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Sciences Politiques

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Par   •  9 Novembre 2014  •  4 468 Mots (18 Pages)  •  1 108 Vues

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Histoire de la pensée politique

Politique: vient du Grec polis, la cité. La politique c'est l'organisation de la cité des hommes. Il s'agit aussi des pouvoirs locaux, à la famille, les entreprises, les corps de métiers… Cette réflexion sur la politique ne va pas être portée sur les institutions elles mêmes. On va aller de l'antiquité à l'époque contemporaine et du rapport de l'individus et de la cité.

Qu'est ce que la cité? Pourquoi l'homme vit en société? Pourquoi y'a t'il vit commune?

Partie 1: Fondements et finalités

On s'interroge sur le fait que l'homme vive en société en fonction de deux axes: qui arrive avant, l'homme ou la cité? Cette interrogation conditionne la manière dont on voit le pouvoir.

- Premier axe: On est obligé de supporter le pouvoir, un mal nécessaire.

- Deuxième axe, la question de la finalité, y'a t'il une finalité supérieure?

On va s'interroger sur la nature de l'homme à travers sa relation avec la cité dans le premier chapitre. 2 grandes théories s'opposent: la théorie classique du caractère naturel de la vie en société, l'homme est naturellement un animal politique et de l'autre la théorie du contrat social, intervention de la volonté humaine. Si l'homme n'est pas un être social par nature, il est isolé, est ce qu'on peut admettre que l'état le socialise? Le pouvoir de la société doit il être limité?

Chapitre 1: l'homme et la cité

• Section 1: La conception Grecque, la primauté de la cité

Aristote, a suivi la philo de Platon, -384 à -322, il n'était pas citoyen Athénien. Il enseignait en marchant. C'est un homme qui réfléchis, philo péripatéticienne = ancrée dans le réel. Pour lui, les sens nous trompe. Pour l'idéalisme, il faut se méfier de la connaissance sensible. C'est à partir du sensible qu'on peut saisir l'intelligible.

D'un point de vu politique, cette philo cherche à intégrer le particulier. Pour Aristote, la société est un fait de nature. La politique doit viser le bien commun.

$1: la société, fait de nature

"L'homme est par nature un animal politique". La pensée médiévale reprenant Aristote parlait de société parfaite, une communauté achevée capable par elle même de parvenir à sa fin, une sorte d'auto suffisante = autarcie.

Dans sa conception, on distingue toujours ce qui est en acte = moment présent et ce qui est en puissance = l'avenir possible.

Est-il possible d'envisager un homme naturellement hors cité? Non, ex de Crusoé qui est porteur de ce que la soc lui a permis d'acquérir. + L'enfant sauvage: pas isolé de toute soc, il a pu bénéficier d'une vie animale. On partage avec eux les sens, la joie, la peine… De plus la vie sociale entre hommes et animaux n'a pas la même finalité.

La cité est par nature antérieure à la famille et a chacun de nous. Celui qui vit hors cité est soit une bête, soit un Dieu. L'homme ne décide pas lui même de vivre en soc, il s'en suit que l'homme est un héritier. La soc est faite pour assurer le vivre et de bien vivre, car identité entre le bien de l'homme et le bien de la communauté. Si l'homme a une nature sociale, on ne peut pas l'envisager seul, sans tenir compte des personnes qui l'entourent.

$2: La notion de bien commun

C'est un bien, il est vécu collectivement dans la communauté. Les passions sont les réactions de la sensibilité. Un homme vertueux a un certain contrôle de lui même, et un homme vertueux sera plus heureux. Si l’homme a une dimension sacrée, il n’empêche que l’homme a aussi une nature.

La finalité spirituelle n’exclue pas la dimension temporelle qui est intégrée dans la finalité spirituelle. Dieu a voulu que les hommes vivent en société, il a donc voulu qu’il y ait un pouvoir. St Thomas d’Aquin au XIIIème siècle reprend tous les arguments d’Aristote. → C’est par la poursuite du bien commun que l’homme sert son intérêt propre. L’homme maitrise ses passions en recherchant en priorité l’intérêt de tous.

De manière générale cette conception 1ère de la soc naturelle domine jusqu’au XVIIème siècle (époque où apparait la pensée contractualiste), mais cette pensée est toujours bien présente chez nombre d’auteurs.

$3: communauté naturelle et volonté individuelle

Le pacte de sujétion. L'homme ne peut pas être délié de ses obligations à l'égard des autres. L'homme est capable par l'usage de la raison et la volonté, de déterminer la forme que va revêtir l'organisation pol. La société est une matière à laquelle la politique donne une forme. L’idée de contrat social était donc totalement absente de la pensée classique mais on admettait quelque soit la forme du régime l'idée d'un contrat, d'un pacte entre le peuple et le souverain. Dans chaque communauté politique, il est possible d'organiser la vie politique selon les principes que les hommes choisissent. Quelque soit la forme du régime, le régime existe car il a été souhaité par la communauté.

Les romains considérait que la famille fondée sur le mariage d'un homme et d'une femme était issue d'un principe naturel destiné à la reproduction de l'espèce.

• Section 2: La société est une construction des volontés: le contrat social

L'homme n'est pas totalement maitre, pas créateur de tout. Il doit respecter sa nature. Sa nature est bonne. Théorie contractualiste: conception individualiste qui tend à faire de l'individu un véritable souverain qui n'est pas soumis à une loi naturelle. L'école moderne du droit naturel avec Grotius:

$1: Les précurseurs médiévaux

L'individualisme philo qui sous-tend prend sa source dans des pensées qu'on va qualifier d'hétérodoxe (opposition avec les pensées officielles). Elles émanent d'intellectuels condamnés pour leurs écrits.

➢ Marsile de Padoue (1275-1342)

Italien,

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