Carrière de Manuel Valls
Commentaire de texte : Carrière de Manuel Valls. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar babouchat • 19 Mars 2015 • Commentaire de texte • 797 Mots (4 Pages) • 1 135 Vues
ian Pigaglio, conseiller municipal PCF, commente : « Il faut bien reconnaître qu’il a changé la réputation d’Évry. Aujourd’hui, c’est une ville où il fait bon vivre »28. Joseph Nouvellon, élu UMP d’Évry, est plus critique : « Il nous avait promis un plan de développement stratégique avec des moyens pour “booster” la ville, mais on l’attend toujours »29.
Manuel Valls laisse une situation financière difficile, malgré une nette augmentation (+ 45,7 %) de la pression fiscale sur les ménages de la commune entre 2001 et 2012 : la facture moyenne des foyers imposables, qui frôle les 2 100 euros annuels en 2013, est devenue l’une des plus élevées de France pour une ville de cette importance. En 2006, la Cour des comptes relève que la Ville met à disposition de ses agents 26 véhicules de fonction, alors que seul le directeur général des services est censé en disposer dans une ville de 50 000 habitants comme Évry. À son départ, les dépenses en personnel y sont également plus élevées que la moyenne pour ce type de ville29.
Positions au sein du Parti socialiste
Manuel Valls, en 2009.
En 2005, pour le référendum sur la Constitution européenne, il défend le « non ». Mais peu avant le référendum interne au PS du 1er décembre 2004, où le « oui » l'emporte avec plus de 59 % des voix, il participe, « par discipline », à la campagne du PS pour le « oui »30. Il vote avec d'autres élus de gauche « pour » la réforme du titre XV de la constitution permettant la ratification du Traité de Lisbonne (2007) lors du Congrès du Parlement français le 4 février 200831.
Lors des émeutes de 2005 dans les banlieues françaises, il est l'un des trois députés socialistes à ne pas voter contre la prolongation de l’état d’urgence32.
Il est également l’un des seuls socialistes à exiger l’extradition de Cesare Battisti32.
Le 25 novembre 2008, faisant suite aux contestations des résultats du Congrès de Reims du PS où il soutient Ségolène Royal, il réclame l'arbitrage des tribunaux sur les suspicions de fraude électorale dans les fédérations du Nord et de la Seine-Maritime favorables à Martine Aubry33,34. Toutefois, revenant le 10 septembre 2009 sur cette affaire, à la suite de la parution d'Hold up, arnaques et trahisons, une enquête de deux journalistes, il considère qu'« il faut tourner la page »35. Le 14 juillet 2009, la première secrétaire du Parti Martine Aubry fait publier une lettre ouverte36 à Manuel Valls dans les colonnes du journal Le Parisien dans laquelle elle lui écrit : « Si les propos que tu exprimes reflètent profondément ta pensée, alors tu dois en tirer pleinement les conséquences et quitter le Parti socialiste37 ». Plusieurs personnalités du PS comme Gérard Collomb, Jean-Noël Guérini et Jean-Pierre Mignard soutiennent Manuel Valls face à Martine Aubry38. Il lui répond le 16 juillet39 qu'il ne compte pas partir du Parti et précise qu'il a « toujours respecté, quoi qu'[il ait] pu [lui] en coûter », le choix des militants et les règles de vote de son groupe parlementaire dont il est aussi l'un des animateurs40,41.
Le 2 janvier 2011, Manuel Valls déclare vouloir « déverrouiller
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