L'intégration économique comme méthode de développement.
Dissertation : L'intégration économique comme méthode de développement.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Aniang95 • 13 Février 2017 • Dissertation • 1 897 Mots (8 Pages) • 635 Vues
Au cours du dernier siècle, les rapports mondiaux ont connu des changements révolutionnaires. Le temps où le monde était un espace très compartimentés, où les pays étaient renfermés sur eux même avec des structures qui leur était propres, est révolue. Maintenant, c’est la mise en commun des ressources ainsi que la concurrence économique des pays qui domine, dans un système capitaliste basé sur la propriété privée des moyens de production mondiaux, à caractère économique, sociale et politique qui pronent. Dans l’application continue de ce concept, la concurrence entre les entreprises des pays développés et celle des pays en voie de développement est forte et très inégalitaire. Aussi, on assiste à une perte de contrôle de l’État quant à sa place de décisionnaire national, car non seulement les quantités monétaires mondiales sortant et entrant des pays ont du mal à être contrôlés par les gouvernements, ce qui agit directement sur la politique des pays et crée des crises monétaires, mais elle limite aussi l’action effective de l’État et le rend impuissant d’agir seul afin de remonter sa croissance économique et, notamment, de se développer. On se demande alors si, dans une optique autre, il ne serait pas mieux si l’État (des pays en developpements) prenait en charge ses ressources et, dans le but d’améliorer le bien-être de sa population, mettait en place ses compétences au niveau régional.
C’est ainsi que les groupements régionaux jaillirent dans les économiques mondiales, donnant lieu à différents accords entre pays voisins. On parle alors d’intégration économique régionale,qui, selon une définition générale scientifique est un processus qui vise a unifier les pays voisins, par le biais de signatures d'entente, dans le but d'améliorer la coopération politique, économique, sociale et environnementale entre eux. Sa caractérisation se trouve dans sa nature politico-économique, qui passe par l'abolition partielle ou totale des restrictions tarifaires (taxes, droits de douane) et non-tarifaires sur le commerce. Par exemple les zones de libre-échange. Le schéma des nombreuses conquêtes qui ont touchés l’Afrique et de l’évolution des rapports au sein de celui-ci depuis les premières découvertes jusqu’à aujourd’hui est connu. A cause du niveau de pauvreté dans lequel le continent est plongé aujourd’hui, et à cause de sa place reculé dans l’économie mondiale (malgré l’abondance de ses ressources), de plus en plus de théories sur la misère de l’Afrique à long terme font surface. On se demande pourquoi les plans de croissance qui ont accompagnés son développement à long terme n’ont pas donnés les résultats escomptés. En effet, le luxe de faire partie de manière normale au système capitaliste, aux échanges mondiaux et à la prise de décision dans le monde appartient aux différentes puissances mondiales, et c’est ces mêmes puissances qui, suite aux mouvements de colonisation qu’ils ont engendrés dans le but d’augmenter leur pérennité, ont laissés les pays africains à leur sort à la suite des indépendances de 1960.
Ainsi, dans l’argumentation suivante nous allons en premier lieu faire une rapide mise en contexte du marché africain et des enjeux et défis auxquels les pays font face au sein de leurs structures. Puis, nous verrons les théories avances par des spécialistes sur la problématique de l’intégration économique africaine, et enfin nous conclurons avec notre pensée de l’application de ce modèle.
Depuis le début des indépendance, qui avait pour but de responsabiliser les anciennes colonies, nous assistons à une marche difficile du peuple africain dans l’objectif de développer leurs infrastructures publiques, d’augmenter le bien être de leur population, de soigner les maladies que l’insalubrité ainsi que la malnutrition ont provoqués, de s’intégrer à l’économie global, d’assurer une bonne gouvernance politique ainsi qu’à toute sorte de discours concernant l’aide des pays du nord a ceux du sud. La création d’organismes internationaux comme l’Organisation des Nations Unies (ou encore de programmes d’aide comme le Programme alimentaire mondial (qui est un plan de l’ONU) ou des projets de développement régional des pays pour aider les pays du sud (Afrique et autre) ont ainsi pour but de trouver des solutions effectives a long terme, et de mettre en place un système d’infrastructures stables et fiables pour les pays africains. La construction de ces institutions est légitime, mais aussi très critiqué. Effectivement la première reproche envers ces organismes internationaux est que les règles et les clauses accompagnant l’aide sont trop bureaucrates pour les pays récipiendaires et donc ne sont pas efficaces a long terme. Ils reprochent aussi que, du fait de leur provenances occidentales, les actions menés sur le terrain ne répondent pas aux besoins des africains par manque de représentation de la réalité.
L’auteur Issaka K. Souaré a beaucoup travaillé sur les questions de gouvernance et l'instabilité politique en Afrique, en particulier les relations internationales de l'Afrique , les changements anticonstitutionnels de gouvernement , les guerres civiles .... Il est l'auteur d'un certain nombre de livres, chapitres de livres et articles de journaux relatifs à l’Afrique, notamment «Regard critique sur l’intégration Africaine: Comment relever les défis». Dans cet article, l’auteur définit l’intégration régionale comme étant « la stratégie la plus à la mode que les différents pays du monde semblent avoir choisie pour consolider leur statut traditionnel de pays dominants dans le système capitaliste mondial ou s’immuniser contre les effets négatifs de la mondialisation » . L’auteur se demande ainsi quels sont les défis auxquels les programmes d’intégration régionale sur le continent font face en ce moment précis, et les obstacles que l’Afrique doit surmonter afin atteindre ses objectifs dans ce domaine. Par la suite, il fait une analyse critique de l’état de l’intégration économique sur le continent, qui a indiqué que malgré les efforts considérables consentis à cet égard, l’intégration régionale ne semble pas avoir produit les résultats escomptés. Selon l’auteur, « ce processus a pour finalité l’émergence et le renforcement de
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