Le CICR au Népal

Le CICR au Népal

Le Népal est un petit pays d'Asie situé au cœur de l'Himalaya. Il est bordé par la Chine (Tibet) au Nord et par l'Inde au Sud, à l'Est et à l'Ouest. Sa capitale est la ville de Katmandou qui est également la ville la plus peuplée du pays. La langue officielle est le népalais et sa devise est la roupie népalaise. Le Népal est un pays très hétérogène puisqu'il contient plus de 60 ethnies différentes. Le pays est aujourd'hui une république, mais était autrefois un royaume qui a été abolît après la guerre civile népalaise.

Cette guerre a duré dix ans : de 1996 à 2006. Elle opposait les pro-monarchiques aux partie communiste du Népal (maoïstes) qui voulait l'instauration d'une république populaire népalaise. Cette guerre a tué plus de 13'000 personnes dont 4'500 pro-monarchiques et 8'200 maoïstes. En 2001, le prince héritier népalais tua toute sa famille et se suicida ce qui permis à Gyanendra, son oncle, de prendre le pouvoir. En 2005, celui-ci dissout l'Assemblée, ce qui lui permet de garder tous les pouvoirs politiques à lui seul. Cet acte va attiser la haine de la monarchie chez la plupart des népalais et va donc favoriser le parti maoïste. L'année suivante, une grève générale a permis la ré-instauration du parlement. Le 21 novembre 2006, un accord de paix a été digne entre le roi et le nouveau premier ministre (leader maoïste) qui prévoyait de rassembler les combattants maoïstes à l'armée nationale, et l'élection d'une assemblée. Cette date met fin à la guerre et permet l'instauration officielle de la république le 28 mai 2008. Depuis ce jour, Gyanendra vit en exil dans son palais royal au nord de Katmandou avec sa famille.

Ce conflit a eu d'importantes conséquences. Plus de 150'000 personnes ont fui leur domiciles proches des zones de conflits afin se protéger des violents combats entre maoïstes et pro-monarchiques vers les villes, Katmandou notamment. On peut considérer ce phénomène comme un exode rural. De plus, des milliers de personnes ont disparus pendant le conflit. Le roi faisait de nombreuses arrestations, voire enlèvements des personnes qu'il pensait être du côté des maoïstes. Malheureusement, la plupart des Népalais enlevés ne sont plus jamais revenus à leur domicile. Aujourd'hui et depuis la fin de la guerre, les familles des victimes essaient de retrouver leurs proches disparus. Le CICR basé au Népal aide notamment à aider ces familles à non seulement retrouver leurs proches qu'ils cherchent depuis la fin du conflit, mais également à vivre sans le salaire important du père de famille, qui est la plupart des fois la personne disparue.

Durant la guerre civile népalaise le Comité International de la Croix Rouge (CICR) a été très actif, en apportant notamment de l’aide à la population. Tout d’abord, de 1996 à 2001, il conduit ses opérations depuis sa délégation régionale avant d’en ouvrir une à Katmandou, afin d’être plus présent au Népal durant le conflit. Par la suite le CICR s’engage à visiter les détenus de guerre afin de s’assurer que leurs droits ne sont pas bafoués. Mais le rôle du CICR dans ce conflit ne se confine pas qu’à la visite de prisonniers, en collaboration avec la Croix Rouge du Népal il apporte aussi une aide médicale aux blessés et une aide au réfugiés bhoutanais. Cette aide se manifeste par une assistance à la communication entre les réfugiés bhoutanais et leurs proches. En effet le CICR et la Croix Rouge du Népal les aident aussi en organisant des visites pour voir justement leurs proches détenus. Bien entendu le CICR milite, aussi durant la guerre civile népalaise, à l’application du droit international humanitaire (DIH), en faisant des campagnes de sensibilisation dans les armées afin d’informer les soldats sur ce qu’ils ont ou au contraire n’ont pas le droit de faire durant une guerre, par exemple la torture est interdite, les prisonniers ont des droits qu’il faut respecter.

Depuis la fin conflit armée en 2006, le CICR continue de venir en aide au peuple népalais. Certes son

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