Dépénalisation Du Cannabis en politique

La dépénalisation du cannabis en politique

La dépénalisation divise la gauche.

L’ancien ministre de l'intérieur Daniel Vaillant a publié un rapport préconisant la légalisation de la drogue douce ». Ce dossier divise le PS.

Quelques uns approuvent tandis que de nombreuses personnalités de gauche sont contre.

Par ex, S Royal pense que si on dépénalise le cannabis, le trafic se fera sur des drogues plus dures.

M. Valls dit que ca va à l’encontre de ses valeurs, et comme Royal pense que si on l égalise les drogues douces il faudra ensuite l

égaliser les drogues dures.

François Hollande, a une position plus mitigée, il est favorable à réunir "une commission à l'échelle de l'Europe" pour comparer les politiques nationales sur la question, qui permettrait de faire "une proposition pour l'Europe entière".

Arnaud Montebourg lui dit qu’il est opposé à toute forme de dépénalisation du cannabis. Qu’on lutte déjà contre les autres addictions. Qu’on a besoin d'un certain nombre de limites dans nos comportements.

Martine Aubry quand à elle s’est dite pour la dépénalisation de l’usage du cannabis.

En majorité, le PS est donc majoritairement contre la dépénalisation du cannabis en France.

Totale opposition pour l’UMP.

Pour l’UMP la décision est claire, ils s’opposent formellement à la dépénalisation car ils pensent que ce signal serait destructeur pour l’autorité morale de l’Etat. Ils avancent que dépénaliser le cannabis est un risque majeur pour la santé publique (surtout pour les enfants), il rend dépendant et a un effet néfaste sur notre organisme.

Dépénaliser le cannabis n’entrainerait en rien la fin des trafics : par exemple la consommation de cigarette est légale et pourtant la contrebande et les trafics en tous genres sur le tabac sont extrêmement nombreux. En réalité banaliser le cannabis, c’est repousser les barrières de l’interdit vers des drogues beaucoup plus dures.

Les verts pour cette dépénalisation.

La candidate Europe écologie les verts s’est déclarée favorable à la dépénalisation du cannabis, la qualifiant même de « très bonne initiative ». Le fait que ce soit pénaliser fait travailler les policiers et les magistrats dans le vide et génère une économie très criminogène a-t-elle déclarée. Les verts sont d’accord pour dépénaliser la production et la vente du cannabis.

Nicolas Hulot est lui aussi favorable à la dépénalisation, mais "sans pour autant banaliser la consommation".

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