Vigilance au Cameroun des services de sécurité et de sûreté du Tchad
Commentaire de texte : Vigilance au Cameroun des services de sécurité et de sûreté du Tchad. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Souogoum • 28 Janvier 2015 • Commentaire de texte • 717 Mots (3 Pages) • 850 Vues
Le Tchad a décidé le 16 janvier d'envoyer ses troupes au Cameroun et au Nigeria pour les aider à combattre la secte islamiste Boko Haram, s'exposant ainsi à d'éventuelles représailles terroristes.
Mais son ministre de l'Intérieur et de la Sécurité publique, Abderahim Birémé Hamid, se veut rassurant et exhorte la population à coopérer avec les forces de défense et de sécurité.
"Toutes nos frontières avec le Cameroun et le Nigéria, même avec la Centrafrique et le Soudan, sont sécurisées. Il n'y a aucune crainte", a déclaré M. Birémé Hamid mardi dans une interview accordée à Xinhua.
"Avec notre engagement contre Boko Haram, nous n'excluons pas des représailles, mais nous sommes vigilants", a-t-il ajouté. Selon M. Birémé Hamid, toutes les dispositions ont été prises avant même que les troupes ne soient envoyées au Cameroun voisin pour lutter contre les islamistes.
"Nos services de défense et de sécurité travaillent 24h/24. Je ne peux pas rentrer dans les détails de notre dispositif, mais je puis vous assurer que nos services font du bon travail", a insisté le responsable gouvernemental tchadien.
Le Tchad n'a rien à craindre de Boko Haram
Depuis plusieurs semaines, les services de renseignement et de sécurité tchadiens ont redoublé la vigilance sur la porte d'entrée du Cameroun. La route Maroua-Kousseri (la ville du nord Cameroun, séparée de N'Djaména, la capitale tchadienne, par un fleuve, ndlr) étant devenue impraticable à cause des attaques de Boko Haram, le trafic s'est détourné vers plus au sud, par les villes camerounaise de Yagoua et tchadienne de Bongor.
"Sur ce dernier axe, nous sommes très vigilants, contrôlons tout pour qu'il n'y ait pas de fuite", a rassuré M. Birémé Hamid.
Aux entrées nord et sud de la capitale tchadienne et à l' intérieur du pays, les barrières se sont multipliées.
"Il faut que la population nous comprenne. Ces barrières sécuritaires ont été remises de manière provisoire. Elles vont disparaître dès que les opérations seront terminées", a promis le ministre tchadien de l'Intérieur et de la Sécurité publique.
Sur le pont de Nguéli, qui relie N'Djaména à Kousseri, policiers et gendarmes tchadiens et camerounais contrôlent minutieusement les entrées et sorties. La circulation des motocyclettes y est interdite.
Dans les lieux publics, tels les écoles, marchés ou maisons de culte, la sécurité a été également renforcée, "de manière discrète ".
"Nous ne voulons pas créer une psychose en mettant des hommes en tenue devant les écoles ou les marchés de manière très visible", a affirmé le ministre de la Sécurité publique.
Dans les quartiers de N'Djaména et alentours, les fouilles et interpellations se poursuivent nuit et jour.
"Ces fouilles ne visent aucun groupe social, aucune communauté donnée. Tous ceux qui ont été arrêtés, ce sont des gens qui sont arrivés chez nous avec les exactions de Boko Haram et qui ne se sont pas présentés comme des refugiés",
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