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La réponse Du Mouvement "Les Souverainistes" Au Communiqué De Mme L'Ambassadeur Des États-Unis D'Amérique En République Gabonaise

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Par   •  20 Janvier 2015  •  1 310 Mots (6 Pages)  •  783 Vues

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Le mouvement "Les Souverainistes" prend note de la déclaration du nouvel Ambassadeur des États-Unis d'Amérique au Gabon, Mme Cynthia Akuetteh, à travers laquelle elle donne l'appréciation de son gouvernement sur la situation politique dans notre pays, tout en faisant référence aux valeurs et intérêts communs à nos deux nations. "Les Souverainistes" pensent effectivement que nos deux peuples ont en partage les principes et valeurs qui fondent toute république, à savoir le respect des règles démocratiques, l’attachement aux droits et libertés fondamentaux, la promotion de la bonne gouvernance, etc.

C'est au nom de ces valeurs et principes partagés que "Les Souverainistes", comme la majorité des Gabonais, ont refusé l'arrivée au pouvoir, contre l'ordre constitutionnel, législatif et règlementaire, de M. Ali Bongo Ondimba. Le scandale du faux acte de naissance de l’intéressé, qui défraie à nouveau l'actualité, a été dénoncé en vain en 2009 devant une Cour constitutionnelle dirigée de manière partisane par la mère de ses demi-frères. L'irruption d'hommes en armes interrompant la plénière de la Commission électorale pour permettre au Ministre de l'Intérieur de proclamer des résultats inconnus de cette institution habilitée qui n'avait pas encore achevé ses travaux et le refus de la confrontation des procès verbaux remis aux représentants des candidats dans les bureaux de vote avec ceux en possession de la Cour constitutionnelle sont, entre autres, autant de faits qui attestent de l'illégalité et de l'illégitimité de M. Ali Bongo Ondimba à la tête de notre pays.

A ce propos, "Les Souverainistes" invitent Mme Cynthia Akuetteh à lire le télégramme de l’ambassadeur des Etats-Unis en France, enregistré sous le numéro 1473 et daté de novembre 2009.Dans ce câble, M. Charles Rivkin informait Mme la Secrétaire d’Etat, Hillary Clinton, que lors de l’élection présidentielle anticipée d’août 2009, M. Ali Bongo Ondimba avait « inversé le décompte des voix et s’était déclaré président du Gabon ». Ancien ministre de la Défense, il succédait ainsi à son père, Omar Bongo Ondimba, qui avait dirigé le Gabon pendant 42 ans, jusqu’à sa mort, en juin 2009.

Au Gabon, comme dans tout Etat de droit, le fait accompli ne constitue pas un droit. La question de l'acte de naissance de M. Ali Bongo Ondimba tient son importance dans ce que l'intéressé devait prouver qu'au moment de sa naissance il était gabonais, pour respecter les dispositions de l'article 10 de la Constitution gabonaise. C'est une exigence fondamentale qui s'impose à tous les citoyens. Il y a quelques jours, le porte-parole de la présidence de la République et M. Ali Bongo Ondimba lui-même ont reconnu que l'acte de naissance de M. Ali Bongo Ondimba n’est ni plus ni moins qu'un faux. Or, le citoyen Ali Bongo Ondimba ne saurait être au-dessus de la loi.

"Les Souverainistes" ont noté que le Président américain, Barak Obama, au cours de l'année 2011, a dû exhiber son certificat de naissance pour prouver qu'il était bien né sur le sol américain et qu'ainsi, il avait respecté la disposition constitutionnelle qui veut que seuls les citoyens américains nés sur le territoire américain peuvent prétendre à la présidence des États-Unis d'Amérique. S'il n'avait été en mesure de faire la preuve de sa naissance sur le sol américain, M. Barak Obama aurait été purement et simplement obligé de quitter aussitôt ses fonctions après plus de deux ans d'exercice effectif du pouvoir. Telle est la force de la Constitution, telle est la force de la loi, qui ont vu en son temps le Président Nixon quitter le pouvoir pour avoir menti.

Demander le respect de la loi n'est pas faire violence."Les Souverainistes" ne pensent pas que la violence soit du côté de ceux qui, à chaque fois, comptent et enterrent leurs morts. En effet, à l'occasion de manifestations pacifiques, des compatriotes trouvent la mort du fait des forces de défense et de sécurité. Le dernier cas est celui de l’étudiant Bruno Mboulou Beka, assassiné le 20 décembre 2014. Tout comme dans la semaine du 03 septembre 2009, face au refus du peuple gabonais d'accepter le coup d’Etat électoral qui a porté M. Ali

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