M. Beaud, « Le Système National/mondial Hiérarchisé »
Rapports de Stage : M. Beaud, « Le Système National/mondial Hiérarchisé ». Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Robsrobs • 2 Octobre 2014 • 511 Mots (3 Pages) • 905 Vues
A - Référence : M. Beaud, « Le système national/mondial hiérarchisé », dans M. Beaud, Le système national/mondial hiérarchisé, Paris, La Découverte, 1987.
B - But : Dans ce texte, l’auteur met en exergue la complexité des relations internationales qui ont formé un système mondial hiérarchisé en constante transformation. Ainsi, selon l’économie nationale d’un État, ce dernier aura une position dans le système national mondial et des relations internationales spécifiques.
C - Thèse : « C’est à partir de ses bases nationales que le capitalisme a construit ses dimensions internationales, multinationale et mondiale. […] Nous dirons donc que le capitalisme, formé et développé sur des bases nationales, s’est développé à l’échelle du monde à travers la constitution d’un « système national/mondial hiérarchisé » (SNMH) ; que ce système, loin d’être formé une fois pour toutes, loin d’être inerte, se transforme, s’adapte sous l’effet de la compétition économique et financière, et des multiples rapports de forces économiques, sociaux et nationaux », p. 51-52.
D - Principaux arguments :
- « C’est à la fois le développement du capitalisme sur des bases nationales et sa logique profonde qui conduisent à l’internationalisation, au développement à l’échelle mondiale du capitalisme à travers deux voies principales : le foisonnement des relations internationales (commerciales, financières, monétaires) et la multinationalisation des firmes capitalistes. […] Ainsi, loi de s’opposer, national, international, multinational et mondial sont intimement liés et « fonctionnent ensemble » », p.61-62.
- « Ce qui fait la différence entre le capitalisme et les autres systèmes, c’est l’inexorable nécessité de croissance et de foisonnement dont il est porteur. Au cœur de cette nécessité, sa logique de production de marchandises pour le profit, de profit pour l’accumulation, de l’accumulation pour une production de plus de marchandises. Plus de marchandises, plus de profit, plus d’accumulation. Toujours plus… […] Une logique de base. Trois spirales interactives. Pour aucune, la frontière nationale ne constitue un obstacle infranchissable », p. 55-57.
E - Concepts :
- Relations internationales : « Les relations internationales – c’est-à-dire celles qui s’établissent entre des acteurs (entreprises, banques, organismes financiers, États…) situés dans des territoires nationaux différents », p. 49.
- Relations multinationales : « Les activités multi- ou transnationales – c’est-à-dire celles d’acteurs (entreprises, banques, organismes financiers…) qui mettent en place, organisent, dirigent leurs activités d’une manière coordonnée sur plusieurs territoires nationaux », p.49.
- Capitalismes nationaux dominants : « Formations sociales nationales se reproduisant sur la base d’une articulation spécifique de modes et de formes de production dominés par le capitalisme », p.62.
- Capitalismes nationaux dominés : « Articulations spécifiques de formes et de modes de production, plus ou moins, et assurément de plus en plus, dominés par le capitalisme, mais un capitalisme développé ailleurs, agi d’ailleurs, en fonction des stratégies élaborées
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