Démocratie délibérative, démocratie participative

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SOMMAIRE

INTRODUCTION………………………………………..………….…………P/1

1. PRESENTATION DES CONCEPTS……………………………..……..… P/2

1. La Démocratie Délibérative…………………………………………………………….. P/2

1. La Démocratie Participative…………………………………………..………………... P/4

1. CORRELTIONS ENTRE DEMCRATIE DELIBERATIVE ET DEMOCRATIE

PARTICIPATIVE………….……………………………………….……… P/6

1. Divergence entre Démocratie Délibérative et Démocratie

Participative…………………………………………………………….……………… P/.6

1. Complémentarité Entre Démocratie Délibérative Et Démocratie Participative

………………………………………………………………………………………….. P/6

CONCLUSION…………………………………………………………………... P/8

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INTRODCUTION

Abraham LINCOLN disait de la Démocratie qu’elle est « Le gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple ». L’on ne pourrait imaginer de définition plus simple. Mais en réalité, la Démocratie se présente comme l’un des concepts les plus flous quant à son application. Tant flou que différents concepts subsidiaires en sont dérivés. Notamment la Démocratie Délibérative et celle dite Participative. Ces deux (2) notions ont un fondement commun mais se distinguent l’une de l’autre à différents niveaux. Les connaitre mieux engage ainsi la nécessité de se questionner sur leur nature propre. Dit tout autrement, Démocratie Délibérative, Démocratie Participative ; ou commence l’un ou finit l’autre ?

Quels en sont les tenants et les aboutissants ? Quelles en sont les similitudes ? Les distinctions ? Mais en prémices, comment les définir ?

Ces interrogations guideront notre analyse dans laquelle nous tacherons dans un premier temps de définir les différents concepts pré-évoqués (I) puis d’en faire une analyse comparée (II).

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1. PRESENTATION DES CONCEPTS A. La Démocratie Délibérative

Concept développé par JÜRGEN HABERMAS1 qui lui-même le tient de son Maitre John RAWLS. Elle consiste en substance en une délibération publique qui réunit les citoyens de l’Etat dans toute leur diversité. Ce concept se fonde sur un idéalisme Rousseauiste selon laquelle une démocratie qui se veut de celles qui consacrent le pouvoir du peuple, doit se fonder sur la volonté et uniquement que sur la volonté de ce peuple. Et JÜGEN HABERMAS n’a que mieux développé cette théorie. Pour HABERMAS pour qu’une démocratie atteigne son apogée, elle doit être délibérative. Et il mise toute sa théorie sur une prétendue nature raisonnable, rationnelle des délibérants, soit le peuple. Il soutient que les délibérants ne sont guidés que par leur volonté de trouver un ‘’bien commun’’, leur quête commune de l’intérêt général. Cette forme de démocratie s’oppose vivement à réalisme politique puisqu’elle a pour but de construire un consensus général au tour d’un problème en niant toutes considérations réalistes, rationnelles de ce problème. Elle nie donc les solutions rationnelles.

L’un de ses principaux fondements est la liberté et l’égalité de tous les acteurs de la délibération. Parce que si la démocratie délibérative se veut constructive entre citoyens, il faudra absolument que la délibération se fasse dans une association démocratique exempte de toute forme d’inégalité ou de pression. Joshua COHEN ne l’explique que mieux quand il dit « la notion de démocratie délibérative prend sa racine dans l’idéal intuitif d’une assemblée démocratique dans laquelle la justification des termes et des conditions d’association procède par l’argumentation et le raisonnement public entre citoyens égaux »2 Il faut donc comprendre que le terme ‘’raison’’ évoqué ici indexe la quête d’un consensus

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1 Théoricien allemand en philosophie et en sciences sociales. Il développa la Théorie de son maitre John RAWLS

2 La Délibération Et La Légitimité Politique de Joshua COHEN

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général que poursuit la démocratie délibérative. Ce qui constitue en claire le principe du gouvernement idéal pour lui.

Cependant comme tout concept, la Démocratie Délibérative est souvent sujette à critique. On lui impute notamment son irréalisme en ce sens qu’elle ne considère les Hommes que comme entités motivés que par la volonté de trouver un intérêt général. Avis qui n’est pas partagé par tous.

On lui taxe, en plus, de ne réduire la démocratie qu’en une quête de consensus général au détriment du jeu des partis politiques ou même de l’alternance. Et aussi qu’elle n’admet pas d’idéologie au sein du débat public. Elle nie le capitalisme, le socialisme, le conservatisme, l’identité, le nationalisme ou même la justice. Son objectif est le consensus entre délibérant.

B. La Démocratie Participative

Des opinions s’accordent à attribuer la première mise en œuvre de réelle participation démocratique en 1980 en France, ou même plus loin ; aux Etats Unis d’Amérique en 1960 avec le besoin de reformer le système suscité par la déception du Peuple Américain face à ses dirigeants. Cependant, analysant l’Oraison Funèbre prononcée par Périclès3 en 430 av JC dans laquelle, faisant un éloge à la démocratie, ces phrases ressortent ;

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