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De la Démocratie en Amérique

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Par   •  26 Novembre 2012  •  1 028 Mots (5 Pages)  •  871 Vues

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NOTES DE LECTURES

De la Démocratie en Amérique

Dans le cadre du cours POL 1000

« Analyse politique : théories et concepts »

Enseignant : Frédéric Mérand

Département de science politique

Université de Montréal

Le mardi 6 novembre 2012

La principale question que l’auteur se pose d’un bout à l’autre du roman est la suivante : Est-ce que la démocratie en Amérique est un régime politique qui œuvre bien ? Tocqueville va entre autre comparer ce régime politique à l’aristocratie européenne.

Il remarque bien le succès que la démocratie a aux États-Unis. Cependant, il souligne aussi les limites de la démocratie et la difficulté pour un État de changer sa structure pour se diriger vers une démocratie et de faire florès. Il compare à un certain moment le succès du régime politique aux États-Unis et la difficulté d’adaptation au gouvernement démocratique au Mexique (p.415) . Ce sont en grande partie les mœurs qui différencient le régime démocratique américain des autres démocraties. La sécularisation est un facteur favorable à une démocratie. L’importance de la religion est plus durable puisque les Américains ont choisit de la placer à l’extérieur du monde politique. Étant donné que la démocratie est un régime politique porté sur le changement (changement de chef à tous les quatre ans, remplacement des législateurs aux deux ans et des administrateurs provinciaux à tous les ans), l’écart entre l’aspect religieux et la structure politique permet aux différentes religions d’avoir une influence continuelle. Cependant, nous sommes conscient de nos jours que la religion n’a plus d’influence dans la réussite d’une société démocratique.

Un principe important de la thèse de Tocqueville dans l’analyse de la démocratie en Amérique est le concept de l’égalité des conditions. L’égalité des conditions s’inscrit dans l’égalité du corps social. En effet, il s’agit de la suppression de toute caste et de rapport hiérarchique. Évidemment, il demeure une certaine inégalité entre les pauvres et les riches ; les patrons et les salariés. Par contre, les deux sont égaux devant la loi, ce qui diffère de l’aristocratie. À cette époque, c’est principalement la propriété de grandes terres qui renforcit la richesse d’un individu. La loi de succession imposée durant cette période fait donc volte-face à ce problème et « ordonne le partage égal des bien du père entre tous les enfants » (p.109). Cela mène donc vers un morcèlement des propriétés terriennes et une redistribution des richesses à l’intérieur de l’Amérique. Cette égalité des fortunes semble aussi s’étendre, selon l’auteur, vers une égalité des intelligences. Comme le nombre de riches est moins élevé, la grande majorité des Américains doivent exercer une profession. Ils ne peuvent donc consacrer qu’une mince partie de leur vie à l’éducation. On reconnait

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