Extrait de Montesquieu
Commentaire de texte : Extrait de Montesquieu. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar leiiila_fn • 5 Octobre 2015 • Commentaire de texte • 546 Mots (3 Pages) • 770 Vues
Dans un ouvrage considéré comme étant l’un des plus importants en matière de science politique intitulé ‘’De l’esprit des lois’’ publié en 1748 ; Montesquieu, écrivain, philosophe français des lumières et précurseur de la sociologie présente ses réflexions politiques.
Il décrit les différentes formes de gouvernements et les lois qui conviennent à celles-ci.
Il présente ensuite le principe de la démocratie : La vertu.
En premier lieu, Montesquieu distingue trois types de gouvernements : le républicain, le monarchique et le despotique.
D’abord, il définit le républicain : celui où le peuple a la souveraine puissance, ensuite le monarchique : celui où un seul gouverne, mais par des lois fixes, le despotique, enfin : celui où un seul, sans loi et sans règle, entraîne tout par sa volonté et ses caprices.
En second lieu, l’auteur s’approfondie dans le principe de la démocratie.
Dans une démocratie, comme on vient de le voir, le pouvoir appartient au peuple ou à une partie de celui-ci. Comme celui-ci va être amené à statuer sur des lois qui vont l’affecter lui-même, il faut que ceux qui votent aient assez de vertu pour voter des lois qui vont eux-mêmes les pénaliser.
La récurrence du terme ‘’vertu’’ dans l’extrait est une mise en relief à travers laquelle l’auteur montre la nécessité de celle-ci pour ce type de gouvernement notamment le gouvernement démocratique, contrairement au gouvernement monarchique.
De ce fait, la vertu des citoyens est le principe essentiel des démocraties.
De plus, Montesquieu illustre cela de plusieurs exemples historiques.
Prenons le cas de l’Angleterre. C’est la corruption de ses dirigeants qui a fait qu’elle n’a jamais pu se constituer en démocratie. De même, Sylla fut dans l’impossibilité de restaurer la démocratie à Rome après la dictature, car la cité était trop corrompue.
Dans le dernier paragraphe, Les conséquences du manque de vertu sont mises en évidence à travers une inversion des valeurs (ambition/avarice). Notons aussi le parallélisme de construction : "Ce qui était maxime on l'appelle rigueur ..." qui marque l'opposition entre les domaines politiques.
Montesquieu traite aussi des domaines économique et financier. Il met en évidence les différents domaines où la vertu est nécessaire pour gouverner (économique, juridique et législatif).
Il met en évidence le fait que lorsqu’il n'y a plus de vertu, l'Etat se dégrade.
Il en constate alors que s'il n'y a plus de vertu, il n'y a plus de démocratie.
Ainsi, Montesquieu montre qu’il accepte tous les régimes mais il ne cache pas que celui qui lui inspire le plus de sympathie est le gouvernement monarchique .
...