Quels sont les acteurs de la crise en Argentines?

Qui sont les acteurs de la crise en Argentines ?

Tout d’ abord les premiers acteurs sont les gouvernements argentins avec en 1976  le coup d’état de Videla qui met en place une dictature jusqu ‘en 1983. « Pendant cette période, la dette extérieur de l’argentine est multiplié par 5 (passant de 8 milliards a 43 milliards de dollars) », ceci est due a la mise en place d’une politique « néolibérale ». Pendant cette période la corruption et l’hyper-inflation se sont développées. Ensuite le gouvernement d’ Alfonsin n’arrivera pas a redressé le pays. En 1989, il y a l’arrivée au pouvoir de Carlos Menem, il doit remettre sur pied le pays qui est bord de la faillite. Pour cela en mars 1991, Domingo Cavallo devient ministre de l’économie met en place le plan Brandy qui est constitué de plusieurs réformes radicales : l’instauration d’une nouvelle monnaie liée au dollar (loi de convertibilité : 1 peso = 1 dollar) avec le système de la caisse d’émissions, la privatisation des entreprises publiques, une hausse des taux d’intérêts et une libéralisation de l’économie et le licenciement massif de fonctionnaires. Ces réformes ont permis une baisse de l’inflation et une croissance  de l’économie jusqu’ a fin 1994.

 La crise du peso mexicain a entraîné le pays dans une crise financière brutale, un déficit courant s’est creusé alors qu’il n’existait avant les réformes et l’endettement extérieur continue d’augmenter. La reformes de libéralisation de l’économie  ont entraînés le rapatriements  des bénéfices, de plus l’ impôts sur ceux-ci ne représente que 33% contrairement au 45% aux Etats-Unis. Début 1999 le brésil tombe dans une crise financière, celui-ci représente 30 % des exportations de l’argentines ce qui créent un manque a gagner.

A cause des crises du Mexique et surtout celle du Brésil dont la dévaluation du real a eus de lourde conséquences :  il y a  une surévaluation du peso dans la région donc une baisse des exportations ce qui a pour conséquence  une balance commercial négative ce qui a pour conséquence l'endettement. De plus la réforme de privatisations a fait qu’ une grande partie de l’économie appartenait a des investisseurs étranger, ce qui a favorisé le rapatriement de capitaux .  

En octobre 1999, Fernando de la Rua  devient président du pays qui est en très mauvaise posture avec sa dette qui ne cessent que d’augmenter. Mais cette politique d’emprunt massif  sur les marchés financiers ne permet pas de rembourser la dette, le pays signe un accord avec le FMI qui lui oblige a réduire son déficit fiscal  de 2,4 milliards pour l’année 2000.  Fin 1999 la banque mondiale se porte de garant des investissements en argentines et elle remboursera en cas de défaillance.

L’autre acteur de la crise est le FMI, depuis les années 1980, les gouvernements successifs ont rigoureusement appliquées les conseils des experts de Washington. De nombreux économistes considèrent que le FMI et les gouvernements ont appliqués des mesures qui ont aggravés la situation économique du pays, notamment une succession de programme réformateur.

Fin 1999, le FMI a accordé un prêt de 10 milliards de dollars pour ses dettes, si le gouvernement mettait en place un nouveau programme d’austérité qui devait comprendre des réformes sur : le système de sécurité sociale, les lois du marché du travail et la baisse de certains budgets. Ce programme mise en place par Fernando de la Rua a été mise en place au printemps 2000 : il portait sur des hausses fiscales, la flexibilisation des lois du travail, la baisse des salaires des fonctionnaires et la libéralisation de certains secteurs comme celui de  l’énergie, des télécommunications et de la sécurité sociale. La privatisation de la sécurité sociale et les réformes pour l’emploi ont privé l’état d’une somme importante.

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