Systèmes politiques comparés. Comment peut-on être écossais?
Cours : Systèmes politiques comparés. Comment peut-on être écossais?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar link314 • 5 Janvier 2017 • Cours • 9 285 Mots (38 Pages) • 795 Vues
Systèmes politiques comparés
Comment peut-on être écossais ?
Il y a un lien à faire entre le général et le particulier sur le plan de l’identité. Autrement dit, la volonté de puissance s’analyse en terme individuel mais également au niveau général (désir de puissance). Cette question renvoie aux Lettres persanes de Montesquieu (comment peut-on être persan ?)
La logique de l’acteur international (l’Etat) est une logique stratégique sous-tendue par la logique de l’identité du « qui sommes-nous ? ». Logique expliquée par la géopolitique.
Aujourd’hui, l’Ecosse va peut-être affirmer un certain discours d’identité le 14 Septembre avec le référendum.
S'affirme une volonté d'identité écossaise par rapport à l’identité britannique volonté de puissance plus forte de la part de l’Ecosse. Aujourd'hui, la question de l’identité politique (qui sommes-nous ? que faisons-nous ?) est une dimension clef pour l’analyse politique européenne et occidentale.
Comment peut-on être russes ?
La Russie en tant qu’acteur politique international est un acteur majeur.
La Russie représente l’expression de la volonté de puissance et conservatisme de sa défense, de son expansion. Etre russe c’est aussi aujourd'hui une façon alternative d’être occidental.
Présentation ou proposition de l’expression de l’identité politique occidentale alternative. Là aussi, il se joue quelque chose, à savoir en quoi consiste le « quant » occidental. S.Huntigton.
Les lettres persannes, L’ethnocentrisme (voir tout au prisme de ses propres valeurs culturelles) & la comparaison & la politique.
Trois grandes questions politiques fondamentales autour desquelles on va organiser notre réflexion :
La question du pouvoir
La question de l’ordre
La question de l’innovation
Introduction
Le constat de l’ethnocentrisme est que tout citoyen et tout décideur ou tout chercheur, appartient à une certaine culture. Cela peut limiter sa capacité à percevoir et à comprendre les phénomènes qu’il observe.
Nécessité de comparaison pour aller au-delà des préjugés.
→ Qu’est-ce la politique comparée ? Deux auteurs comparatifs : Dogan & Pelassy
Avant les pays étaient encerclés pendant des siècles par un grand mur invisible. Cela mène à une réflexion sur :
Lequel des habitants de ce pays serait en position de donner une description de sa propre société ?
Quel pourrait être le point de référence d’une telle description ?
Comment pourrait-on mesurer ce qui serait perçu de cette société ?
Que pourrait-on en percevoir ?
Si on réfléchit bien on peut très rapidement s’apercevoir que nécessairement limité par sa position, l’observateur en question serait incapable de comprendre la plupart des traits fondamentaux et pertinents de son environnement.
Comment pourrait-il caractériser la mentalité des habitants et donc de cette culture ?
Pourrait-il mesurer le degré de centralisation du pouvoir ? Aurait-il même l’idée de se poser ce type de question ?
Il y a dès la simple formulation de ces questions une supposition de comparaison.
La description du pouvoir politique dans un système politique donné (nos sociétés modernes) se fait en termes d’équilibre : un équilibre entre le centre et la périphérie, entre le gouvernement et le peuple, entre le centre et les périphéries, entre les différentes composantes de la population en terme ethniques ou sexuels.
Dès lors, la réparation du pouvoir c’est la question d’équilibre.
Pour établir ces catégories, il faut avoir la notion de centre politique, savoir ce que c’est et comprendre qu’il peut y avoir des systèmes politiques différents.
Par exemple, en France, une police dirigée par un seul ministre (ministre de l’intérieur) et au RU, 52 polices locales.
La montée en puissance en France des polices municipales depuis les années 90 sont pratiquement au même niveau que la police nationale. Transformation de l’état d’esprit du système français par rapport au système anglo-saxon.
Si on refuse de voir au-delà de son propre système, on ne peut avoir une réflexion comparative et donc avoir une analyse politique fondée sur la comparaison. → cf. Théodore Zeldin, Histoire des passions françaises.
La problématique centrale = Question du pouvoir et de l’ordre ainsi que du changement politique.
Liens entre ces questions :
Alliance entre le pouvoir, l’ordre et l’identité
Alliance entre clivage et conflit.
La question du pouvoir et ses rapports avec l’ordre identitaire :
La question du pouvoir et de l'ordre identitaire est une question politique essentielle ; il s'agit de déterminer en quoi consiste le pouvoir, comment se manifeste t-il, où il est dans une société ?
Analyse politique d'un journaliste → Elections allemandes : qu'est-ce qui nous rapproche et nous différencie ? Les français ont un gouvernement qui décide de tout & en Allemagne existence d'un consensus politique sur toutes les grandes questions.
Jean William La Pierre, Vivre sans Etat, 1977 (auteur systémiste). Il précise que la définition du pouvoir politique n’implique pas plus de préjugés anthropocentriques (homme au centre de l'univers notamment rapport à l’animal) que des préjugés ethnocentriques (étude centré sur sa propre culture par rapport aux autres hommes, ethnocentriques = attitude collective à caractère anthropocentriques). Cette définition ne postule aucune coupure métaphysique entre l’animal
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