Science politique : l'abstention
Commentaire d'oeuvre : Science politique : l'abstention. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lola2611 • 1 Mars 2017 • Commentaire d'oeuvre • 4 964 Mots (20 Pages) • 1 169 Vues
L'ABSTENTION
Pourquoi voter ? : Expliquer l'abstention.
Une thématique longtemps peu étudiée mais elle prend de plus en plus d'ampleur puisque l'abstention a tendance à croître dans toutes les démocraties occidentales. Globalement 90% de la population s'identifie à un parti politique et vote en lien avec cette identification. Seulement 10% changent de camps et ses mouvements vont dans les deux sens donc ils ont un impact très faibles.
Le véritable enjeux est devenu non pas de conquérir des votes adverse mais de fidéliser et mobiliser son propre camps. C'est l'abstention différentielle qui a un impact important. L'électorat du parti au pouvoir se mobilise toujours moins pour les élections intermédiaires
4.1. Les différentes dimension du phénomène abstentionniste.
4.1.1. La croissance régulière de l'abstention.
Ce phénomène est important puisqu'on peut l'observer dans tous les pays. En France pour l'élection présidentielle qui est vue comme l'élection déterminante, reine et pourtant il y a 20% d'abstention en 2012. Pour les élections législatives qui sont véritablement importantes en 2012 un taux d'abstention de plus de 40%. Enfin pour les élections européennes ce sont les taux d'abstention les plus importants, d'ailleurs la France s'abstient plus que l'Europe en générale. Le faible taux d'abstention de 2007 est une exception qui découle sûrement de personnalité captivantes.
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Une tendance nette à la hausse. Donc on estime en moyenne qu'a chaque élection entre 30 et 40% de l'électorat ne se déplace pas pour aller voter. L'élection se fait sur 60, 70% des suffrages exprimés dont pour gagner une élections puisqu'elles sont relativement serrées il faut gagner autour de 30% des voies. Les élus sont donc élus par une minorité de citoyen. Cela pose un problème du point de vue démocratique.
A terme cela fait signe vers ce que Dormagen et Braconnier nomme une « démocratie de l’abstention ». C'est une situation ou il serait devenu normal que l'acte de voter ne mobilise plus qu'une minorité de citoyen. C'est une situation préoccupante.
4.1.2. Un phénomène complexe : abstention, non inscription, volatilité.
Ce premier constat doit être nuancé et compléter puisqu'il laisse de coté deux éléments, la volatilité et la non-inscription sur les listes.
La volatilité rend compte de l'abstention qu'on appel intermittente. Si on part du principe que 30% d'électeur ne se déplace pas pour voter ce n'est pas toujours les mêmes 30% il y a seulement 10-12% des électeurs qui ne vont jamais voter ce sont des abstentionniste constants, ils ne sont pas intéressées par l'élection. Ce chiffre est relativement stable. C'est l'abstention intermittente qui a augmenté en fonction de l'importance de l'élection quand une personnalité leur plaît ou inversement pour faire barrage. Cette volatilité peut être lue comme quelque chose qui minore le problème ou au contraire qui le major. Les abstentionnistes intermittents ne sont pas des mêmes partis.
En France on mesure l'abstention par rapport aux inscrits sur les listes électorales. Or cette non inscription (n'avoir jamais été inscrit) ou la mal inscription (avoir été inscrit et ne pas avoir fait de changement lors d'un déménagement) est difficile a estimer en France c'est environ 4 millions de personnes. Il faudrait ajouter cette catégorie dans les abstentionnistes constant et donc une augmentation de 10% de cette catégorie.
Dans certains pays ce n'est pas le corps électoral potentiel (la population qui pourrait voter si elle le voulait) mais seulement être majeur puisque les étrangers peuvent participer a des actes de protestations, ils ont d'autre moyen d'action que le vote. C'est le système choisit aux EU et l'abstention paraît donc bien plus importante. Le corps électoral officiel est composé de la population inscrite sur les listes. On fait exploser les chiffres
Cette non-inscription est liée à la mobilité de la population (surtout aux EU).
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Un moratoire politique de jeunesse, les jeunes s'accordent un délais avant de rentrer dans la vie politique. L'age est le critère prédominent car c'est chez eux que l'on trouve le plus de mobilité. Les jeunes ne sont pas encore complètement insérés dans la vie sociale or c'est une critère qui est aussi important et qui ne touche pas que les jeunes mais aussi les quartiers populaires.
Une étude sur la banlieue parisienne des cosmonautes (93) une abstention plus élevée que dans le reste de la France, 40% d'abstention dans le corps électoral officiel mais on ajoute le fait que 20% ne sont pas inscrits sur les listes donc au final c'est 40% des ¾. De plus il y a une population étrangère importante qui n'a donc pas le droit de vote. Donc au final on arrive à un chiffre qui est de 52% des foyer qui n'ont aucun membre inscrit sur les listes électorales. Une majorité de la population n'a rien a voir avec le vote. C'est presque mal vu d'aller voter. Cette situation pose problème vis-à-vis du système politique.
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4.2 L'auto-exclusion civique : entre sens caché et crise de représentativité
Globalement il y a deux types de modèles ceux qui mettent l'accent sur les variables sociales d'autres sur les variables politiques.
4.2.1 L'abstention effet et entretien des dominations sociales.
L'nalyse classique voit dans l'abstention une exclusion ou une domination sociale aboutissant à l'exclusion politique. C'est le modèle socio-économique standard de Verba.
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Cette position sociale de l'individu a un effet sur l'attitude des acteurs vis à vis du système social et du système politique. Ces attitudes augmentent au fur et à mesure que le système politique augmente. Les individus bien insérés relativement dominant choisissent de voter le plus avec comme résultat un problème de légitimité lié au fait que trop de monde s'abstient.
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