PHEDRE, TIRADE DE L`AVEU A HIPPOLYTE

PHEDRE TIRADE DE L`AVEU A HIPPOLYTE

(acte II scene 5)

Phedre est l`un des plus connus tragédie de Jean Racine inspiré pa les tragedies Du Grec Euripide et fait partie de ces tragédie profanes. L`annonce de la mort de Thesse change complément la situation: elle rend H libre d`epouser Aricie et Phedre libre d`aimer H. Le passage étudié d`acte 2 scene 3, se trouve juste après la scène d’aveux d’Hyppolite à Aricie qui répond par les mêmes sentiments. Dans cette scene Phedre rencontre H dans le but de protéger son fils en lui proposant de se liguer contre Aricie, mais Phedre s`egare et finit par avouer son amour à son beau-fils.

Nous analyserons donc les étapes de la tirades de Phedre afin de comprendre le caractère monstrueux de son aveu.

Analyse lineaire de la tirade:

• au debut de sa tirade le premier mot est l`injenction “Ah! Suivi par l`adjectif cruel ce qui montre à quelle point h fait souffrir Phedre, il ne l`aime pas et lui reproche de ne pas laminer par cet adjectif. Le troisième mot de sa tirade “tu” marque le debut de ses aveux
• “tu m`a trop entendue”+vers suivant sont revelatuer de cet amour de Phedre, h a les elements pour comprendre que Phedre l`aime, les allitération en t et d montrent bien les sentiments extremes de P.
• Dans le vers 673 Phedre est relier à ses sentions par l`alliteration en f et r, mais aussi elle semble parler d`elle meme à la troisième personne “connais donc Phedre et toute sa fureur” cela veut dire que son amour est qualifié de façon superlatif par le terme de fureur, c’est un amour violent mais aussi coupable puisque elle essaye de donner des justifications a H au vers 674 et 675
• “j` aime. Ne pense pas qu’au moment que je t’aime” le vers commence et se finit par le meme verbe “aimer” -anaphore pour ce qui traduit l`intesite de ses sentiments.
• “innocente à mes yeux je m`approuve moi-meme” le vers 674 est séparé en deux parties égales, deux hémistiches, ce qui traduit la division Phedre contre elle-même
• “innocente” est une ironie, car elle sait que son crime n`est pas de sa faute, mais quelle est juste victime de son destin, la passion et plus forte que sa morale.
• V675 elle qualifie son amour comme fol, donc elle a la conscience de sa faute, également elle met bien à la rime “raison-poison”, les deux versants de sa personnalité qui sont séparés la raison de l`un cote et la poison provoqué par cet amour de l`autre
• “Objet infortuné” v677(objet malheureux car Phèdre est une victime des Dieux. Elle est également victime de son amour par l’emploi du mot “infortuné”.
• Pour essayer de rejeter la faute quelle ressent hors d`elle meme et bien de rejeter cette faute sur les dieux, elle insiste sur la responsabilité et sur la culpabilité des Dieux: “ vengeances célestes”, “les dieux men sont témoins, ces dieux qui dans mon flanc ont allumé le feu fatal”, “ces deux qui sont fait une gloire cruelle”
• “Abhorrer” est plus fort que haïr. Elle se perçoit comme un monstre v678
• “feu fatal” métaphore qui explique le côté dévorant de cet amour
• “ Gloire cruelle” est une oxymore pour insister sur son destin : il n’y a aucun échappatoire, elle ne peut rien y faire, elle ne peut lutter contre son amour.
• Ensuite elle se livre a H a une explication du passé en commençant au vers 684 en utilisant les pronom de la deuxième personne du singulier “toi”. Elle explique la stratégie quelle a suivie dans le passé aux vers suivants. Elle a provoqué la haine de H  
• “Odieuse, inhumaine” elle se désigne comme monstre et e rechercher la haine d’Hippolyte.
• “de quoi mont profité mes inutiles soins” question réthorique qui est comme un constat d`echec de cette stratégie, la reponse semble être évidante. Elle vient sous forme d`anitiphrase “ Tu me haïssais plus, je ne t’aimais pas moins” l’amour de Phèdre est impossible et elle ne peut pas le combattre.
• “j’ai languis, j’ai séché, dans les feux, dans les larmes” Phèdre souffre à cause de cette passion qui l’entraine en dépression. Elle invite H et spectateurs à participer à sa souffrance, pathétique, le vers est séparé en quatre parties égales de trois syllabes.
• Elle revient progressivement au present de la situation d`énonciation, entre les vers 694-697, elle se peint comme une victime, elle explique qu`elle etait venue pour lui parler d’autre chose mais elle a finit par parler de lui ce qui nous montre bien le vers698 : “helas! Je ne tai pu parler que de toi-même”. Ce constat d`echec débouche sur la désire de mourrir qui commence par un changement de ton, par des impératifs: “venge-toi, punis-moi”
• On trouve aussi un appel a la filiation de H, elle lui rappelle qu`il est “le digne fils du héros”, cet héros est bien Thessee, qui combattait les monstres et bien son fils H doit faire le meme comme son père: “délivre l`univers d`un monstre qui t`irrite”, toujours parlant d`elle-meme à la troisième personne.
• Pour monter cette desire de punition au vers 704 “voila mon coeur” elle l`incite de facon plus directe à “tuer. “c`est la que ta main doit frapper”
• On observe toujours les impératifs “frappe, crois-moi…” qui ponctuent la fin de la tirade et la terreur qui l`anime
• Une accumulation d`injenctions montre le sentiment d`angoisse coupable de Phedre.
• A la fin de la tirade elle prend elle-même l`action en ses mains, et elle se termine par l`imperatif “ donne” en parlant de l`epee de H, elle est interrompu par l`intervention de sa nourrice.

Dans la deuxième aveu de phedre, elle exprime la violence de son amour coupable et la plonge dans la folie. Rien ne peut pas empêcher la passion de Phedre qui inspire la terreur et la pitié. Ces deux sentiments sont à l`origine du catharsis, constituant le but de la tragédie classique. Phedre attend que H la tue et quitte la scene avec son épée. Pour Racine, le plus important n'est pas la découverte du secret de Phèdre, mais plutôt la violence de ses émotions, ainsi que son caractère profondément tragique.

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