Les enjeux de l'administration publique
Analyse sectorielle : Les enjeux de l'administration publique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar hbdeby • 28 Février 2019 • Analyse sectorielle • 2 341 Mots (10 Pages) • 1 449 Vues
En administration publique le principe fondamental, tout doit être approuvé, l’ensemble du pouvoir administratif contrôlé par l’état et rendre des comptes pour toutes les dépenses. L’administration publique est aussi responsable d’assurer la primauté du droit pour les citoyens et les entreprises. L’essence de l’administration publique dans la réalité concrète peut se résumer dans ses principales interventions à l’information, la prévision, la planification, la programmation, l’exécution et le contrôle des activités.
Les critères fondamentaux qui distinguent le public du privé sont ; en premier, les orientations et les finalités ; le privé son horizon limité avec peu de contraintes légales à savoir tout ce qui n’est pas défendu est permis, son but ultime est faire des profits et répond à une demande de marché contrairement au public qui lui son horizon plus vaste dans le temps et l’espace ( générations futures, environnement…ect) avec maximum de contraintes, tout ce qui pas autorisé est défendu et avec la multiplicité des buts dans, la création de la richesse, la répartition de la richesse, l’égalité, l’équité, l’universalité et l’exercice de la souveraineté, sa production de biens et services reliée à la demande sociale, culturelle, économique et politique.
En second, le quantum de production ; le privé est dicté par le marché et les profits déterminent les limites tandis que le public c’est la multiplicité des signaux qui sont difficile à interpréter, c’est le rôle de la presse. Les biens et services dans le privé peuvent être divisibles alors que le public sont les biens et services plus interreliés et plus complexes comme la santé, la santé publique, l’environnement, la sécurité, la pauvreté…etc. Dans le privé les couts de production unitaire sont identifiable, la compétition règle les prix avec une gestion élastique tandis que le public les couts de production plus difficile à déterminer, la quantité produite est souvent plafonnée (dépenses de programmes) et l’absence de compétition (débat public/privé, PPP..ect).
en troisième lieu, la gestion qui dans le privé, contrôle à postériori plus flexible, les clients bien identifiés et la gestion des ressources humaines flexible, dans le public le contrôle à priori avec des normes et des directives, les clients sont plus difficile à identifier ( groupes de pression, lobbyistes, le politique..etc) et plus de contraintes et obligations légales dans la gestion des ressources humaines. Autres critères qui différencient le privé du public, dans le privé les sanctions sont spécifiques, les données sur le produit ou le service sont plus claires et plus précises. Dans le public, l’évaluation et la sanction (élection) sont plus générales que spécifiques, les données de base sont beaucoup plus complexes.
L’organisme du secteur public est une propriété publique, contrôlés centralement au plan politique par un ministre et dont les ressources sont contrôlés par les agences centrales (conseil du trésor ou CFP) et sujets au contrôle direct du parlement.
L’organisme du secteur parapublic, est contrôlé indirectement via un ministre de tutelle. Un CA ou un PDG y exerce les pouvoirs de direction d’un ministre. Contrôle atténués par les organismes centraux.
Est-ce qu’il faut confier aux entreprises privés ? Sachant faire que des profits. Pourquoi entreprise publique du cannabis ? C’est pour contrôler la qualité et même la quantité. Les entreprises privés ont de l’expertise mais en leur faveur.
La décentralisation mise sur le dynamisme local, valorise l’interaction des actions collectives et considère de manière positive l’apport des groupes communautaires à l’amélioration du cadre de vie. Elle peut être propice au redéveloppement d’un territoire car elle favorise la création de réseaux de communication et de partenaires pour revitaliser une communauté comme le cas de hydro Québec. Les décisions se prennent plus prés des gens et diminuer la taille de l’état, pour réduire les attentes de la population à son à l’égard.
Qui dirige ?
C’est l’exécutif qui exécute et le législatif qui adopte les lois, il a quarante huit heures pour rectifier si y’a un esprit d’erreur dans la loi (il rapporte au conseil des ministres). Une loi n’est pas changée jusqu'à une autre loi. L’état de droit repose sur une organisation à trois paliers (Législatif, Exécutif et judiciaire) séparés les uns des autres par une cloison extrêmement étanche. L’organe suprême étant le niveau législatif élu au suffrage universel (élection) pour une période fixe. Le législatif adopte une loi, attribue la responsabilité de cette loi à un ministre qui est responsable politiquement. Une loi qui est voté, doit répondre à son application. Toutes les questions importantes sont discutées au conseil des ministres (appelé conseil exécutif), les réunions du conseil des ministres sont convoquées et tenues selon les règles, toutes ses discussions se déroulent dans le secret absolu, de sorte que chaque ministre se sente absolument libre de poser toutes les questions et formuler toutes les observations, objections et modifications pertinentes. Une fois le vote pris, les ministres doivent se soumettre ou se démettre à savoir accepter de défendre en public la décision à laquelle ils se sont opposés sinon ils doivent démissionner.
L’exemple de la ministre de la santé Danielle McCann a promis de répondre à tous les besoins en matière de soins à domicile peut importe ce qu’il en coutera et que l’enveloppe va être là pour répondre aux besoins de la population et payer la facture parce que les soins doivent se
donner le plus possible à domicile, alors que le conseil du trésor qui tient les cordons de la bourse n’a jamais eu de discussion au sujet du financement de cette promesse soudaine, il est clair que tout doit être approuvé !!!!!! Le gouvernement n’a pas décidé s’il va payer la facture, le cabinet de la ministre affirme que le gouvernement n’a pris aucune décision quant à savoir s’il « va payer la facture » comme l’a affirmé la ministre de la santé McCann, finalement le discours a changé et son attaché de presse Alexendre Lahaie, se contente de dire on va combler le plus possible…évitant de parler de tous les besoins. Tout doit être approuvé !
Le cas du premier ministre Fronçois Legault qui a envoyé un message clair à ses ministres, avant les vacances de fêtes, qu’ils ne devaient surtout pas compter sur le surplus budgétaire et qu’il faut des compressions pour financer les promesses de la CAQ. Le premier ministre
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