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Droit Et Religion Au Liban

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Par   •  17 Décembre 2013  •  705 Mots (3 Pages)  •  1 342 Vues

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Droit et religion au Liban

Cent quatre vingt douze, à première vue, ce nombre ne veut bien rien dire, ce nombre correspond, en faite, au nombre d’états admis et reconnus par les Nations Unis, tous nombreux et différents, mais, se caractérisent tous par une seule chose, tous ont un droit, et tous sont gouvernés par des lois religieuses et morales aussi bien que civiles. Cependant, le degré d’interférence entre droit et religion diffère bien entre état et autre, la France à titre d’exemple est dit pays laïque, il semblerait avoir, apparemment, séparation quasi complète entre droit et religion, les lois édictant le code civil sembleraient être presque totalement laïque s’abstenant d’aucune référence à la religion.

En contraste, d’autres états souverains en revanche semblent avoir un code civil complètement religieux, L’Arabie Saoudite à l’instance, applique dans ses cours la Shariaa (la loi musulmane).

Les pays du bassin méditerranéens, eux, à leurs majorités, jouissent d’un code civil inspiré par le Code Napoléonien, le Liban, lui, y fait exception. Bien que son code soit également inspiré du Code Napoléonien, il se réserve la distinction d’avoir un code spécial pour le statut social qui assure à toutes les communautés libanaises le respect de leurs statuts personnel, (conformément à l’article 9 de la constitution libanaise, qui protège et assure la liberté de conscience et le respect du statut personnel et les intérêts religieux des communautés, « La liberté de conscience est absolue. En rendant hommage au Très-Haut, l’état respecte toutes les confessions et en garantit et protège le libre exercices à condition qu’il ne soit pas porté atteinte à l’ordre public. Il garantit également aux populations, a quelque rite qu’elles appartiennent, le respect de leur statut personnel et de leurs intérêts religieux » ), l'état s’étant chargé de garantir la liberté religieuse et le libre exercice du culte ( en terme pratique aussi bien qu’en terme de statut social).

En contre partie, l’état Libanais, respecte les principes de laïcité et de neutralité religieuse en matière de loi civile, le droit et les institutions étatiques ne sont, d’aucune façon, revêtis de caractère religieux et sont donc communs à tous les citoyens quelle que soit leur confession, une contravention est sanctionnée par la loi de la même façon qu’elle soit commise par un chrétien ou on musulman, et ceci vient en application de l’article 7 de la constitution libanaise, « Tous les libanais sont égaux devant la loi. Ils jouissent également des droits civiles et politiques et sont également assujettis aux charges et devoirs publics, sans distinction aucune ».

Le Liban donc jouit d’un système judiciaire assez complexe qui dresse, d’une part, une barrière assez rigide entre droit et religion en ce qui concerne le code civile, séparant donc hermétiquement, a un certain degré, droit et religion et assurant la laïcité de l’état et l’égalité de ses citoyens devant la loi, et d’autre part interférant droit et religion en laissant le droit a chaque communautés de s’autogouverner et d’être indépendant de l’état en matière de code du statut social.

Ce principe, sur lequel s’est fondé l’état libanais après l’indépendance notamment après le

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