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La guerre ukrainienne

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Par   •  31 Juillet 2022  •  Cours  •  3 747 Mots (15 Pages)  •  419 Vues

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Guerre en Ukraine

Rappel :

Lancement du conflit armé par Poutine le 24 février 2022.  L’une des raisons avancée par le chef du Kremlin est l’indépendance de certains territoires Ukrainiens qui selon lui appartiennent à la Russie. L’un d’entre eux est le Donbass (bassin minier et industriel d’Ukraine), composé des régions de Donetsk et de Louhansk, est depuis 2014 le centre d’un conflit armé entre les prorusses et le nouveau gouvernement ukrainien arrivé au pouvoir et Poutine souhaite y rétablir la paix. Cette déclaration de guerre enterre complétement les accords de Minsk signés en 2014 et 2015 pour cesser les conflits dans la région du Donbass (accords qui étaient plus favorables aux russes).

Une autre raison avancée par Poutine est l’expansion toujours plus importante de l’Otan qui menace selon lui la souveraineté de la Russie. L’OTAN est une alliance politico-militaire créée en 1949, qui compte aujourd’hui 30 membres et dont l’intégration de l’Ukraine en son sein fait débats depuis plusieurs années car étant le voisin direct de la Russie Poutine se sent menacé et il ne veut pas que le sort de l’Ukraine soit le même que celui de la Finlande qui à la fin de la seconde guerre mondiale se devait de rester indépendante (pas d’intégration à l’UE ou l’OTAN) pour toute la durée de la guerre froide. Cependant, à la fin de cette dernière la Finlande a rejoint l’Union européenne et est désormais un partenaire de l’OTAN (sans en faire partie). On parle de « finlandisation ».

Quelles sont les sanctions ?

Geler les avoirs des oligarques russes, livraisons d’armes à l’Ukraine (l’OTAN ne peut pas envoyer de militaires car l’Ukraine n’est pas un Etat membre), interdiction par les Etats-Unis de tout nouveaux investissements, échanges en provenance ou à destination des régions belligérantes et enfin la suspension, par l’Allemagne, de l’autorisation de Nord Stream 2, un gazoduc russe à destination de l’Allemagne qui devait acheminer 55 milliards de mètres cubes de gaz par an (ce projet achevé en 2021, qui ne dépend pas de l’Union Européenne, provoque tout de même depuis longtemps à des débats au sein de l’Union Européenne notamment vis-à-vis de sa dépendance au gaz Russe et des prix de l’énergie au sein de l’UE).

Par ailleurs, l’UE a décidé de couper l’approvisionnement en bateau du pétrole en provenance de Russie (il ne reste pour le moment que Nord Stream 1 qui continue d’approvisionner l’Europe en gaz) alors même que l’Europe représente 90% des exportations en pétrole par bateau de la Russie. Cela la pousse a cherché de nouveaux marchés comme avec l’Inde qui a augmenté ses importations de pétrole de 20% (cela se fait avec une baisse très importante du prix du pétrole russe). Elle a aussi décider de réduire de 15% sa consommation de gaz par rapport aux dernières années afin de faire face à la chute des livraisons de gaz et ainsi de pouvoir surmonter l’hiver en cas d’arrêt total des approvisionnements russes par le gazoduc Nord Stream (réduire le chauffage de certains bâtiments, éteindre les éclairages lumineux des enseignes…). Pour cela, les Etats vont devoir présenter en septembre une feuille de route qui déterminent les moyens mis en place pour y parvenir. L’un des principaux moyens pour le faire est de se concentrer sur des énergies alternatives est notamment les énergies renouvelables afin d’entamer dans le même temps une réelle transition écologique cependant un retour temporaire au charbon et au pétrole pourrait être nécessaire temporairement.

Le krach du rouble :

À la suite du début du conflit la valeur du rouble a très rapidement chuté à cause des risques entrainés par la guerre et de l’isolement internationale de la Russie notamment avec les nombreuses sanctions économiques mises en place. Ainsi, les particuliers ont retiré plus de 10 milliards de dollars auprès des banques, la banque centrale russe a relevé les taux d’intérêts de 9% à 20% et la convertibilité du rouble a chuté avec 1 euro qui vaut désormais 123 roubles alors que depuis les années 2000 il valait 44 roubles en moyenne.

Pour essayer de soutenir le rouble la banque centrale russe oblige les entreprises russes à vendre 80% de leur revenus en devises étrangères (comprendre comment cela permet de soutenir le rouble).

De plus, le gouvernement russe souhaitait que les exportations de gaz soient payées par les européens en roubles, cependant cette condition n’étant pas inscrite dans les contrats de livraisons les européens ont refusé malgré l’insistance de la Russie.

Enfin, décision rarissime, la banque centrale interdit désormais aux actionnaires étrangers de vendre des actions russes.

L’instabilité du rouble est favorable aux cryptomonnaie car les particuliers vont chercher à mettre leurs économies à l’abri, de l’inflation notamment, et l’un des moyen les plus sûr est la cryptomonnaie avec un gain du marché de 6% pour donner suite au début du conflit.

Les conséquences alimentaires internationales :

La guerre a entraîné le blocage des ports et des exportations alors même que l’Ukraine et la Russie étaient les deux principaux exportateurs de blés et de céréales du monde avec la Russie qui exporte en temps normal 35 millions de tonnes par an et actuellement les deux pays accumulent 14 millions de tonnes de blé qui sont bloqués. Ce blocage entraîne une très forte volatilité des prix avec par exemple le prix de la tonne de blé qui a atteint 438 euros mi-mai (actualiser les données pour trouver le prix max). Par ailleurs, le cours du blé fait face a de fortes spéculations et va grandement dépendre des actualités géopolitiques avec par exemple les discussions pour ouvrir un couloir maritime en Mer Noire pour permettre à l’Ukraine d’écouler son blé a permis de corriger le marché et de faire redescendre le prix de la tonne. Le prix du blé a tout de même augmenté de 40% depuis janvier.

Enfin, l’UE cherche à faire transporter le blé ukrainien en le faisant transiter, par voie terrestre, par la Roumanie, la Pologne… mais ce transport fait face à de nombreuses difficultés comme les différences des infrastructures entre le pays (l’écartement des rails qui oblige des transferts de trains qui durent plusieurs semaines…).                                                                                                                                        Voir article pour plus d’infos (https://www.lemonde.fr/international/article/2022/06/07/l-union-europeenne-tente-de-mobiliser-le-rail-pour-ecouler-le-ble-ukrainien_6129231_3210.html)

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