La jeunesse est-elle formée au monde du travail ?
Commentaire de texte : La jeunesse est-elle formée au monde du travail ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar danielle.kopf • 18 Janvier 2015 • Commentaire de texte • 462 Mots (2 Pages) • 728 Vues
Le travail forme la jeunesse, mais la jeunesse est-elle formée au monde du travail ? Une fois la porte de l’entreprise franchie, certains diplômés sont surpris de cet univers: nouveaux rapports hiérarchiques, relations humaines différentes, etc. Une transition difficile, source de stress et de remise en question. Quelques conseils pour mieux s’acclimater au mieux, à ce milieu.
« Quand j’ai démarré mon emploi, on m’a bien fait comprendre que ce n’était plus la cour de récréation. J’ai alors du changer d’attitude et m’adapter très vite », explique Clémence, 23 ans, surveillante dans un collège. Et ce constat est commun à la plupart des nouveaux travailleurs.
Habitué au seul milieu scolaire, le jeune professionnel peut faire l’amalgame entre la vie universitaire et le monde du travail. Cela donne lieu à des quiproquos, des incompréhensions et parfois même à de sévères réprimandes de la part des supérieurs. « Il existe une fracture importante entre ces deux mondes, affirme David Bernard*, psychologue du travail, il faut passer directement de la théorie à la pratique ».
Intégrer ces règles devient alors pour l’ancien étudiant un défi, voire une obsession du quotidien. Un mal nécessaire pour se sentir légitime dans son travail et s’épanouir.
Les collègues de travail ne sont pas des camarades
Raconter son week-end ? C’est possible. Prendre un café après la pause déjeuner ? Aussi. Mais attention à ne pas vouloir d’emblée devenir ami avec ses collaborateurs : cela peut être mal perçu. « L’essentiel est de garder le cap sur sa mission et de ne pas se laisser distraire », souligne le psychologue.
Et pour cause : l’acceptation par les autres membres de l’équipe se fera essentiellement au regard de la qualité du travail fourni, ainsi que du respect des valeurs de l’entreprise.
Ces rapports humains ne sont pas à négliger car selon une étude de TNS Sofres de 2011, 84% des sondés déclarent que les bonnes relations entre collègues sont le gage le plus important de la qualité de vie au travail.
Mon supérieur n’est pas mon professeur
Damien, responsable de rayons dans une grande surface, se souvient de ses débuts: « je posais sans cesse des questions à mon chef. Sa réponse était claire : tu te débrouilles et le travail doit être bien fait ! » Seul dans ce nouveau monde, l’ancien étudiant peut se sentir désarmé. Il doit alors rapidement établir la différence entre le professeur et le supérieur. L’un est là pour former, l’autre pour diriger.
Néanmoins, ces deux personnages peuvent avoir des fonctions similaires. En effet, « le manager a le devoir de guider le nouveau et de lui permettre d’apprendre, de digérer les codes de l’entreprise » selon David Bernard. « Ils doivent rappeler les règles à suivre, mais ils ont surtout la responsabilité d’accompagner et d’être à côté du jeune collaborateur
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