Les Neufs Clé De La Modernité

D’où vient la modernité?

Jean-Marc Piotte, né le 4 octobre 1940, est à la fois un politicologue, philosophe, sociologue et professeur à l’Université de l’UQAM. Il dirigeait le département de la science politique de l’UQAM. Piotte écrit plus de 15 livres, dont les neuf clés de la modernité publiée en 2007. Dans ce livre, celui-ci analyse les pensées de Charles Taylor pour nous présenter par la suite sa thèse sur la modernité. Il nous explique en détail les neuf clés principales qui selon lui ont participé à la modernité. Mais d’où vient réellement la modernité? Quels sont ses fondements, son histoire, son évolution? Nous allons analyser les différentes facettes de ce grand terme de la modernité. D’abord, je vais mettre en relief la thèse et les éléments principaux de la modernité que Piotte a soutenus. Ensuite, je vais vous donner mon opinion personnelle sur cette thèse. Et finalement, terminer avec une critique globale de l’opinion de Piotte sur la modernité.

1A. Thèse soutenue par Jean- Marc Piotte :

Pour Jean-Marc la modernité est une division entre le monde holiste (anciens) et celui d’aujourd’hui. La modernité s’oppose à la vision des anciens, qui a ainsi formé un univers justifié sur les individus naturellement libres, égaux et rationnels. Cette perceptive a influencé les siècles qui suivent par deux éléments : la Renaissance et la Réforme. La Renaissance remet en question l’autorité et la tradition des anciens. La Réforme détruit les doctrines chrétiennes. Ceux-ci ont permis l’évolution du monde des anciens à la modernité et ils sont la fondation de l’individu moderne. C’est à ce moment que la liberté de conscience et d’expression crée la modernité. Dans son livre, Piotte tente de nous faire comprendre pourquoi notre façon de pensée actuelle diffère complètement de celle des anciens. Pour bien comprendre la modernité, Jean-Marc a isolé neuf éléments principaux.

1B. Élément principal de la modernité :

Ces neuf éléments principaux sont selon Piotte, les causes de la coupure au 17e siècle entre le monde holiste et le monde moderne. Il les surnomme les neuf clés de la modernité. Piotte à disposer les neuf clés dans un ordre chronologique et celles-ci se soutiennent toutes entre-elles. Le tout commence lorsque l’individu est devenu libre. C’est à ce moment que plusieurs pensées des anciens ont été soulevées, questionné et par la suite elles ont évolué. Auparavant, l’individu avait la condition de la liberté selon l’État. Tandis que maintenant, l’individu moderne est libre, de prendre ces propres décisions sans prendre part de ce que l’État croit. De cette évolution, tout s’est enchainé. Commençant par l’égalité chez chaque individu. Les anciens n’avaient aucun concept de l’égalité. C’était le sexe masculin qui avait tous les droits. Grâce à la modernité, nous avons acquis le concept de l’égalité, c’est-à-dire que peu importe le sexe, la couleur ou l’âge, nous avons tous les mêmes droits et nous sommes tous égaux. Par la suite, la société a mis l’accent sur la raison, c’est-à-dire servir nos besoins, nos désirs et nos passions. Au moyen âge, la raison était au service de la foi et la raison s’opposait complètement à la passion. Cependant, au 18e siècle, il y a eu une lutte entre la religion et la raison. La raison prend enfin toute son importance et c’est pourquoi que maintenant la raison guide la réalisation de nos passions. Par la suite, le travail prend plus de place que la sagesse et la prière. Auparavant, l’individu se concentrait sur la sagesse et la prière et laissait le travail à l’esclavage. C’est au 17e siècle que le travail est devenu la vertu principale. L’individu devient donc libre de travailler et de faire un métier qu’il aime. L’individu a vite reconnu la liberté de choisir ses propres désirs. C’est ainsi que la passion prit toute sa signification. L’individu a maintenant la liberté de choisir son partenaire de vie, et vis versa.

Aujourd’hui, on se marie par amour et non pour des raisons économiques comme avant. Les familles anciennes étaient à la fois un lieu de reproduction et de production. Les familles travaillaient durement sur leurs terres. C’était leurs moyens de survie. Cependant, à l’arrivée du marché tout a changé. Le marché ne s’intéressait pas aux familles, mais à l’individu en tant que travailleur et consommateurs. Le marché a apporté à l’individu la liberté de travailler. De même, la démocratie influence la modernité. C’est

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