Conflit Syrien

PRÉSENTATION DE LA PROBLÉMATIQUE

La compagnie Enbridge possède un réseau de conduites pétrolières reliant les provinces de l’Ontario et du Québec. En 2012, cette entreprise a été autorisée, par l’Office national de l’Énergie, à inverser le sens d’écoulement de la canalisation 9 reliant la ville de Sarnia située aux limites de l’État du Michigan et de l’Ontario vers la ville de North Westower située dans le sud-ouest de l’Ontario.

L’Office nationale de l’énergie (institution fédérale), a autorisé en octobre 2015, la compagnie Enbridge a procédé à l’inversement du tronçon 9B situé entre le poste de North Westover et le terminal de Montréal. Les différents intervenants québécois ont soumis leurs craintes environnementales face à ces travaux. Le risque que le transport du pétrole brut, en provenance de l’Ontario, crée des fuites dans l’environnement, est grand. Le reportage réalisé, par le journaliste M. Benoit Dutrizac, dans le cadre de l’émission des Francs Tireurs, diffusé en 2014 sur la chaise télévisuelle de Radio-Québec, en démontre les principales inquiétudes.

Il convient de situer que ce reportage implique diverses municipalités québécoises, les propriétaires riverains de ce réseau, les gouvernements fédéral et provincial et la compagnie Enbridge.

IDENTIFICATION DES CONCEPTS, THÉORIES ET COMMUNICATIONS

Dans ce reportage, les différents acteurs présentent des opinions opposées. Les enjeux se portent sur les impacts environnementaux et l’économie.

D’un coté, il y a la compagnie Enbridge qui, par son représentant aux communications, M. Prudhomme, les propriétaires et certains maires qui ne perçoivent pas les dangers reliés aux travaux d’inversement du sens d’écoulement dans le réseau d’oléoduc. Ces intervenants ont confiance à la qualité du réseau.

Et de l’autre coté, il y des intervenants qui doutent de la fiabilité de ce réseau. L’enjeu environnemental, qui est soulevé par ce groupe, est qu’en raison de l’âge de la conduite d’oléoduc, ce réseau ne pourrait pas résister à l’inversement du sens d’écoulement du pétrole brut. Il pourrait causer des désastres environnementaux majeurs en cas de fuite ou de déversement.

De plus, les mesures de sécurité en cas d’urgence ont été démontré par M. Dutrizac qu’elles ne sont pas adéquates. Ainsi, lors d’une simulation, le numéro de téléphone à signaler en cas d’urgence nous ramène au service à la clientèle. En cas de déversement réel, le délai d’intervention de la compagnie Enbridge ne serait pas efficace.

La compagnie Enbridge a fait des dons monétaires aux municipalités et propriétaires riverains. Étant donné que la compagnie Enbridge possède une servitude de passage sur le tracé de son réseau d’oléoduc, elle n’a aucune obligation envers ces intervenants. Ces actions créent des doutes selon lesquels, les propos de la compagnie Enbridge ne relèvent pas la vérité sur l’état de la conduite et sur ses principales intentions.

Dans ce reportage, la quête de la vérité est écartée car le journaliste nous ramène toujours à douter des intentions réelles de la compagnie Enbridge. De plus, étant donné que ce champ de compétence relève du niveau fédéral, le niveau de confiance est faible. Tel que présenté dans le chapitre 9 de ce présent cours, les québécois n’ont pas confiance envers le gouvernement fédéral.

LIENS ENTRE LA VIDÉO ET LE COURS DES POLITIQUES ENVIRONNEMENTALES

Ce reportage nous permet de faire différents liens avec le présent cours sur les politiques environnemental soit la traçabilité du produit, le partage des responsabilité entre les secteurs public et privé et la qualité de l’eau.

Dans un premier temps, ce reportage permet de nous interroger sur la traçabilité du produit, tel que présenté dans le chapitre 2. À cet effet, il est important que la compagnie Enbridge possède des procédures de traçabilité de leur produit. En fait, la traçabilité, tel que définit dans le chapitre 2, nous permet de suivre l’origine et le parcours du produit. Ainsi, si une quantité de pétrole est perdue dans le réseau actuel, la compagnie Enbridge doit être en mesure de savoir la quantité et par la suite, de localiser la fuite.

Les liens suivants se font avec un thème qui n’est pas directement abordé dans ce reportage mais qui est en relation directe avec son sujet, soit la responsabilité de l’État envers le secteur privé. Tel que suggéré par l’auteur Neil Carter, il est possible que l’État organise l’administration publique afin de développer et coordonner les politiques environnementales. Le Canada, par l’Office nationale de l’énergie, se dote de moyens afin de réglementer la construction et l’exploitation de réseau d’oléoduc afin d’appliquer les lois fédérales sur l’énergie.

De plus, dans le chapitre 11, il nous est démontré que le Canada doit maintenir la qualité de l’eau sur son territoire car il se trouve en aval des États-Unis. Une contamination de l’eau pourrait engendrer des conflits substantiels avec son voisin du sud. 

LES POINTS FORTS ET LES POINTS FAIBLES DE LA VIDÉO SUR LE PLAN ENVIRONNEMENTAL

Dans le but de déterminer les points forts et faibles de ce vidéo sur le plan environnemental, nous avons mis l’accent sur le contenu et la forme de ce reportage. À cet effet, il nous a été difficile de déterminer les points forts de ce reportage envers l’environnement. Il nous a semblé que la vision du journaliste n’était pas neutre et qu’il avait une tendance à rendre la compagnie Enbridge coupable de négligences environnementales sans que des preuves directes ne soient présentées.

Cependant, il est pertinent de spécifier que certaines municipalités ont investi les dons reçus par la compagnie Enbridge afin d’adapter les équipements des services incendies en cas de déversement. De cette façon, les actions seront donc rapides et les conséquences sur l’environnement

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