Thème 1 : L’approche de la mondialisation
Étude de cas : Thème 1 : L’approche de la mondialisation. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar LoucYy • 14 Décembre 2013 • Étude de cas • 1 541 Mots (7 Pages) • 1 039 Vues
Thème 1 : L’approche de la mondialisation
La mondialisation commerciale désigne l’accélération des échanges de biens et de services, accélération rendue possible par la levée progressive des obstacles au commerce et également par le développement de moyens de transport, communication, information.
Elle a été prévue par le GATT (accord) et aujourd’hui par l’OMC (institution)
Ainsi, cette mondialisation se manifeste par une interdépendance croissante des économies ainsi que par l’expansion des échanges et des interactions humaines.
La régionalisation (régionalisme) se caractérise par une intensification des échanges entre des pays proches géographiquement et cette intensification est officialisée par des accords qui vont mettre en place des zones de libre-échange (libre commerce).
La question qui se pose est de savoir si la tendance à la régionalisation (économique) va dans le sens d’un protectionnisme ou d’un libre-échangisme ?
A- Actualité de la mondialisation
1) L’Indonésie sera en 2030, la 6ème économie mondiale et seule la Chine, les Etats-Unis, le Japon, le Brésil et la Russie seront devant cet archipel (250 millions d’habitants dont la moitié a moins de 29 ans).
Donc, dès 2010, les flux d’investissements ont bondi de 163% par rapport à l’année précédente. L’Allemagne veut doubler ses échanges avec ce pays d’ici 2015 et la France tente d’y nouer des relations commerciales.
L’Indonésie est membre de l’ADEA et tente de se rapprocher de la Chine et de l’Australie.
2) Les pays émergents vont tirer le commerce mondial jusqu’en 2030, l’Asie ne sera pas la seule dans ce processus, l’Amérique Latine va également en profiter et particulièrement le Brésil qui devrait connaitre la plus forte progression de ses exportations dans les 20 prochaines années.
3) Les fameux BRICS (27 mars 2013) ont voulu lancer leur propre banque mondiale.
L’enjeu est très important car il s’agit de se passer de la banque mondiale (puissance du régionalisme) qui est l’instance de référence dans l’aide des pays les plus pauvres de la planète.
Le pot commun serait alors de 240 milliards de dollars permettrait d’éviter un recours au FMI en cas de choc conjoncturel.
4) Mars 2013, le Brésil et la Chine viennent de signer un accord portant sur des échanges dans leurs devises respectives pour un montant de 23 milliards d’euros/an.
Et ce, dans la mesure de répondre à l’objectif d’indépendance par rapport au dollar dans les échanges commerciaux. La Chine est devenue le 1er partenaire commercial du Brésil actuellement.
B - Données générales sur la mondialisation
Depuis longtemps, les pays anglo-saxons considèrent que le grand brassage des personnes, capitaux, des idées ou des technologies est facteur incontournable. Il faut donc analyser les contraintes et les possibilités de ce grand brassage.
Les européens, les français en particulier hésitent entre une vision angélique de la mondialisation et une diabolisation de celle-ci. En effet la perception qu’ils se font de la mondialisation est souvent très éloignée de l’appréciation qu’ils donnent quand ils ne sont pas directement impliqués.
Ils trahissent souvent une certaine peur liée à la menace de perdre leur emploi.
Les français estiment que la mondialisation présente plus de contraintes que d’avantages, et cela est relié par les hommes politiques de droite et de gauche.
Tous promettent de protéger la société française et certain, voir beaucoup, la protéger contre les forces économiques de la mondialisation. Pour cela, une idée est avancée, à savoir l’Europe.
Or cette idée est de moins en moins convaincante et les politiciens pensent à mettre en place une Europe réformée.
En réalité, ce que craignent les français, c’est que les impératifs économiques écrasent les espaces de liberté, de souveraineté politique et ils souhaitent que l’état impose la prééminence des préférences collectives sur le jeu de facteur économique impersonnel.
Cependant, la mondialisation ne condamne aucun secteur à l’extinction dans les économies avancées (fort potentiel au développement) mais il faut que les entreprises sachent choisir leur mode opératoire sur les marchés extérieurs et donc adaptent leurs stratégies commerciales à cet effet.
Ainsi, ce sont les entreprises, qui par leurs décisions, créer chaque jour la mondialisation qui n’est en réalité, le résultat d’une multitude de choix réalisés par les entreprises.
Le terme de mondialisation est choisi pour expliquer et pour prédire tous les grands changements qui affectent nos sociétés depuis des dizaines d’années.
Ce terme recouvre l’apparition d’un marché mondial concernant le travail, le capital, les biens et les services.
La mondialisation désigne donc les transformations survenues dans l’économie mondiale et dans les économies nationales, transformations qui devraient tendre à la création d’un marché unique.
La mondialisation devrait se définir comme l’accélération des processus de l’économie internationale et des économies nationales, lesquelles tendent à unifier les marchés.
L’un des fils importants pour la compréhension du concept de mondialisation c’est de savoir que les origines de cette dernière réside dans les innovations, les techniques de communications, d’informations, de transport d’innovation, techniques qui vont mettre les firmes multinationales en position optimale pour exploiter au maximum le potentiel des forces productives.
Cependant, si la mondialisation est proche de certaines notions comme l‘intégration, l’interdépendance, l’universalisme ou encore la convergence, elles se différencient sur différents points.
L’interdépendance
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