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L’industrie de défense russe en Asie

Fiche : L’industrie de défense russe en Asie. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  10 Avril 2017  •  Fiche  •  1 295 Mots (6 Pages)  •  765 Vues

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L’industrie de défense russe en Asie

Les exportations de la Russie sont basées sur les ressources naturelles. Cependant, il y a une volonté de diversifier l’économie russe et de développer une industrie de haute technologie. Pour Poutine, l’industrie de défense représente le meilleur moyen de diversifier l’économie et de pousser le développement de haute technologie (Blank et Kim, 2014, p.269). Nous soutenons que l’industrie de défense russe est un élément clé de l’économie russe et que l’industrie est liée au marché asiatique. Dans un premier temps, le texte explique l’importance de l’industrie de défense pour la Russie. Après, le texte porte sur l’importance du marché asiatique pour l’industrie de défense de la Russie. Pour finir, le texte en évidence le danger que porte le marché chinois sur Rosoboronexport.

L’importance de l’industrie de défense en Russie.

        En premier lieu, l’industrie de défense russe est un marché prioritaire pour la Russie. Sa première force est qu’elle assure la souveraineté de la Russie en matière de défense. Sa deuxième force est son impact dans l’économie nationale. Ce marché est cinquième position dans les exportations russes (Facon, 2011, p.63).  En 2014, la Russie était le deuxième pays exportateur armes au monde (Nicks, 26 décembre 2015). En 2012, la Russie avait vendu à l’étranger pour plus de quatorze milliards de dollars. Ses exportations armements permettent, en parti, à la Russie d’avoir une balance commerciale positive. Ensuite, le marché de la défense est le marché qui travaille le plus sur la recherche et développement. En 2011, l’industrie d’armement employait plus de cinquante pour cent des travailleurs dans la recherche et développement (Facon, 2011, p.62). En plus, d’embaucher les cerveaux de la Russie, Rosoboronexport développe de la technologie pour les civils : «The complex traditionally stimulates innovation activity in civilian sectors of the economy and promotes the development of related sectors, diversification of the economic structure as a whole, and its improved competitiveness. About 42 percent of its production is for civilian spheres of the economy, including products made with dualuse technologies. »(Erygin et Saakian, 2011, p.9). De plus, le Kremlin utilise la vente d’armement comme un levier politique sur la scène internationale. En effet, dans la politique étrangère russe il y a trois leviers utilisés dans les relations avec les autres États : « ventes d’armes, accorde pétrogazier et remise de dette» (Clouet, 2007, p.8). La vente d’arme dans un pays permet à la Russie d’obtenir des contrats exploitations de gazier[1].  

L’Asie comme marché premier pour la Russie

        En deuxième lieu, l’Asie est le moteur de l’économie mondiale ce qui donne la possibilité aux acteurs asiatiques de moderniser leurs équipements de défense. La région entière est sous tension. La Chine et l’Inde veulent être perçues comme des acteurs incontournables. Le Japon être prêt à augmenter ses investissements en défenses pour équilibrer la puissance chinoise. Le Pakistan voit de façon négative la montée en puissance de l’Inde et par conséquent le Pakistan est prêt augmenter ses dépenses en défenses. Ces exemples ne sont qu’une partie des problèmes asiatiques. Tous ces défis régionaux pavent le chemin pour les armes russes. En 2006, la demande chinoise et indienne représente 70 pour cent des exportations de Rosoboronexport (Clouet, 2007, p.8). L’Inde est facilement l’État qui achète le plus armement de la Russie. Heureusement pour la Russie, l’Inde ne compte pas réduire ses dépenses militaires. Au cours de la prochaine décennie, l’Inde compte acheter pour plus de cent milliards de dollars en matériel militaire (Blank et Kim, 2014, p.282). Il peut être intéressant de mentionner que dans les dynamiques régionales de l’Asie, l’Inde peut devenir un compétiteur de la Chine. Pour balancer la puissance chinoise, il est avantageux pour la Russie de travailler avec l’Inde, pour la rendre plus puissante.

Asie comme compétiteur

        En troisième lieu, l’Asie n’est pas seulement un marché ouvert à la Russie, certains pays sont des compétiteurs. Il a été mentionné plus haut que la Chine était un acheteur clé à la Russie. Cependant, l’agenda chinois ne sert pas totalement les objectifs russes. Pour la Russie, il serait idéal que la Chine soit dépendante de l’industrie de défense russe, mais les Chinois n’ont pas l’intention d’être dépendants de la Russie. L’objectif de la Chine est de devenir souveraine en matière de défense et d’être un exportateur en matière de défense. De plus en plus, les Chinois développent leurs propres expertises en industrie de défense pour exporter le savoir-faire chinois. En 2009, la Chine est rentrée en compétition directe contre les États-Unis et la Russie dans la vente de missile antiaérien en Turquie (Blank et Kim, 2014, p.277).  Le fait que la Chine veut être un compétiteur de la Russie oblige le Kremlin de faire attention aux ventes armes à la Chine. Surtout de depuis que la Russie surpris la Chine à faire de la rétro-ingénierie [2] sur du matériel russe (Blank et Kim, 2014, p.276). En 2006, la Russie a mis fin à un contrat de vente d’avions Su-27sk après avoir découvert que la Chine avait fait de la rétro-ingénierie sur quatre-vingt-quinze avions (Minnick, 2015). De plus, un rapport japonais soupçonne que la Chine vend à des pays africains, des avions russes (Su-27) sous la bannière chinoise (J-11). Faire de la compétition à la Russie est source de tension, mais utilisé le matériel russe contre la Russie est encore plus source de tension. C’est tension existe encore aujourd’hui, cependant cela n’a pas empêché à la Russie de faire la vente de vingt-quatre avions Su-35 (des avions de cinquième génération). En 2015, alors que la Russie est récession économique, la Chine profite de l’occasion pour offrir d’acheter des avions à la Russie. L’achat de seulement vingt-quatre avions pose la question si les Chinois comptent faire de la rétro-ingénierie pour développer leur propre avion de cinquième génération.  

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