L'administration Malagasy

Président du parti Masters, pionnier fondateur de la première radio privée à Madagascar, la

Radio Feon’ny Vahoaka (RFV) durant les évènements de 1991 ayant amené à l’avènement de

la IIIème république, Alain Ramaroson est un homme qui ne laisse pas insensible.

La question n’est pas de savoir si on l’aime ou si on le déteste. Du côté malgache, étant donné

que le premier ennemi des Malgaches est un Malgache comme lui, Alain Ramaroson sera

toujours l’empêcheur de tourner en rond. Hélas, qu’on le veuille ou non, ce régime

Rajaonarimampianina tourne sur lui-même sinon avance à reculons. Si tous les politiciens

locaux, au lieu de retourner mille fois leur veste et de ne penser qu’à leurs poches, avaient une

once de bon sens et d’éthique, le pays Madagascar ne serait pas là où il est actuellement.

C’est-à-dire à l’époque d’avant la révolution de 1789 en France. Ayant déjà été colonisés, les

Malgaches actuels sont en retard de 226 ans.

On ne peut pas rattraper le temps perdu, mais on peut très bien éviter les mêmes erreurs qui

ont permis un formidable bond en arrière. Ce qui n’est pas le cas avec ce régime

Rajaonarimampianina/Hvm. Transcription et traduction des propos d’Alain Ramaroson recueillis

le 14 avril 2015. A méditer. Et osez jurer que tout ce qu’il a dit n’est qu’un tissu de mensonges

pour obtenir un quelconque fauteuil au sein d’un pouvoir en perdition, qui entraîne le pays tout

entier vers une spirale moyen-âgeuse.

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Alain Ramaroson. La république transitoire de Madagascar

Mercredi, 15 Avril 2015 08:39 - Mis à jour Mercredi, 15 Avril 2015 09:32

« Marina ve io fifidianana io, sa hanavesatra ny krizy eto Madagasikara? Dia io izao no

hita-tsika io, iainan-tsika io izay zavatra tsy fanta-tsika. Fa ity fanindroany ity dia hitarika zavatra

hafa. Satria tena hisy fiantraikany mihitsy eran’ny kaominina eto Madagasikara. Ka dia hisy

fiantraikany goavam-be io. Izay no mahatonga ahy miteny hoe: raha mbola tsy malalaka ny

radiom-pirenena, ny televizionam-pirenena, aza manomanonana fifidianana izany. Satria,

fototry ny fifidianana, Tompoko, dia ny Demokrasia. Ka raha feom-panjakana fotsiny,

feon’antoko-panjakana no ho re ao anatin’ny televizionam-pirenena sy radiom-pirenena io, dia

mihevitra ny Malagasy ho babakoto tanteraka. Fa hoe izay mihoatran’Antananarivo izany aleho

tsy hahay n’inona n’inona. Inona moa

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