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Politique culturelle

Dissertation : Politique culturelle. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  26 Juin 2020  •  Dissertation  •  1 747 Mots (7 Pages)  •  620 Vues

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        Depuis le début du XIXème siècle , les pays du golf Persique ont pu s’étendre à l’aide d’événements culturels. Alors que certaines périphéries orientale étaient connu seulement pour les guerres et le pétrole, par les nombreux dispositifs mis en place, ils ont pu amplifier leurs influence à l’internationale. Par ses nouveautés, un regard nouveau c’est formé vis à vis de ces pays. Marqué par l’impérialisme britannique et ses ressources pétrolières, le Moyen Orient, par ses 3 guerres « Guerre du Golf »  est devenu une figure de l’orientalisme. Les occidentaux et les étasuniens ont énoncé une multitude de propositions via les médias puisque c’est eux qui s’intéressent le plus aux ressources que procure les pays du Moyen Orient. Arrêté par la principauté, ne pouvant atteindre le peuple, ce sont les idées les plus haut placé qui ont été mise en place. Les idées ressorties sont celles de l’état, ne pouvant atteindre le peuple, ainsi ce sont des discutions anti-islamiste, culturelles et politique qui ont été prononcé.

        Une approche existe qui se veut plus théorique, parce qu’elle fait appel à un concept de la science politique, le soft power. Dans cette lecture, les principautés sont présentées comme des micro-États riches de leurs ressources naturelles, mais faibles militairement, poussés à compenser leur déficit de hard power par du soft power. Parmi ces dispositifs à fort rayonnement international, les musées, de par leur nature même qui les associe si étroitement à l’art, sont ceux qui nourrissent le plus cette interprétation par le soft power. Ce n’est donc pas tant l’Iran qui représente à leurs yeux une menace à circonscrire par les musées, le sport et les universités que leurs alliés d’hier, membres du Conseil de coopération des États arabes du Golfe , à commencer par l’Arabie saoudite, qui s’est hissée, en un demi-siècle à peine, au rang de puissance culturelle globale, la seule peut-être à concurrencer aujourd’hui les États-Unis.

Pour s’en convaincre, commençons par revenir à la définition du soft power donnée par le politologue américain Joseph Nye. Aux « moyens traditionnels d’exercice du pouvoir », consistant pour un pays puissant à « ordonner aux autres de faire ce qu’il veut », ou hard power, il convenait d’ajouter ce que Joseph Nye proposa le premier de nommer le soft power.

Dans les décennies qui suivirent, le père de la notion de soft power ne dévia pas de son propos initial. Joseph Nye a défini le soft power en pensant à l’Amérique de la fin de la guerre froide où il vivait et dont le modèle économique et politique était devenu attractif pour une partie de la jeunesse vivant dans le bloc de l’Est, sans que cette demande d’Amérique ne résultât d’un intéressement financier. Les deux grandes principautés, avec leurs dictatures, leurs économies et leurs hiérarchie sociale,ont assuré la survie politique de leurs ancêtres, accordé par le Royaume-Unis. Mais une alternative politiques est difficile à envisagé pour les classes moyennes comme le Printemps Arabe l’à démontré. C’est par le biais de cet événement que l’islam s’est mondialisé.

        S’il fallait retenir un couple de pays pour comprendre les dispositifs à forte visibilité mis en place par ceux-ci – ces structures prises à tort pour du soft power –, ce serait le Qatar et l’Arabie saoudite. Les musées à rayonnement international sont nés de l’étreinte trop forte entre les deux pays dans les années 1980, dont l’émirat chercha à se libérer dans les années 1990. Contrairement à l’Égypte, à la Turquie ou à l’Iran, la modernisation en Arabie saoudite au XXe siècle ne s’est pas faite au détriment des oulémas mais bien à leur profit. Le processus de sécularisation à travers la création d’écoles modernes et l’introduction d’un droit positif d’inspiration française, qui avait débuté dans les années 1920 en Arabie saoudite comme ailleurs au Moyen-Orient, fut ainsi contré très tôt, dès le mitan du XXe siècle, et même inversé. Dans les années 1980, face à la menace d’une expansion des idées révolutionnaires islamistes qui firent tomber le chah d’Iran, le Koweït, Bahreïn, le Qatar, le sultanat d’Oman et les Émirats arabes unis acceptèrent l’initiative américaine d’une union régionale dominée par l’Arabie saoudite. L’intégrer eut un coût politique élevé pour les émirs de la côte. Le siège du CCEAG était à Riyad et son administration centrale presque exclusivement saoudienne. Par ailleurs, profitant du déséquilibre à son avantage entre l’offre éducative le long de la côte et la sienne, l’Arabie facilita l’inscription dans ses universités islamiques d’étudiants venus des autres pays du CCEAG. Le Qatar étant le seul autre État de la péninsule arabique où la tradition hanbalo-wahhabite domine, il fut aussi un terrain particulièrement propice à la diffusion de ce courant de pensée religieuse. Le tournant dans cette inversion du jeu des alliances régionales établies au cours de la décennie 1980 fut la deuxième guerre du Golfe, celle de 1990-1991. La menace iranienne qui avait présidé à la création du CCEAG était remplacée par un autre danger, provenant du bloc qui avait cherché en vain à renverser la République islamique. Ce conflit poussa les principautés à demander elles-mêmes la protection de ces États, sans passer par l’Arabie. Le Qatar fut la première principauté à s’engager dans cette voie, en proposant et en obtenant l’installation d’une base militaire américaine sur son sol, ce qui provoqua l’ire de l’Arabie. Le 30 septembre, l’Arabie saoudite attaqua le poste-frontière qatarien d’Al-Khaffus. Deux soldats de l’armée du Qatar furent tués. Cet acte visait directement le prince héritier du Qatar, le cheikh Hamad ben Khalifa al-Thani, alors également ministre de la Défense et commandant en chef des forces armées.

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