Activisme en politique et réseaux sociaux

Activisme politique et réseaux sociaux

Introduction :

A l’aube d’internet, les analystes nous avaient prédit un grand changement des mentalités. Ils pensaient que ce nouveau mode de communication et d’accès à l’information allait permettre une grande démocratisation.

Nous observons tous les jours à quel point internet a changé notre façon d’interagir avec le monde. Les modes communications digitaux sont devenus essentiels dans de nombreuses sphères de la vie : la sphère économique, avec les banques dématérialisées, les cartes de crédit et autres transactions financières en ligne. Même les interactions romantiques peuvent être  permises à la fois par des réseaux sociaux et sites de rencontre. L’accès à l’information se fait principalement par internet et les réseaux sociaux en ligne. Ceux-ci occupent une place centrale dans nos interactions sociales. Les plateformes telles que FB, Twitter, YouTube ou leurs équivalents nous servent à partager des informations aussi bien sur nous même que sur le monde. Merlyna Lim estime que nous faisons trois types de partages : - informations pures ; expression de nos idées et sentiments ;  invitations à participer à des évènements.

Or, dès que nous partageons à propos de sujets de société, n’est-ce pas de l’activisme politique que nous faisons ?  Selon Chris Wells, l’activisme politique est en effet “toute activité individuelle ou collective ayant pour but d’influencer la communauté dans ses opinions ou dans ses actions’’. Selon Chris Wells, l’activisme est né au XVIIIème siècle car on y a vu l’émergence d’un nouvel espace public. Jugen Habermas identifie cette période comme celle de l’apparition de la “sphère publique”, ce qui signifie l’augmentation des interactions. Les réseaux sociaux sont une nouvelle forme de sphère publique. Il est donc logique qu’ils permettent l’émergence d’une nouvelle forme d’activisme politique. Ainsi, en quoi les réseaux sociaux changent-ils les formes de l’activisme politique ?

1. Un nouveau moyen qui permet l’universalisation de la communication politique

1. Des réseaux qui simplifient l’organisation d’actions concrètes/physiques
2. Des réseaux qui permettent de contourner les faiblesses de la politique traditionnelle
3. Des réseaux qui permettent l’accès à de nouvelles informations jusque-là inaccessibles

1.  Les limites de l’activisme en ligne

1. De la différence entre l’activisme derrière son écran et l’action physique qui permet le changement
2. Des réseaux dont le principe de fonctionnement empêche l’émergence de débats de société
3. Les structures politiques traditionnelles : un usage contrasté des réseaux qui ne permet pas la grande démocratisation promise à l’aube d’internet

Conclusion :

Nous avons ainsi vu que les réseaux sociaux apportaient un renouveau bénéfique dans le domaine de l’activisme politique. Ils simplifient l’organisation d’actions militantes, favorisent le rapprochement des militants, permettent de sensibiliser un maximum de personnes aux questions politiques. Ils permettent aussi de mettre en exergue des informations autrement ignorées. Cependant, les réseaux sociaux et l’activisme en ligne n’ont pas que des vertus. Les principes de fonctionnement de ces réseaux en sont aussi les limites. Le fait qu’ils soient publics, leur rapidité sont autant des forces que des faiblesses. De plus, ils n’encouragent pas forcément à l’action physique qui est pourtant le facteur de changement politique réel.

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