Le Secteur Du Jouet En Europe

Introduction :

Le secteur du jouet ne date pas d’hier, en passant du cheval à bascule à la toute nouvelle génération de tablettes électronique pour enfants, le secteur du jouet a connu de considérable changement en matière de technologies et de développement. Estimé à près de 60,8 milliards de dollars en 2009, le secteur du jouets se porte bien et est promu à un avenir prometteur marqué par une croissance d’environ 13,7 % d’ici 2013. Les entreprises l’on bien compris et ont trouvé là un réel intérêt d’exploitation et d’innovation. Destiné à une cible jeune et sensible, les jouets doivent être conformes aux exigences et aux normes applicables au sein de l’Union Européenne pour pouvoir satisfaire pleinement les besoins des enfants sans risques d’accidents. Dans cette démarche ce marché fait l’objet d’un réel suivit aussi bien sur le plan législatif que technologique.

Dans le cadre d’une étude sur l’Union Européenne, nous nous intéresseront plus particulièrement au secteur du jouet de manière à s’interroger dans quelles mesures et comment l’Union Européenne intervient-elle dans la réglementation et production ou encore de la communication dans le secteur du jouet ?

Pour répondre à cette problématique, notre étude s’échelonnera en trois parties visant à analyser de plus prêt le secteur du jouet et de ses dérives, d’analyser les conséquences et le rôle de l’intervention de l’Union Européenne et enfin de s’interroger et de comprendre les solutions apportées.

I / Le jouet au cœur des préoccupations

La profession termine l’année 2010 sur des résultats positifs (+3%) en dépit d’un contexte économique

A/ Le secteur du jouet

Les fondamentaux du marché :

Marqué par un profond changement des mœurs et un nouveau cap technologique, le jouet à vu son activité évoluer, s’innover, et s’imposer au sein des foyers pour le plus grand bonheur des enfants. En terme de données chiffrées, il représente une soixantaine de milliards d’euros. Les chiffres permettent de classer la France comme numéro deux dans le secteur du jouet juste derrière le Royaume- Unis et devant l’Allemagne, un chiffre qui s’élève à 3058 millions d’euros avec un taux d’importation en hausse par rapport à 2009 *( + 25% ).

Avec un taux de 85 % *d’importations, L’Union Européenne est le tout premier client concernant les exportations dont le continent asiatique domine en terme de fabrication. Cependant, l’Europe n’en reste pas moins écartés et reste très active dans le domaine de la recherche c’est à dire la conception du jouet qui requiert un savoir- faire spécifique.

Au niveau des catégories d’acheteurs, les parents font figurent de prescripteurs et sont les cibles pour les industries du jouet. En terme de répartitions le schéma ci-dessous offre une vision des différentes catégories d’acheteurs

* source : Xerfi

Une concurrence rude

Le secteur dépend de facteurs environnementaux qui favorisent ou non son expansion, à savoir un facteur démographique (le taux de natalité), politique et social.

Au delà des facteurs environnementaux, le secteur est marqué par une concurrence vive et réactive dont il faut faire face. Les industries n’hésitent pas à se démarqués notamment à travers l’utilisation de licence qui permet pour obtenir l’avantage concurrentiel que toutes souhaitent atteindre. Les licences ont suscitées un certain engouement des géants du secteur. En effet l’acquisition des licences ont permis d’obtenir un avantages concurrentiel et une façon d’accentuer sur la visibilité.

A l’échelle mondiale:

Cinq gros fabricants s'arrachent les parts de marché de ce secteur en constante augmentation.

En première place nous pouvons citer Nintendo avec pas moins de 14 milliards d'euros de chiffre d'affaire grâce notamment à ses nouveaux produits phares, la Wii et la Nintendo Ds très prisées quelque soit l'âge du consommateur.

En deuxième position nous avons Sony Computers Entertainment avec 8 milliards de chiffre d'affaire dont la célèbre Playstation ainsi que ses nombreux jeux vidéo n'en sont pas étrangers.

Mattel, avec un chiffre d'affaire de 5,9 milliard d'euros, est un groupe américain leader mondial du jouet avec des marques célèbres comme Fisher Price, Uno ou encore indétrônable

Scrabble avec 350 000 ventes en France chaque année.

Namco Bandai et ses 4,3 milliards de chiffre d'affaire est un groupe issu de la fusion du géant du jeu Namco (créateur de Pac-man) et du numéro 1 des jouets au Japon, Bandai.

Le numéro 1 mondial du jeu de sociéte, Hasbro, a réalisé un chiffre d'affaire de 4 milliards d'euros en 2011 et se place ainsi en cinquième position.

A l'échelle Européenne:

Le leader incontesté sur le marché du jouet en Europe est le groupe Suedois Lego, avec un chiffre d'affaire qui a enregistré une augmentation de 37% en passant à 3,72 milliard d'euros en 2011, notamment au Royaume-Uni et en Europe de l'Est. Le groupe, qui possède un quasi-monopole a gagné des parts de marchés dans tous les pays et même si l'Europe est la partie du monde où les consommateurs déjà le plus de brique Lego, la croissance à aussi été a deux chiffres dans la plupart des pays Européens. Aussi, la marque à accru le nombre de ses employés à 7056 personnes soit une augmentation de 30,9%, signe de l'embellie affichée de sa célèbre brique sur le marché du jouet.

Malgré une dette de 277 millions d'euros et un redressement judiciaire en 2007, le groupe « Smoby Majorette » qui s'appel dorénavant « Smoby Toys » à su conserver sa deuxième place européenne. La marque doit se changement de nom au rachat de la société par le numéro 1 allemand Simba Dickie en février 2010. Avec une augmentation de +23% de son chiffre d'affaire consolidé en 2010,qui s'élève à 115 millions d'euros, uniquement en Europe, Smoby Toys est l'entreprise à la plus forte croissance au sein du groupe Simba Dickie. Le groupe opère en France, en Allemagne, au Royaume-Uni, en Espagne et aux Etats-Unis. L’actualité

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