La Présidentielle Française
Étude de cas : La Présidentielle Française. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mila0 • 8 Avril 2013 • Étude de cas • 557 Mots (3 Pages) • 657 Vues
Une vérité qui dérange, un mensonge qui rassure ?
« Résultats présidentielle second tour : Les derniers sondages », article paru sur le site de France Soir, publié le 4 mai 2012, écrit par T. M.
La France se trouve dans une situation délicate. La population doit faire un choix entre deux personnes que tout oppose, entre le président sortant Nicolas Sarkozy et le candidat socialiste François Hollande. Les sondages évoquent une victoire du Parti Socialiste (PS), mais tout se jouera dimanche lors du deuxième tour. En effet, les électeurs se sentent en danger face aux mesures et aux projets du candidat de droite. Le président veut poursuivre sur la voie de l’austérité, sur l’équilibre rigoureux des comptes. Les français préfèrent donc se tourner vers François Hollande. Une façon pour eux d’assurer et de protéger leurs intérêts personnels. Est-ce vraiment une bonne chose de voter en fonction de cela, c’est à dire pour F. Hollande ? Est-ce vraiment compatible avec le redressement de la France ?
Il est vrai que Nicolas Sarkozy, se trouvant au pouvoir lors de la crise, a dû procéder à une politique d’austérité. Au début des élections de 2007, N. Sarkozy avait des projets pour la France, mais un an après son élection, la crise s’est déclarée. Il n’a donc pu tenir toutes ses promesses, ce qui amène les français à être déçus, ne voyant pas de réponses à leurs attentes. Ils veulent du changement pour éviter qu’une telle situation ne se reproduise, raison pour le moins compréhensible.
De plus, son comportement bling bling et ses écarts de langage peuvent aussi lui porter préjudice. En effet, on lui reproche des apparences luxueuses, malgré l’état de crise actuelle du pays. Son langage, parfois trop direct, même choquant, peut aussi le défavoriser. Mais doit-on juger un homme sur son apparence, son comportement ou sur ses actes !?
Cependant, on peut dire que les promesses de François Hollande sont peu réalistes. En vue de la situation actuelle en France et dans l’Union Européenne, il se pourrait que le candidat socialiste, qui pense qu’il est temps de desserrer la ceinture pour relancer la croissance, ne puisse tenir de telles promesses. « L’engagement de 60 000 fonctionnaires, la suppression de la réforme des retraites » est un bel exemple de ces promesses, qui pourraient, si elles sont mises telles quelles en application, encore augmenter la dette du pays, avec ses conséquences…
On peut dire également que les deux candidats ont des visions diamétralement opposées : l’un, F. Hollande, se base plus sur l’humain, l’autre sur le pays lui-même. Dans la conjoncture actuelle, lequel doit-on privilégier ? Ses intérêts personnels ou les intérêts du pays ? La logique voudrait que l’on pense d’abord à la France, mais les français en ont apparemment décidé autrement.
En l’occurrence, il s’agit là d’une décision pour le moins délicate. Comme dit plus haut, le choix se joue entre les intérêts personnels et les intérêts de la France. Vu de l’extérieur, le choix devrait se porter sur N. Sarkozy, qui malgré ses mesures d’austérité, semble plus apte et plus conscient de la situation du pays. Par contre, les français concernés par ces mesures voient les choses autrement, ils
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