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Recueil de textes de philosophie

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Par   •  5 Août 2017  •  Commentaire de texte  •  5 952 Mots (24 Pages)  •  892 Vues

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Texte de Chomsky

Une des classes nommées dans le texte de Chomsky est la classe des spécialistes qui est dotée d'une intelligence qui apporte un sens aux choses et d'un savoir qui comprend ce qui est important pour la société. Comme le dit le texte : « les spécialistes analysent, administrent, décident et dirigent sur les plans politique, économique et idéologique». Ils ont pour but de concevoir un avenir à la classe de stupide. Puisqu'ils sont que de simples spectateurs dans la démocratie. Ce troupeau dérouté a parfois le droit de voter pour élire un membre de la classe des spécialistes. Simplement, en vue de sa stupidité, cette classe ne pourrait qu'apporter des problèmes à la gestion. Puis, il y a la classe des puissants qui est la communauté des affaires. Ils représentent une toute petite partie. En gros, ce sont ceux qui ont de l'argent. Ils s'occupent d'éduquer les spécialistes et de divertir le troupeau dérouté.

Êtes-vous trop stupide pour prendre part à l'organisation de la société ?

Premièrement, il est vrai que ce n'est pas tout le monde qui a les capacités de prendre de grandes décisions, cependant, je ne crois pas que nous sommes trop stupides pour prendre part à l'organisation de la société. Si nous regardons les classes nommées dans le texte il y aurait trois catégories d'individu et nous le peuple nous serions immédiatement classés dans celle des stupides. Simplement, je trouve cela injuste puisque nous avons nous aussi de l'éducation et nous sommes capables de définir le sens des choses. Nous avons un taux de personnes qui ne savent ni écrire et ni lire et ou qui souffrent de décrochage scolaire c'est vrai, mais ce n'est pas le peuple au complet. Puis, même le plus grand politicien pourrait paraître stupide pour quelqu'un d'autre dans un certain domaine que celui-ci ne maîtrise pas. De plus, la société s’en va vers la bonne voie, nos cris se font entendre et sont meilleurs que des votes. Notre mouvement de pensée est plus contrôlable qu'un pouvoir donné à des mains matérialistes.

Droit de scolarité – un investissement pour les futurs diplômes Michel Leblanc

Dans cet article publié le 12 mars 2012 dans Le devoir, Michel Leblanc, Président et chef de la direction de la Chambre du commerce de Montréal, affirme être pour la hausse des frais scolaires puisqu’elle est responsable, juste et équitable. Celui-ci affirme comme premier argument que l’éducation est un investissement rentable pour les individus. Il mentionne, aussi, qu’après des études universitaires, chaque diplômé sortirait avec un revenu d’environ 750 000$ de plus qu’un travailleur normal. L’investissement serait alors très rentable, puisque l’argent nous reviendrait à la fin de nos études suite à nos salaires élevés. Ensuite, il affirme comme deuxième argument que chacun d’entre nous devrait payer notre juste part. Il trouve que l’état débourse déjà beaucoup comparativement à ce qu’on débourse et que ce serait juste et équitable que nous déboursions pour nos études. Il donne comme appuie que le canada débourse la plus grande partie soit de 50% de la facture et que l’étudiant ne débourse que 12.7% des coûts de sa formation universitaire et que dans 5 ans, la hausse s’élèverait à seulement 17% du coût total de la formation. De plus, Michel Leblanc affirme que la grève est une mauvaise décision. Pour appuyer son affirmation, il dit que pour la société, les entreprises seront privées de main-d’œuvre. Les étudiants, quant à eux perdront les revenus d’un emploi d’été et l’acquisition d’expériences qui s’offrent à eux.

Dans ce texte Michel Leblanc nous démontre une perception intéressante et pertinente, mais est-ce assez pour dire que la hausse scolaire est juste, responsable et équitable. Son premier argument est que l’investissement serait rentable puisque nous aurions un gros salaire à la fin. Cela est faux, nous connaissons tous quelqu’un ayant fait des études universitaires et ne gagnant pas le plein salaire dès sa sortie de l’université. De plus, ce n’est pas toujours un investissement rentable de s’endetter pour des études et n’en ressortir qu’avec un salaire d’environ 37 000 $ par année. L’argumentation de M. Leblanc n’est donc pas appuyée puisqu’il est facile de démontrer qu’il est faux, car ce ne sont pas tous les diplômés qui en ressortent avec un gros salaire, il fait appelle à la généralisation hâtive. J’ai trouvé que Michel Leblanc n’avait pas élaboré sur le fait que nous payerons notre juste part après puisque nous allons payer des impôts qui aideront à subventionner l’éducation des autres. J’ai trouvé qu’il ne mentionnait pas souvent l’importance de l’éducation, comme que l’éducation développe notre sens critique et civique. Son argument sur la juste part est faux, puisque nous payons déjà notre « juste part » lors de notre sortie de l’école, c’est plutôt de précipiter de payer notre juste part pour que l’argent rentre plus vite. J’en déduis donc que les arguments qu’il prend pour justifier que la hausse est responsable, juste et équitable ne sont pas assez justifiés pour en venir à une telle conclusion. Dans ce texte, nous pouvons voir que M. Leblanc ne prend pas en considération l’importance d’avoir une société scolarisée. De plus, la grève aurait été la pire décision des étudiants, selon Michel Leblanc. Celui-ci ne semble pas voir l’importance qu’avaient les étudiants de faire valoir une cause qui à leurs yeux était importante. Il ne pense qu’à l’argent que ceux-ci ont perdu. Pourtant plusieurs d’entre eux, avaient les moyens de payer la hausse scolaire, ce n’était pas pour une question budgétaire, mais plutôt de valeur.

La justice sociale

Conflit étudiant - Ou comment oublier les vrais problèmes Marcel Boyer

Dans cet article publié le 22 mai 2012 dans Le Devoir. M. Marcel Boyer trouve que la hausse de scolarité est un enjeu mineur comparé à d’autres problèmes. Premièrement, il dit comme premier argument qu’il n'y a pas assez d'emplois au Québec. Pour l’appuyer, il nous montre des statistiques, il nous dit qu’il faudrait plus de 200 000 emplois supplémentaires au Québec pour obtenir un bon pourcentage. Son deuxièmement argument est que le Québec manque de jeunes et de jeunes familles. Pour appuyer son argument, il nous donne des statistiques sur le fait que le Québec perd

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