Milgram, Le processus de l'obéissance : application de l'analyse à l'expérience
Fiche de lecture : Milgram, Le processus de l'obéissance : application de l'analyse à l'expérience. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar zozoloiso • 30 Septembre 2021 • Fiche de lecture • 721 Mots (3 Pages) • 464 Vues
Contexte historique de guerre froide, 7 ans après la guerre de Corée, 15% des prisonniers réfractaires au lavage de cerveau -> lien avec d’autres expériences. Questionnement avec comment les Allemands ont pu suivre les ordres atroces du régime nazi, qu’on peut mettre en écho avec H. Arendt Les Origines du totalitarisme et La banalité du mal (histoire de Eichmann, un nazi qui s’est défendu lors de son procès en disant être « légaliste » et avoir suivis les lois en vigueur dans son pays, tel un fonctionnaire. Il n’a pas vérifié si ces actes étaient légitimes mais il obéissait aux ordres. Elle met à jour ce terme de « légalisme » dans cette œuvre). Elle en vient à la conclusion que le rejet de toute responsabilité est un facteur de cette obéissance. Ce qui pousse cette étude à se mettre en place est la question qui est de se demander comment des individus ordinaires en arrivent à faire des atrocités pareilles.
Milgram, né en 1933, est un psychologue américain, un universitaire et chercheur en psychologie sociale. A priori son idée va être e chercher à comprendre pourquoi les individus en arrivent à commettre des actes horribles.
Le thème de cet extrait est le processus d’obéissance.
La question de recherche est quels sont les facteurs qui influent un individu à obéir à un état agentique ou à une autorité ? Et quelles sont les conséquences éventuelles de cette obéissance ? Quelles sont les conditions qui déterminent l’entrée de l’individu dans ce que Milgram appelle l’état agentique, et quelles sont celles qui l’y maintiennent ? un état agentique est un état de soumission par opposition à l’état autonome dans lequel l’individu peut faire usage de son libre arbitre. Il dit que les sociétés sont favorables à l’état agentique, étant donné l’importance de la hiérarchie sociale et des institutions. L’individu est conditionné socialement à obéir à une autorité. Cette obéissance lui apporte une certaine sécurité et il ne saurait passer outre. Il y a donc des conditions sociales et psychologiques qui déterminent l’entrée dans l’état agentique. L’obéissance est à la fois un processus social et psychologique et c’est l’adjonction (addition) du social et du psychologique qui permet d’obtenir l’état agentique et donc l’obéissance des individus. D’où le fait que dans ces expériences 62% des individus infligent des chocs électriques violents avec pour motif de s’être trompé à une question.
Les conditions sociales sont là pour déterminer le fait que l’individu entre en état agentique. Cela commence avec l’institution de la famille (le fait de respecter ses parents parce que se sont ses parents), de l’école (il emploie le terme d’« impersonnel ») avec des notions de « bons points » et de récompenses. C’est la légitimité légale rationnelle (peu importe ce que je pense de la personne je dois respecter la fonction qu’il occupe -> c’est donc impersonnel (lien avec Weber)).
Les variables psychologiques sont la perception de l’autorité sur la moment…concordance perception, contexte…
Les conséquences de l’état agentique, pourquoi allons-nous rester dans l’état agentique ? On n’arrête pas car arrêter revient à nier tout ce qu’on a fait jusque-là, donc puisqu’on a commencé, pour
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