"L'enturbanné" à L'aune Du Changement.
Recherche de Documents : "L'enturbanné" à L'aune Du Changement.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 24 Février 2014 • 516 Mots (3 Pages) • 1 757 Vues
"L'enturbanné" à l'aune du changement
المركز القطري لدراسات التنمية في العالم العربي
En réaction au déclenchement des mécontentements sociaux en Syrie, les dirigeants iraniens ne cessent de dénoncer le complot occidental, foncièrement américain martèlent-ils, dirigé à l’encontre des Etats susceptibles de menacer l’hégémonie militaire israélienne au Moyen-Orient.
Ce que véhicule Téhéran n’est pas un arcane politique dans la mesure où les américains se sont résolus à soutenir Israël par des moyens politiques, juridiques et militaires. En effet, ils ont exterminé les velléités hégémoniques qu’émettait l’ancien maître de Bagdad et ils n’hésitent pas à faire intervenir le droit de véto pour immuniser l’Etat hébreu contre toutes formes de condamnation internationale.
Tout récemment, et en restant fidèle à leur choix stratégique, les USA ont gelé le compte spécial du trésor qu’ils conféraient à L’UNESCO au motif qu’elle a attribué aux palestiniens la qualité de membre à part entière en son enceinte.
En somme, on soutient toujours, de manière conclusive du reste, que l’interventionnisme Etats-unien au Moyen-Orient correspond constamment aux intérêts d’Israël. C’est une orientation géopolitique invariable qu’une consécution de faits, encore opérante faut-il le rappeler, vérifie et affermit.
Au demeurant, la question centrale que les responsables iraniens devraient se poser se ramène aux formules qui puissent leur permettre d’échapper à une éventuelle agression militaire dans la mesure où, tout récemment encore, les déclarations du chef d’Etat-major de l’armée américaine montrent que l’Iran, sous prétexte de son programme nucléaire, est dans le collimateur israélo-américain. Quant aux européens, ils ne tarderont pas à rejoindre l’Amérique en cas de recours à la force militaire contre les enturbannés chiites.
Le comportement européen, consistant à entériner les opérations militaires américaines à postériori, la dyade américano-européenne diraient les psychologues, est devenu une habitude fondant l’action armée du vieux et du nouveau continents. On l’a vécu à maintes reprises dans cette région du monde où les intérêts des grands se sont méticuleusement enchevêtrés.
Qu’en est-il de la question d’échappement à un démantèlement militaire, soulevée précédemment ?
Les renseignements que collectent régulièrement les intelligences occidentales paraissent visiblement insuffisantes pour légitimer une action armée contre les enturbannés, d’autant plus que la détention par Saddam Hussein d’armes de destruction massive, invoquée en 2003, comme fondement majeur de la guerre, s’est avérée être tout simplement une supercherie. Le seul stratagème que l’Occident pourrait instrumentaliser serait la démocratisation.
L’Occident s’est effectivement considéré comme l’incontestable vicaire de la mission de démocratisation des « démocraties populaires et révolutionnaires », héritées des temps soviétiques révolus, réfractaires au libéralisme en triomphale
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