Démission de cette étrange démocratie socialiste
Lettre type : Démission de cette étrange démocratie socialiste. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Med Chbihi Hassani • 22 Août 2015 • Lettre type • 760 Mots (4 Pages) • 709 Vues
Voilà Pourquoi Je Quitte le Parti du progrès et du socialisme
Objet : Démission de cette étrange démocratie socialiste
Contradiction – dissonance – Antagonisme des idées, des esprits, des doctrines, des intérêts
Rejoindre le Parti du progrès et du socialisme Meknès en 2008, n’est pas chose aisée. Je me suis engagée en politique convaincue de combattre les injustices et les inégalités et par la transformation du réel, malheureusement ce n’est pas le cas ! Et de cette expérience militante, je le quitte aujourd’hui.
Je retiens bien sûr des obstacles politiques et institutionnels majeurs empêchent toute réorientation et succinctement, quelques réflexions sur ma trajectoire au sein du PPS et les enseignements généraux que j’en tire.
L’inexistence du militantisme inlassable de camarades sincères et du social-démocrate qui mène des politiques au bénéfice des peuples, vous laissent dans l’obscurantisme !
Si le stalinisme a perdu la partie, la social-démocratie est à peine mieux lotie, d’ailleurs personne au sein de la gauche socialiste progressiste ne conteste que le parti est essentiellement dirigé par des carriéristes.
Quand aux congressistes gauchistes qui ont béni le mariage avec les islamistes, insistant sur l’importance de cette alliance, le PPS déserte les combats sur les libertés individuelles et les acquis sociétaux et devient un parti hybride et abandonne son identité.
Ils étouffent dans l’œuf toute critique de gauche en regroupant l’ensemble du parti autour d’une synthèse molle. Le déclin de la gauche socialiste s’accélère ensuite. Sans figure nationale de premier plan pour les porter dans le jeu médiatique, les idées de gauche ne sont que très rarement prises en compte.
Mais il y a plus grave encore : le jeu de la démocratie partisane est aujourd’hui totalement perverti. Les militants peuvent certes se battre pour imposer une orientation politique et programmatique par le biais de motions. Cependant, les dirigeants n’en tiennent pas compte la plupart du temps, surtout à la proche de la machine électorale.
On peut se réjouir de la tenue de débats contradictoires, en établissant des appels d’offres pour marchander dans la liste électorale, A quoi sert ce pluralisme davantage théorique que réel, si le jeu prétendument démocratique des courants est avant tout utile au carriérisme des dirigeants ?
Les fonctions politiques du PPS sont essentiellement droitières : la présidentialisation du parti dépolitise les débats et favorise l’émergence de dirigeants carriéristes et populistes ; la plupart de ces dirigeants sont acquis aux idées du néolibéralisme et la personnalisation des débats, l’identification d’une majorité de l’électorat à la nature socialement de gauche est virtuelle. Cette position est dominante, mais non hégémonique, car les électeurs connaissent bien les turpitudes de ses dirigeants. Ils se souviennent des fausses promesses et des politiques néolibérales qui ont été menées au gouvernement. Ils se gaussent de ces bourgeois beaux parleurs, ces mollétistes culturels qui ont le verbe gauchiste sur les tribunes de congrès et qui reprennent ensuite leur discours « raisonnable » de gestionnaire dès que les votes ont été engrangés. Ils exècrent la plupart de ces dirigeants et pourtant ils continuent dans leur grande majorité de voter, quand ils ne s’abstiennent pas. Pourquoi ? Parce que le peuple de gauche qui n’existe surtout pas ! Attend des partis politiques qui le représentent des débouchés politiques immédiats pour soulager la précarité de sa situation sociale et politique.
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