Le Printemps arabe
Étude de cas : Le Printemps arabe. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar sarahsa27 • 11 Novembre 2021 • Étude de cas • 2 408 Mots (10 Pages) • 290 Vues
Le printemps arabe est un mouvement de contestation populaire avec un impact sur le fond plus que conséquent. Ce mouvement mené principalement les étudiants à l’aide de nouveaux moyens de mobilisation tels que les réseaux sociaux ou bien encore les ordinateurs a été source de nombreuses pertes humaines , de répressions violentes sur tout les pays du Nord de l’Afrique ainsi que les pays du Proche et du Moyen-Orient. Cette révolte loin d’être pacifique a prit sa naissance officielle le 10 décembre 2010 en Tunisie lorsqu’un jeune homme de 24 ans du nom de Mohammed Bouazizi s’immole en signe de protestation contre le pouvoir établi. La Tunisie est donc le premier pays à voir son pouvoir contesté , ce pays qui a toujours été sous un régime autoritaire dû au fait que personne n’osait contester le pouvoir de Ben Ali , président de la république tunisienne durant 23 ans. La jeunesse tunisienne ne voulant plus de ce mode de fonctionnement avec les nombreuses mauvaises habitudes que le gouvernement avait prit durant ces 23 longues années de pouvoir autoritaire , elle se mobilisa à l’aide des réseaux sociaux et d’internet pour dénoncer toutes les injustices , les abus de pouvoir , la corruption qui étaient plus que normalisé dans ce pays. Leur manière de lutter contre cela a été la violence , avec les manifestations en grand nombre , les affrontements avec les forces de l’ordre, les répressions étaient tout aussi violentes or Ben Ali voyant la volonté de ces militants comprit qu’il n’avait plus de solution que d’accepter d’être déchu et de quitter le pays en demandant l’exil. La Tunisie est qualifiée de laboratoire du printemps arabe - Nicolas Beau , cette appellation elle l’a gagné car elle a inspiré d’autres pays à faire comme elle , par exemple l’ Égypte qui au début 2011 , c’est retrouvée dans le même cas de figure une très grosse corruption dans les services du gouvernement , plus de nombreuses injustices , le maintient d’un état d’urgence qui faciliter aux
membres des forces armées d’être libre dans leurs actions justifiant tout cela par l’état policier. Cette révolution a été aussi plus que violente avec plus de 12 000 arrestations. L’Égypte est un pays qui était gouverné par Hosni Moubarak qui était qualifié souvent de dictateur , il a été au pouvoir pendant un peu moins de 30 ans. C’est tout un pays qui est mobilisé pour pousser à la démission de Hosni Moubarak , il y a de nombreuses manifestations , de grèves et de violents conflits avec les forces armées. La révolution égyptienne a inspiré la yéménite , le Yémen pays du Proche Orient est en tout point presque similaire aux deux autres révoltes , sous la domination d’Ali Abdallah Saleh depuis plus de 32 ans et face aux mêmes problèmes sociaux , le Yémen voit sa jeunesse se mobiliser pour constater l’ordre établi , des signes de protestation et de lutte sont similaires voire totalement pareil que ceux de la Tunisie , un jeune homme le 19 Janvier 2012 , c’est immolé afin de démontrer son opposition à la dictature de son pays. Les acteurs de cette révolte sont encore les étudiants ( Université de Sanna « QG » ) , cependant cette fois les femmes s’y ajoutent ainsi que les socialistes. Cette révolution est similaire aux deux autres révoltes du printemps arabe , les trois cas étudiés sont du mouvement similaire et ils présentent les mêmes caractéristiques , les mêmes attentes et les mêmes procédés pour lutter contre les régimes en place. Ces trois pays ont le même départ politique dans la révolte mais n’ont pas la même situation politique actuellement , cela s’explique par deux facteurs l’un est économique et l’autre est socio-politique ( insécurité) , l’outil de comparaison ici est celui de d’une comparaison de variation. Tout d’abord , nous verrons que le « résultat » n’a pas été le même puis en ensuite nous verrons pourquoi il n’est pas le même.
Grâce à la comparaison de variation , nous pouvons voir que les trois cas sont à la base tous similaires mais qu’il y a des facteurs explicatifs à ces points de divergences. Mais la question première est quels sont ils ?
Tout d’abord nous allons prendre la Tunisie, initiatrice de ce mouvement de révolte, la volonté des activistes de cette révolte était de faire changer les choses de manière de pacifique comme en témoigne leur première révolution avec la Révolution de Jasmin qui avait pour but de dénoncer tous ce que le gouvernement caché a la population. Cependant quelques temps plus tard au vu de la non prise en considération et l’ignorance du gouvernement , les manifestants ont opté pour une approche beaucoup plus violente afin de pourvoir espérer une réponse , un mouvement est donc crée pour chuter le président de la République Tunisienne présent au pouvoir depuis 1987. Il fallut 28 jours de manifestation intensive , grève nationale et de beaucoup de mobilisation à l’aide des réseaux sociaux ainsi que de la plateforme internet que l’état tunisien n’était pas en capacité de contrôler , pour que Zine el- Abidine Ben Ali ( président de la République tunisienne) quitte le pouvoir chassé par le peuple. Pendant un certain temps , les partisans du Rassemblement constitutionnel démocratique ( RDC) parti de Ben Ali ont tout de même essayer de conserver une emprise politique sur la Tunisie mais la pression et la volonté des jeunes militants a permis une disparition partiel de l’ancien régime et une condamnation de Ben Ali et sa femme. À la suite de cette victoire , la Tunisie gagne du terrain pour pouvoir entre voir une démocratie dans le sens du terme occidentale , on parle alors a ce moment la de Gouvernement de transition , la pluralité des partis politiques devient normalisé. Par la suite , les constations du RDC continue et c’est un nouveau visage que l’on voit apparaître celui de Moncef
Marzouki qui a été président de la République de 2011 à 2014 ayant Hamadi Jebali pour chef du gouvernement durant un peu plus d’un an en 2011 qui lui faisait parti d’un parti politique islamiste conservateur appelé Ennahdha. La politique Tunisienne aspirait donc une forme de sérénité politique avec l’arrivé au pouvoir en 2014 de Béji Caid Essabsi qui lui rompit avec plus de 1400 ans islam politique. Le printemps arabe a permis à la Tunisie d’entre voir la création d’une démocratie réelle avec des élections non truqué et un gouvernement qui sur le plan social semble respecter ses électeurs cependant le facteur économique lui reste toujours un point très sensible dans le sens où pour certain le printemps arabe n’a rien changé sur le plan économique.
La Tunisie dû a une volonté concrète et puissante a obtenue une démocratie dans son sens théorique. La révolte tunisienne
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