité internationales, développer des relations amicales entre les nations, coopérer à la recherche d’une solution aux problèmes internationaux en encourageant le respect des droits de l’homme, et être un centre où s’harmonisent les efforts des nations. La Charte est l’instrument constitutif de l’Organisation des Nations Unies. Elle fixe les droits et les obligations des Etats Membres et porte création des organes et des procédures. Convention internationale, elle codifie les grands principes des relations internationales, depuis l’égalité souveraine des Etats jusqu’à l’interdiction d’employer la force dans ces relations. Elle est donc la pièce maitresse de l’ONU sur qui tout repose, elle est la base du leadership onusien.

Les membres de l’ONU sont des pays souverains. L’ONU n’est pas un gouvernement mondial et ne légifère pas. Elle fournit toutefois les moyens d’aider à résoudre les conflits internationaux et de formuler des politiques sur les questions intéressant l’humanité. Ce faisant , tous ses membres , grands et petits, riches et pauvres, quel que soit leur système politique ou social, ont leur mot à dire et disposent d’une voix et d’un vote.

Avec pour responsabilité le maintien de la paix et de la sécurité internationales, le Conseil de Sécurité est au centre du système onusien comme l’affirme l’article 24 de la charte.

Il est l’organe charnière des Nations Unies. Ses résolutions sont obligatoires – leur respect est une autre question – il est celui qui autorise et légitimise le recours à la force et rien n’existe au‐dessus de lui, aucune instance ne contrôle la légalité de ses actes. Actuellement le Conseil de sécurité est composé de cinq Etats membres permanents ‐ la Chine, les Etats‐Unis, la Grande‐Bretagne, la Russie, et la France – et de quinze membres non permanents élus par l’Assemblée générale pour deux ans non renouvelables. Le Conseil peut prendre des mesures pour faire appliquer ses décisions. Il peut imposer des sanctions économiques ou ordonner un embargo sur les armes. En de rares occasions, le Conseil a autorisé les Etats Membres à employer " tous les moyens nécessaires ", y compris une action militaire collective, pour faire appliquer ses décisions. Le Conseil recommande en outre à l'Assemblée un candidat au poste de Secrétaire général et formule des recommandations sur l'admission de nouveaux Membres à l'ONU. Il est l’exécutif de l’ONU, son influence fait de lui l’organe qui permet à l’ONU d’atteindre ses objectifs.

Mais le Conseil de sécurité doit travailler en collaboration pour que l’ONU puisse fonctionner : on parle alors d’un leadership partagé d’une part avec les autres organes l’a composant puis avec ses institutions spécialisées.

Dans le cadre du fonctionnement de l’Onu, les organes la composant doivent agir ensemble et partagé la responsabilité par rapport aux objectifs à atteindre : on peut parler de leadership partagé. On y distingue le Secrétariat général qui est au service des autres organes principaux de l’ONU, dont il administre les politiques et les programmes. Il a à sa tête le Secrétaire général, nommé par l’Assemblée générale pour un mandat de cinq ans renouvelable, sur recommandation du Conseil de sécurité. L’Assemblée générale est par ailleurs le principal organe délibérant, directeur et représentatif de l’ONU. Composée des représentants des 193 États Membres de l’Organisation, elle offre un forum multilatéral de discussion unique sur tout l’éventail des questions internationales abordées dans la Charte. On y distingue en plus le conseil économique et social placé sous l’autorité de l’Assemblé générale, il élabore et coordonne les activités économique et enfin la Cour international de justice qui s’efforce de régler les litiges entre Etats. Ces objectifs ambitieux sont donc mis en œuvre par un exécutif un législatif, et un secrétariat qui contrôle l’administration onusienne. On peut donc percevoir une distribution des rôles d’influence

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