Étude sur le projet de paix perpétuelle de kant
Étude de cas : Étude sur le projet de paix perpétuelle de kant. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Maud Cabana • 28 Août 2019 • Étude de cas • 673 Mots (3 Pages) • 771 Vues
25 avril 2019 |
Question 3 : Un gouvernement mondial est-il la solution proposée par Kant pour s’approcher de la paix perpétuelle ?
Selon Kant, il faut une fédération, c’est-à-dire une alliance commune entre les États préservant la liberté des peuples, leur sécurité et la paix et où les nations préserveraient leur autonomie. Un gouvernement mondial n’est donc pas la solution proposée par Kant. Il faut des états républicains avec des principes constitutionnels, comme une séparation de pouvoirs, des citoyens sujet du droit et une volonté de législation.
Question 5 : quelle articulation Kant fait-il entre la philosophie morale et la philosophie politique?
La raison se trouve dans le fondement de nos obligations morales. «Du haut de son tribunal, la Raison législatrice suprême, […] elle fait de l’état de paix un devoir immédiat» (p. 42). De plus, «la Morale en soit a déjà un objet pratique, puisqu’elle est l’ensemble des lois absolues d’après lesquelles nous devons agir. Donc la politique en tant qu’elle est une pratique du droit ne pourrait pas être en désaccord avec la morale considérée comme étant la théorie de ce même droit» (p. 55). C’est-à-dire, puisque la morale se fonde à partir de la raison et que cette morale s’avère être la théorie du droit, la raison établie un lien entre la philosophie morale et la philosophie politique.
Question 6 : Selon Kant, la guerre contre le despotisme peut-elle être légitime?
Selon le philosophe, en aucun cas la guerre ne serait une solution envisageable, au premier plan, pour une résolution de conflit. Il mentionne : «un véritable traité de paix doit enrayer toute possibilité de reprise des hostilités. Il faut appuyer des procédures démocratiques internationales visant à réduire le rôle des guerres dans la résolution de conflits». La paix perpétuelle est l’idéal de Kant. On doit utiliser la raison pour établir une république et un accord commun entre les états. Toutefois, «si une entité se considère comme étant dans un état de nature vis-à-vis un autre état, il serait légitime d’utiliser la violence» à condition que notre but tende vers une paix durable et que la violence soit proportionnelle à la menace. De plus, notre violence devrait causer le moins de souffrance possible par rapport à ce que l’état despotique fait subir.
Question 9 : D’après Kant, les philosophes ont-ils un rôle à jouer dans l’instauration d’une paix mondiale?
D’après Kant, les philosophes ont certainement un rôle à jouer dans l’instauration d’une paix mondiale. Les états doivent consulter les maximes des philosophes qui rendent possible la paix perpétuelle. Évidemment, «on ne prétend point pour cela que l’État doive accorder aux principes du philosophes la préférence sur les décisions du jurisconsulte […] on demande seulement que le philosophe soit écouté» (p.54). Les philosophes devraient guider les politiciens dans leur recherche de lois et de droits qui découlent de la raison afin qu’ils soient universels.
Question 10 : Qu’est-ce qui distingue le cosmopolitisme de l’internationalisme?
Le cosmopolitisme, c’est de se comporter comme un membre de la grande communauté mondiale et non comme un citoyen d’un État. Agir comme si nous appartenons à l’ensemble de l’humanité. «Contrairement à l’internationalisme qui se fonde sur les nations, le cosmopolitisme s’adresse à toute l’humanité» (p. 69). La citoyenneté s’étant au monde entier et les frontières tant politiques, économiques, culturelles que démocratiques s’effacent et fusionnent. Le cosmopolitisme renvoie plutôt à un mode de vie alors que l’internationalisme est une idéologie. De plus, l’internationalisme encourage et met en place une solidarité des principes, d’intentions et d’actions. Par exemple, le féminisme tend vers une idéologie internationalisme.
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