Sciences Politiques
Compte Rendu : Sciences Politiques. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 12 Novembre 2013 • 9 536 Mots (39 Pages) • 1 907 Vues
INTRODUCTION GENERALE Qu’est-ce que la « science » politique ? La politique et la non politique ? La « Science » politique Elle est composée de 4 sous disciplines : • Les relations internationales : c’est l’étude des rapports entre les Etats (la guerre) et analyse des institutions internationales et des forces transnationales (étude des aires géographiques non françaises). • Les politiques/actions publiques : Que fait l’Etat la puissance publique, en matière de santé, d’éducation etc. ? Qui décide de ce que fait l’Etat ? • La théorie ou la philosophie politique ? Examen des grandes théories, systèmes de pensée : Comment faire pour que le gouvernement des sociétés soit plus justes ? • La sociologie politique : Etude du personnel politique, des élections (=sociologie électorale), des représentations politiques (Comment le pouvoir se met en scène), des images mentales que se font les élites du peuple et la « France d’en bas » : étude des acteurs de la vie politique et des institutions politiques (le Président de la République, le Parlement, le Palais Bourbon, les partis politiques, les médias… l’ensemble de règle telle la Constitution).
Définition d’une institution politique par Emile DURKHEIM : « ceux sont des manières de faire, de penser et d’agir qui sont cristallisés ».Ce qui fait la force première d’une institution, c’est qu’elle est capable de durer (reprise par les opposants). Ex : le Général De Gaulle avait attribué des nouvelles fonctions au Président de la République, malgré son désaccord, François Mitterrand a conservé ses nouvelles fonctions lorsqu’il a été élu. Comment les acteurs modifient les institutions et comment les institutions modifient les acteurs ? La science politique est devenue une sociologie politique. La science politique se définit par le rapprochement d’un objet, le politique et d’une méthode, la sociologie.
I – La méthode : la sociologie • La science politique est-elle une science ? • Le discours de la méthode • La neutralité axiologique • Une science empirique (l’empirie) • Une science autonome • La neutralité axiologique est l’objectivité : on sépare le discours scientifique du regard que portent les acteurs politiques (discours de justification des acteurs politiques sans explication de ce qui se passe). On peut justifier une politique de deux façons diamétralement opposées. La science politique utilise des concepts, variables et méthodes pour expliquer ce qui se passe. La justification est une des variables qui explique ce qui se passe. Pour analyser une variable, il faut prendre en compte cette justification, ce discours politique. (Benoit HAMON = porte parole du parti socialiste Xavier BERTRAND = porte parole de l’UMP Marie lepen = porte parole du front nationale) Distinguer ce qui tient de la justification et ce qui tient des logiques d’actions. Max WEBER (1864-1920, allemand), son ouvrage fondamental Politique et société et Le savant politique. Il appel neutralité axiologique, la neutralité en valeur du scientifique (l’analyse scientifique doit être neutre, amorale et dénuée de prise de positions
politiques ou sociologiques). C’est rarement le cas car on fait de la science politique pour s’améliorer ou car on s’y intéresse (prise de position, lutte, opinion politique…). On a tous un regard sur la science politique qui exprime une projection sociale.
06/11/2009 C)etat et processus de civilisation Thèse de Norbert ELIAS : Nos comportements sont de plus en plus civilisés, c'est-à-dire pacifiés. (Du XIIIème siècle jusqu’à aujourd’hui) = pacification des interactions entre les individus provoqués par le passage du contrôle extérieur à l’auto controle. On serait passé d’une forme de contrôle extérieur à un auto controle personnel de chaque individu. Les éthologues dont Konrad LORENZ ont montrés que chez les animaux, la pulsion principale est celle d’agressivité qu’ils arriveraient à contrôler (expulsion de leur agressivité). Selon lui, les humains seraient incapables de contrôler cette agressivité du fait de la technique employée pour détruire et gérer cette agressivité. Lorenz, à l’inverse parle d’un processus qui prend la forme d’un abaissement du seuil de tolérance à la violence. Ex de la guillotine (exécution publique) qui de nos jours, serait intolérable. Emmanuel TAIEB analyse cette disparition du caractère public des exécutions comme la conséquence du processus de civilisation qui rend l’agressivité intolérable. Norbert ELIAS explique ce processus par l’apparition des monopoles d’Etat. C’est parce qu’un état central émerge que les individus se sont pacifiés : c’est la psychogénèse de l’Etat (l’effet produit par l’apparition de l’Etat sur la sensibilisation des individus). Comment l’adoption de comportements dit civilisés se fait, hors de tout contrôle direct ? Comment l’histoire de la société se reflète dans l’histoire interne de chaque individu ? Comment l’apparition de l’Etat a modifié l’économie psychique des individus ? ELIAS travaille sur la Société de cours. Pour lui, « la société de cours est une société à l’intérieur de laquelle, la guerre continu par d’autres moyens. » A l’inverse de CLAUSEWITZ « la guerre est la politique continuée par d’autres moyens ». La société de cours est une société politique, on y joue des faveurs royales (c’est le Roi, organe politique qui distribue tout). Ces faveurs désignent des hiérarchies qui permettent aux nobles de se distinguer les uns des autres et non plus par la loi du plus fort à la guerre. Celui qui va utiliser la force violente perd toute faveur (il existe
seulement une violence ultra codifiée). L’auto contrôle est donc psychique. Ces comportements individuels sont reliés par un code : l’étiquette qui règle le comportement de tous les membres de la société de cours, y compris le Roi qui ne peut pas sortir de ce modèle de comportement. Le roi est donc la personne la plus soumise à l’étiquette, au système de la monarchie absolue. L’ étiquette permet au roi de contraindre à distance, ceux qui composent sa cour. Le code est un moyen d’assouvir la politique. En 1789, l’apparition de la Constitution est comme ce code qui permet de contraindre les membres d’une société politique. Un nouveau concept se met en place pour comprendre comment on est passé d’une pacification qui affecte la société de cour puis le peuple. La civilisation devient un principe de distinction. A cette époque, apparait la description des classes populaires, laborieuses comme étant dangereuses car non civilisées. Cette vision vient des nobles, car ils n’ont pas d’autre ressource pour montrer que ceux sont eux
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