La Libération
Rapports de Stage : La Libération. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar bricebrice95 • 1 Juin 2014 • 355 Mots (2 Pages) • 549 Vues
Introduction : de la croissance potentielle à la croissance effective
1. La croissance économique correspond à une augmentation à long terme du volume de la production. On peut
donc s’interroger sur l’origine de cette augmentation de la production. A long terme, ce sont les facteurs d’offre
qui joue sur l’augmentation de la production.
La croissance est-elle due à une augmentation de la quantité de travail fournie par la population ?
Ou bien provient-t-elle d’un accroissement de la quantité de capital fixe (les biens d’équipements) mis à la
disposition des travailleurs ?
N’est-elle pas due, surtout, à une utilisation plus efficace de ces facteurs de production que révèle la
hausse de la productivité globale des facteurs ? Dans ce cas, le progrès technique et les innovations ne
jouent-elles pas un rôle fondamental dans la croissance contemporaine ?
Dans ce cadre, on peut s’interroger sur le rôle des grandes institutions (entreprises, Etat, institutions de
recherche et de formation) dans les fondements de la croissance ?
2. La croissance potentielle se définit comme la croissance qui résulte de la combinaison de l'offre des facteurs
de production : capital, travail et progrès technique. Autrement dit, il s’agit de la croissance maximale que peut
obtenir un pays lorsqu’il mobilise tous ses facteurs de production (population active, équipement, productivité)
sans déclencher de l’inflation. Les projections de croissance potentielle reposent sur des hypothèses qui
reflètent les tendances passées observées (elles ne constituent donc pas des prévisions) de 3 dimensions :
La croissance de la population active occupée qui dépend de la croissance démographique, c’est-à-dire
de la croissance naturelle de la population (naissance – décès) et du solde migratoire (immigration –
émigration), et du taux d’emploi de la population en âge de travailler.
La croissance du stock de capital fixe dépend du rythme des investissements (achat de nouveaux
équipements durables, de nouveaux bâtiments et de nouveaux logiciels) et du rythme de l’usure et de
l’obsolescence du capital fixe (dépréciation ou consommation du capital fixe).
L’évolution du progrès technique, mesurée par celle de la productivité globale des facteurs, dépend
principalement du rythme des innovations.
Compte tenu de l’évolution passée de ces trois dimens
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