La globalisation de la théorie de l'action protestataire
Fiche : La globalisation de la théorie de l'action protestataire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar demiko • 10 Décembre 2015 • Fiche • 388 Mots (2 Pages) • 814 Vues
La globalisation de la théorie de l'action protestataire
Mounia Bennani-chraibi est professeur-assistante a l'institut d'études politique et internationales de l'université de Lausanne. Elle est l'auteur de,"Résistances et protestations dans les sociétés musulmanes" avec la collaboration d'Olivier filleule, qui est un sociologue du politique et directeur de recherche au CNRS.
L'introduction de cet ouvrage met en avant la situation de la société dans les pays musulmane qui est différent de la révolution sous la France chrétienne, ils critiquent le fait que la théorie des mouvements sociaux met en avant la mobilisation formelle des ressources sans pour autant s'intéresser à la résistance à l'autorité qui est croissante depuis 1980.
Ils s'intéressent également à démontrer qu'il n'y a pas que dans les sociétés autoritaires qu'il y a des formes d'action protestataires qui ne répondent pas à la définition classique mais que c'est également possible dans les Etats démocratique. Ils soulignent aussi que les travaux de Claude Cahen, ont remis en cause les théories selon laquelle les villes" musulmanes" sont spécifique et renvoie a la commune médiévale européenne. Car c'est ville était administrativement intégré a l'empire ottomane et par conséquent doté d'un esprit civique.
Tout d'abord les mouvements sociaux se différencie selon si le pays et gouverner de manière démocratique ou pas. Dans les pays avec un gouvernement non démocratique, ou il y a une absence totale ou partiel des moyen institutionnalisé d'expression politique les contestations de masse ou de groupe n'existe pas comme dans les pays occidentaux ou les mouvements sociaux sont classique (grève, manifestation), mais les contestations qui peuvent avoir lieu dans les pays autoritaire peuvent mener a une révolution violente entre états et citoyens si l'ouverture se présente.
Bertrand Badie développe le caractère particulier des pays "islamique" du proche et du moyen orient, "il n'existe pas d'alternative entre soumission et révolte" pour cela il donne 3 facteurs, le régime autoritaire de ces pays, la religion qui n'est pas séparer de la politique et qui peut représentait un moyen d'influence dans les mouvements sociaux et enfin une conception et une pratique particulière de la ville.
Enfin il s'agit dans ce texte de démontrer que la question des évolutions dans les sociétés musulmanes pose problème car ce sont des formes de contestations politique dans des contextes de gouvernement autoritaire, sur lesquelles beaucoup de sociologue ont des avis varié et parfois contradictoire
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